"La diffusion de ERT s'arrêtera après la fin des programmes ce soir", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Simos Kedikoglou, à la presse, en soulignant que ERT, composée de trois chaînes employant plusieurs milliers de personnes, constitue "un cas exceptionnel d'absence de transparence et de dépenses incroyables. Et tout ceci prend fin maintenant" a-t-il dit.
M. Kedikoglou a précisé que l'organisation publique rouvrirait sous une autre forme, avec un nombre de salariés considérablement réduit.
Tous les salariés actuels, au nombre de 2.700 selon les medias grecs, recevront une compensation et seront autorisés à postuler à un emploi dans la nouvelle structure, a-t-il dit.
Cette nouvelle a été annoncée sans préavis alors que les chefs de file de la troika des créanciers de la Grèce (UE-BCE-FMI) sont à Athènes. ERT appartient aux multiples organismes d'Etat qui devaient être restructurés, selon le memorandum signé entre la Grèce et ses bailleurs de fonds.
"ERT appartient au peuple grec ... c'est le seul média indépendant et la seule voix publique, qui doit rester dans le domaine public (...) nous condamnons cette décision soudaine", a annoncé le syndicat GSEE dans un communiqué.
Les plus commentés
Derrière l’escalade du Hezbollah, un message à Israël : cette fois-ci, l’Iran ne sera pas seul
Un déposant lance une action collective aux États-Unis contre le secteur bancaire libanais
Le tandem Berry-Bassil, une machine de guerre qui fait les affaires de Nasrallah