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Liban - Sécurité

Tripoli renoue avec les journées sanglantes

Dans la journée hier, ce sont les francs-tireurs qui ont sévi à Tripoli, faisant six tués et des dizaines de blessés en 24 heures.

Certains quartiers de la capitale du Liban-Nord ont été complètement désertés par leurs occupants, hier. Photo Naïm Assafiri

Le bilan des dernières vingt-quatre heures a été particulièrement lourd dans la ville de Tripoli, au Liban-Nord, où cinq hommes et une femme ont été tués, victimes des francs-tireurs. Les tirs, qui n’ont même pas épargné les femmes enceintes, n’ont pas arrêté depuis dimanche soir, faisant un grand nombre de blessés. Dans la nuit de dimanche à lundi, un homme a été tué et 21 autres ont été blessés. Plus tard dans la journée, une femme et trois hommes devaient également tomber sous le feu des francs-tireurs embusqués dans les quartiers adversaires de Bab el-Tebbaneh et de Jabal Mohsen. En fin d’après-midi, un des blessés a succombé à ses blessures, pendant que le nombre de blessés ne cessait d’augmenter.
Les tués sont : Ahmad Sobh, Souad Moustapha Melhem, Sayed Antoun, Ali Dergham, Toufic Zayzoun et Abdel Karim Fayad, qui avait été blessé plus tôt dans la journée. Parmi les blessés, on reconnaît : Bilal Abdel Latif, Elissar Kour, Taha Rez, Ali Abd, Wafa Lababidi, Khodr Ahmad Khodr, Ibtihaj Badawiyé, Mohammad Wafic Kabbara, Ali Hassoun, Mohammad Taleb, Ali Dergham, Ibrahim Merheb, Mazen Yehia, Wahib Lababidi, Yehia Youssef, Osman Khaled Mourad, Ibrahim Mery, Yehiya Mohammed Ali Hussein, Majd Akhrass, Zina Salim Mounla, Farah Mounla, Hassan Ali Ibrahim, Mohammed Issam Merhi, Haytham Antar, Ali Mananeh, Ahmad Arbas, Haydar Issam Sélim et Ali Bahjat Hussein.
Même les forces de l’ordre n’ont pas été épargnées. Trois soldats de l’armée, Mahmoud Makari, Ali Chami et Khaled Chmeit, ainsi que deux agents des FSI, Charbel Madi et Élie Sleiman ont été blessés par balles, alors qu’ils se rendaient dans leurs voitures à leurs postes de travail, a indiqué un communiqué de l’armée, précisant que trois autres ont souffert de contusions parce que l’une des deux voitures a percuté une autre, lorsque son conducteur a été touché par une balle.
Aussitôt après, les forces régulières déployées dans le secteur ont effectué des perquisitions à la recherche des tireurs embusqués. Elles ont riposté aux sources de tirs, pendant que des renforts étaient acheminés vers les points dits chauds de la ville.
Selon l’agence locale al-Markaziya, le secrétaire général du Parti arabe démocrate, Ali Eid, a rabroué ses partisans après la mort d’une femme et l’hospitalisation d’une autre, enceinte, blessée par balles. Il les a mis en garde contre toute agression contre des femmes, des enfants et des vieux. « De tels actes sont honteux. Notre problème se pose avec ceux qui nous tirent dessus », a-t-il dit.
Sauf que les tirs ont atteint des quartiers loin de la ligne de front Bab el-Tebbaneh-Jabal Mohsen où les Tripolitains s’efforçaient de mener une vie presque normale.
En soirée, le chef du courant du Futur, Saad Hariri, a fait paraître un communiqué dans lequel il a qualifié d’« inacceptable » ce qui se passe dans le chef-lieu du Liban-Nord en affirmant que l’armée se doit d’assumer ses responsabilités pour protéger les civils.
Le bilan des dernières vingt-quatre heures a été particulièrement lourd dans la ville de Tripoli, au Liban-Nord, où cinq hommes et une femme ont été tués, victimes des francs-tireurs. Les tirs, qui n’ont même pas épargné les femmes enceintes, n’ont pas arrêté depuis dimanche soir, faisant un grand nombre de blessés. Dans la nuit de dimanche à lundi, un homme a été tué et 21...

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