Comme chaque vendredi, des manifestations hostiles au régime d’Assad ont eu lieu hier à Tripoli.
Le parti Tahrir a organisé un grand sit-in dans la grande mosquée al-Mansouri à Tripoli auquel participaient Libanais et Syriens pour demander l’expulsion du Liban de l’ambassadeur de Syrie Ali Abdel Karim Ali. « C’est le lancement d’une campagne hebdomadaire que l’on n’arrêtera pas avant l’expulsion de l’ambassadeur Ali », a expliqué le moukhtar Walid Derneyka, demandant l’annulation des accords sécuritaires entre Beyrouth et Damas et exigeant des services de sécurité de ne pas poursuivre les révolutionnaires syriens sur le territoire libanais. Quant au cheikh Ahmad Sayafini, il a diffusé un enregistrement des ulémas de Syrie, appelant eux aussi à l’expulsion du diplomate syrien et remerciant les Tripolitains pour leur soutien à la révolte en Syrie. « Le pouvoir de Damas bombarde la population syrienne comme il l’a fait contre Tripoli en 1982 et 1984 », a dit cheikh Sayafini.
Islamistes
Pendant ce temps, non loin de la mosquée, les manifestants installés place al-Nour ont décidé de protester encore plus fermement contre le retard dans la libération des détenus islamistes. Ils ont bloqué la route menant vers la place et menacé d’escalade si les détenus ne sont pas libérés sur-le-champ. En attendant, le site elnashra.com faisait état de la libération d’un islamiste palestinien, Ahmad al-Ahmad, qui s’est rendu au camp de Nahr el-Bared. Rappelons que lundi, sept islamistes libanais avaient été relaxés et avant-hier deux islamistes palestiniens étaient également remis en liberté, Jihad Kadi et Mohammad Wehbé.
Tracts et otages d’Alep
Parallèlement, la chaîne de télévision LBC a fait état hier de la distribution dans la banlieue sud de tracts signés par « les forces soutenant Imam al-Rida » et exigeant la libération des otages chiites de Syrie « d’ici à 72 heures ». Le tract ne précise pas ce que ses auteurs feraient en cas de dépassement de l’ultimatum, adressé à la Turquie, à la Syrie et au Liban. Les familles des otages ont nié tout lien avec ces tracts, et assuré n’avoir aucune information sur leurs auteurs.
Islamistes
Pendant ce temps, non loin de la mosquée, les manifestants installés place al-Nour ont décidé de protester encore plus fermement contre le retard dans la libération des détenus islamistes. Ils ont bloqué la route menant vers la place et menacé d’escalade si les détenus ne sont pas libérés sur-le-champ. En attendant, le site elnashra.com faisait état de la libération d’un islamiste palestinien, Ahmad al-Ahmad, qui s’est rendu au camp de Nahr el-Bared. Rappelons que lundi, sept islamistes libanais avaient été relaxés et avant-hier deux islamistes palestiniens étaient également remis en liberté, Jihad Kadi et Mohammad Wehbé.
Tracts et otages d’Alep
Parallèlement, la chaîne de télévision LBC a fait état hier de la distribution dans la banlieue sud de tracts signés par « les forces soutenant Imam al-Rida » et exigeant la libération des otages chiites de Syrie « d’ici à 72 heures ». Le tract ne précise pas ce que ses auteurs feraient en cas de dépassement de l’ultimatum, adressé à la Turquie, à la Syrie et au Liban. Les familles des otages ont nié tout lien avec ces tracts, et assuré n’avoir aucune information sur leurs auteurs.
Le parti Tahrir a organisé un grand sit-in dans la grande mosquée al-Mansouri à Tripoli auquel participaient Libanais et Syriens pour demander l’expulsion du Liban de l’ambassadeur de Syrie Ali Abdel Karim Ali. « C’est le lancement d’une campagne hebdomadaire que l’on n’arrêtera pas avant l’expulsion de l’ambassadeur Ali », a expliqué le moukhtar Walid...