M. Élie Aoun au cours de son allocution hier.
C’est sur fond de polémique entre deux chaînes de télévision locales et l’institut de sondage Ipsos MediaCT (branche spécialisée dans l’analyse des contenus médias) que ce dernier a organisé une conférence hier à Beyrouth pour mettre les choses au clair auprès du public, mais également pour présenter sa toute nouvelle invention, le mediacell.
« Les méthodes traditionnelles de mesure d’audience doivent aujourd’hui faire face à l’afflux de nouvelles technologies et à un changement de comportement de la part des utilisateurs, a souligné Marco Barbaccia, le directeur international de mesure d’audience à Ipsos. C’est dans ce cadre-là que nous avons créé un nouvel outil de mesure d’audience, plus facile à mettre en place auprès des utilisateurs et d’autant plus performant. » Mediacell est donc un software, téléchargeable sur tous les smartphones et qui enregistre seconde par seconde les signaux audio à proximité. « S’il y a bien une chose dont personne ne se sépare, c’est son téléphone portable, et c’est pratique pour nous de mesurer ainsi ce qu’ils écoutent à longueur de journée », a ajouté M. Barbaccia. Aujourd’hui, le nouveau logiciel fonctionne dans une petite poignée de pays et sa date de sortie exacte au Liban n’est pas encore complètement fixée, « mais sûrement aux alentours du dernier trimestre de l’année en cours », a confié Élie Aoun, le président de Ipsos MediaCT pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.
Ipsos et les médias, « je t’aime moi non plus »
Lancé au Liban en 1998 dans le but de mesurer l’audience de la télévision sur l’ensemble du territoire, le projet d’audimétrie télévisuelle (Television Audience Measurement-TAM) n’a cessé d’évoluer au fil des ans. Les audimètres sont des appareils sophistiqués, liés aux postes de télévision, qui permettent de retransmettre en continu les visionnages des téléspectateurs. « De toute la zone du Moyen-Orient, seul le Liban dispose pour le moment de cette méthode, plus efficace et plus fiable que celle consistant à interroger les individus pour les calculs d’audience, utilisée dans certains pays », explique Édouard Monin, le président de Ipsos MediaCT Global.
Aujourd’hui, 626 foyers libanais sont équipés de ce système, avec 1 350 audimètres et près de 2 500 individus concernés. Des projets sont en cours pour élargir encore plus l’échantillon. Car plus il est large et mieux les tendances de la société libanaise sont représentées. Les acteurs du secteur télévisuel (annonceurs, chaînes de télévision et agences de publicité) peuvent ainsi cibler leurs investissements avec plus d’exactitude. « C’est un travail scientifique, basé sur des méthodes mondialement reconnues qu’Ipsos s’efforce de réaliser », a martelé M. Monin pour répondre aux attaques de certaines télévisions qui l’accusent de monopoliser le marché et de manipuler les résultats. Le sujet semble loin d’être clos...
« Les méthodes traditionnelles de mesure d’audience doivent aujourd’hui faire face à l’afflux de nouvelles technologies et à un changement de comportement de la part des utilisateurs, a souligné Marco Barbaccia, le directeur international de mesure d’audience à Ipsos. C’est dans ce cadre-là que nous avons créé un nouvel outil de mesure d’audience, plus facile à mettre en place auprès des utilisateurs et d’autant plus performant. » Mediacell est donc un software, téléchargeable sur tous les smartphones et qui enregistre seconde par seconde les signaux audio à proximité. « S’il y a bien une chose dont personne ne se sépare, c’est son téléphone portable, et c’est pratique pour nous de mesurer ainsi ce qu’ils écoutent à longueur de journée », a ajouté M. Barbaccia. Aujourd’hui, le nouveau logiciel fonctionne dans une petite poignée de pays et sa date de sortie exacte au Liban n’est pas encore complètement fixée, « mais sûrement aux alentours du dernier trimestre de l’année en cours », a confié Élie Aoun, le président de Ipsos MediaCT pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.
Ipsos et les médias, « je t’aime moi non plus »
Lancé au Liban en 1998 dans le but de mesurer l’audience de la télévision sur l’ensemble du territoire, le projet d’audimétrie télévisuelle (Television Audience Measurement-TAM) n’a cessé d’évoluer au fil des ans. Les audimètres sont des appareils sophistiqués, liés aux postes de télévision, qui permettent de retransmettre en continu les visionnages des téléspectateurs. « De toute la zone du Moyen-Orient, seul le Liban dispose pour le moment de cette méthode, plus efficace et plus fiable que celle consistant à interroger les individus pour les calculs d’audience, utilisée dans certains pays », explique Édouard Monin, le président de Ipsos MediaCT Global.
Aujourd’hui, 626 foyers libanais sont équipés de ce système, avec 1 350 audimètres et près de 2 500 individus concernés. Des projets sont en cours pour élargir encore plus l’échantillon. Car plus il est large et mieux les tendances de la société libanaise sont représentées. Les acteurs du secteur télévisuel (annonceurs, chaînes de télévision et agences de publicité) peuvent ainsi cibler leurs investissements avec plus d’exactitude. « C’est un travail scientifique, basé sur des méthodes mondialement reconnues qu’Ipsos s’efforce de réaliser », a martelé M. Monin pour répondre aux attaques de certaines télévisions qui l’accusent de monopoliser le marché et de manipuler les résultats. Le sujet semble loin d’être clos...
C’est sur fond de polémique entre deux chaînes de télévision locales et l’institut de sondage Ipsos MediaCT (branche spécialisée dans l’analyse des contenus médias) que ce dernier a organisé une conférence hier à Beyrouth pour mettre les choses au clair auprès du public, mais également pour présenter sa toute nouvelle invention, le mediacell.« Les méthodes traditionnelles de...
