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Liban

La Coordination « Chrétiens d’Orient en danger » reçue à l’Élysée et au Quai d’Orsay

Une délégation de la Coordination « Chrétiens d'Orient en danger » (CHREDO), présidée par Patrick Karam, ancien délégué interministériel, a été reçue à l'Élysée par Emmanuel Bonne, conseiller pour l'Afrique du Nord, le Moyen-Orient et les Nations unies. Elle avait été reçue auparavant au Quai d'Orsay par Roland Dubertrand, conseiller aux Affaires religieuses du ministère des Affaires étrangères.
Les responsables français se sont montrés très attentifs aux analyses et aux propositions concrètes présentées par la Coordination sur la situation difficile des chrétiens en Orient. Ils ont confirmé l'implication et la détermination de la France à agir pour protéger les populations civiles et en particulier les chrétiens. Ils ont par ailleurs esquissé avec la délégation les différentes pistes de travail que la France pourrait mettre en œuvre pour renforcer la situation des chrétiens et les maintenir sur leurs terres.
M. Bonne a détaillé l'engagement du président de la République et son intention d'aborder la question des « chrétiens d'Orient » lors de sa prochaine visite au Vatican. Quant à M. Dubertrand, il a eu un échange approfondi avec la Coordination sur la situation de chaque pays et explicité la politique de la France, notamment par rapport au respect des droits des chrétiens d'Orient, à la politique culturelle, économique, éducative et aux droits de l'homme.
À cette occasion, la délégation a soumis différentes propositions parmi lesquelles :
– L'appui à la communauté chrétienne du Liban pour qu'elle retrouve pleinement sa place dans la vie politique et un règlement de la question des réfugiés syriens.
– L'adoption d'une résolution des Nations unies concernant les minorités religieuses, notamment les chrétiens.
– Le transfert en lieu sûr des religieuses de Maaloula par une organisation internationale et une enquête internationale sur le sort des deux évêques d'Alep et des prêtres enlevés en Syrie.
– Le respect par les belligérants en Syrie des sites religieux historiques et des populations civiles et la saisine de la Cour pénale internationale dans certaines situations.
– L'ouverture par la Turquie de ses camps de réfugiés aux Syriens chrétiens, notamment d'origine arménienne, sans discrimination, y compris dans l'attribution des aides.
– L'intervention auprès des autorités égyptiennes pour que les conflits confessionnels soient traités de manière équitable par les tribunaux et qu'elles mettent fin aux « sessions de conciliation coutumière » et à la situation d'impunité qui alimente la répétition des attaques contre les coptes. L'exigence que les filles coptes enlevées, converties et mariées de force aient le droit de revoir leurs parents et de retourner chez elles.
– La demande aux autorités irakiennes d'assurer la protection des communautés chrétiennes et la garantie de leur liberté de culte et d'un traitement égal dans la vie civile.
La « CHREDO » a noté avec satisfaction l'implication de la France en faveur des chrétiens d'Orient, « comme en témoigne l'utilisation nouvelle de cette terminologie par le président François Hollande lors de sa conférence de presse du 14 janvier au lieu du classique » minorités, dont les minorités religieuses ».

Une délégation de la Coordination « Chrétiens d'Orient en danger » (CHREDO), présidée par Patrick Karam, ancien délégué interministériel, a été reçue à l'Élysée par Emmanuel Bonne, conseiller pour l'Afrique du Nord, le Moyen-Orient et les Nations unies. Elle avait été reçue auparavant au Quai d'Orsay par Roland Dubertrand, conseiller aux Affaires religieuses du ministère...

commentaires (2)

Ils ne frappent pas a la bonne porte . Sortez de ce traquenard bonnes gens !

FRIK-A-FRAK

13 h 18, le 22 janvier 2014

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Commentaires (2)

  • Ils ne frappent pas a la bonne porte . Sortez de ce traquenard bonnes gens !

    FRIK-A-FRAK

    13 h 18, le 22 janvier 2014

  • Serait-on à ce point distraits et pâmés pour ne pas voir la grande ombre se déployer au-dessus de nos têtes, et ne pas pressentir la menace d'un sectarisme que l'on croyait plus ou moins contenue, mais qui ambitionne d’imposer ce grand bond en arrière du néo-obscurantisme ? Serait-on à ce point oublieux pour ne pas se souvenir que cet attirail sectaire se compose toujours, immanquablement, d'un pouvoir revendiqué sur la morale et les mœurs, ainsi que de de dogmes ? Et qu'au nom d'1 transcendance sectaire, c'est un contrôle de la pensée, un quadrillage des esprits que des sectaires de toutes obédiences et de tous poils lugubres et funestes ambitionnent de mettre en place ? Serait-on assez pusillanimes pour ne pas "se raidir!" à tous les "niveaux!?", ici et maintenant, contre le sectarisme rigoriste qui pointe le museau pour ne pas donner l'alarme et se mobiliser ? Mais que faut-il de plus pour s’alarmer ? Car il n'y a pas de sournoiserie dans le chef de ceux-là qui veulent privilégier les droits d'un "dieu" spécifique au détriment de tous les droits de l'homme. Ils mettent cartes sur table. Ils annoncent la couleur, eux ! Et quand il leur arrive de gagner, les Niais, ils font ostensiblement claquer leurs étendards, leurs turbans et leurs soutanes chiffonnés.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    09 h 08, le 22 janvier 2014

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