Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - liban

Arrestation de Naïm Abbas : la presse libanaise salue l'armée pour "son engagement contre le terrorisme"

Au lendemain de l'arrestation du dénommé Naïm Abbas, la presse libanaise a unanimement salué une victoire de l'armée contre le terrorisme. 

L'arrestation du Palestinien de Aïn el-Héloué, membre des Brigades Abdallah Azzam et cerveau de plusieurs attentats à la voiture piégée, a entraîné le désamorçage par les services de l'armée de deux voitures piégées et la découverte de roquettes opérationnelles.

"L'armée a remporté une autre bataille dans sa guerre ouverte contre le terrorisme", peut-on lire dans le quotidien as-Safir. "Ce sont des pièces de domino qui tombent l'une après l'autre, dans le cadre d'un processus lancé il y a quelque temps après un engagement crucial de l'institution militaire et des services de sécurité", ajoute le quotidien. As-Safir salue un énorme exploit, d'autant plus que selon des informations rapportées par le journal, quatorze voitures à bord desquelles se trouvaient des Libanais et des ressortissants du Golfe ainsi que des armes et des munitions sont entrées à Ersal  dans la Békaa, le 8 février dernier.

 

Dans al-Akhbar, le journaliste Ibrahim el-Amine salue une opération sécuritaire qui a nécessité "un effort spécial, des êtres humains spéciaux, un cerveau spécial et une volonté spéciale", dans un jeu de mot autour de l'appellation "forces spéciales". "Il existe aujourd'hui au Liban des hommes déployés en différents lieux et rattachés à différentes institutions, des résistants, des soldats et des officiers ainsi que des citoyens loyaux, poursuit le journaliste. A ceux-là, dont nous ne connaîtrons peut-être jamais le nom, même après leur martyr, nous déclarons tout notre amour."

 

Le quotidien al-Mustaqbal a lui aussi rendu hommage à l'armée libanaise pour ces dernières réalisations sécuritaires et pour son engagement contre le terrorisme sous toutes ses formes. Pour le quotidien, l'institution militaire était et est toujours une source d'espoir "pour tous les Libanais sans exception". Elle est "la seule protectrice de la patrie contre tous les dangers qui la menacent à l'intérieur ou à la frontière". L'institution militaire "est la première concernée par le monopole des armes aux côtés des forces et des institutions de sécurité légitimes", peut-on lire à la une.

Cependant, d'après le quotidien, les mesures sécuritaires sur le terrain ne suffisent pas pour empêcher l'importation par le Hezbollah de la guerre en Syrie au Liban. Deux solutions sont alors proposées : "le déploiement de l'armée à la frontière libano-syrienne" ainsi que le retrait du Hezbollah de Syrie.

 

Une idée partagée par le quotidien an-Nahar dont l'éditorial du jeudi titre : "Pour que la neutralité devienne la barrière protectrice du pays".

"L'aspiration à la neutralité est celle d'un grand nombre de Libanais, après ce qu'a enduré le pays par le passé et surtout depuis 1975", écrit ainsi le journaliste Daoud Sayegh. "Le Liban était et restera le centre de tous les conflits" régionaux, poursuit-il. Soulignant que le Liban doit être un pays neutre, le journaliste précise que cette neutralité ne doit pas être imposée mais émaner d'une conviction.

Au lendemain de l'arrestation du dénommé Naïm Abbas, la presse libanaise a unanimement salué une victoire de l'armée contre le terrorisme. 
L'arrestation du Palestinien de Aïn el-Héloué, membre des Brigades Abdallah Azzam et cerveau de plusieurs attentats à la voiture piégée, a entraîné le désamorçage par les services de l'armée de deux voitures piégées et la découverte de...