Sleiman s’entretient avec Abdallah et Hollande, espérant un cabinet en début d’année

Le président Michel Sleiman a exprimé l'espoir que le nouveau gouvernement verra le jour au début de l'année prochaine afin de pouvoir suivre de près les échéances prévues en 2014, et notamment l'élection d'un chef de l'État.
S'exprimant devant ses visiteurs, il a insisté sur le fait que le pays doit profiter de l'appui international qui lui est accordé actuellement et qui s'est manifesté récemment par une promesse de don saoudien de 3 milliards de dollars pour l'achat d'armes françaises aux forces régulières. L'annonce en avait été faite dimanche.
Hier, le président a pris contact avec le roi d'Arabie, Abdallah ben Abdel Aziz, pour le remercier de son initiative qu'il a située dans le cadre de l'appui saoudien continu au Liban. Il a également reçu un appel de son homologue français, François Hollande, qui a réaffirmé le soutien de son pays au Liban. M. Hollande a assuré le chef de l'État que Paris est disposé à répondre aux besoins de l'armée libanaise à travers une coordination entre les ministères de la Défense et les commandements des armées des deux pays.

La 1701
Sur un autre plan, M. Sleiman a suivi l'évolution de la situation au Liban-Sud après l'échange de roquettes de dimanche matin, et mis l'accent sur la nécessité d'une application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité et d'un arrêt des violations israéliennes répétées du territoire libanais.
Il a par ailleurs dénoncé l'agression contre le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, lors des funérailles du jeune Mohammad Chaar, dimanche, stigmatisant les atteintes contre les libertés publiques, quels qu'en soient les motifs.
Dans la journée, le chef de l'État a passé en revue l'actualité politique locale et régionale avec le chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, puis avec le vice-président de la Chambre, Farid Makari, avant de discuter de l'état de sécurité dans le pays avec le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwaji.
M. Sleiman a également examiné avec lui les besoins de l'armée en insistant sur la nécessité pour le commandement des forces régulières de dresser au plus tôt une liste des besoins fondamentaux des troupes afin d'en discuter avec les Français.