Cisjordanie : « Un enfant n’est pas censé se prendre une balle »
Face à la multiplication des incursions israéliennes dans les territoires occupés, les enfants mineurs palestiniens se retrouvent en première ligne.
OLJ / Khadija TOUFIK, à Naplouse et Jénine,
le 04 septembre 2024 à 16h02
Karim Jadallah, 13 ans, blessé le 3 août par une balle à la jambe dans le camp de Balata, à Naplouse, alors qu’il se rendait dans le magasin de son père en plein après-midi. « J’espère que je pourrai continuer à courir pour devenir footballeur comme (Kylian) Mbappé. Tout ce que les enfants palestiniens veulent, c’est une vie digne. » Photo Khadija Toufik
« J’ai couru aussi vite que j’ai pu, comme dans les films d’horreur. Malgré ça, j’ai été touché par un éclat », se remémore Mohammad Cherkaoui, douze ans, ses béquilles à la main. Le 7 août, avec son meilleur ami Marwan Abou Walaa et d’autres, ils sont en pleine partie de football dans leur camp de réfugiés de Askar, près de Naplouse en Cisjordanie occupée, lorsqu’ils sont surpris par une incursion militaire israélienne. « Un enfant qui joue dans la rue n’est pas censé se prendre une balle. Ça n’existe pas en Europe, alors pourquoi est-ce légitime pour les Palestiniens ? »Le même soir, son meilleur ami a reçu une balle à la jambe gauche. « Pourquoi ? Quel a été notre crime ? » interroge d’une voix tremblante Marwan Abou Walaa, encore alité à l’hôpital de Rafidia. Ce jeune garçon de treize ans au visage candide ne cesse de se crisper de...
« J’ai couru aussi vite que j’ai pu, comme dans les films d’horreur. Malgré ça, j’ai été touché par un éclat », se remémore Mohammad Cherkaoui, douze ans, ses béquilles à la main. Le 7 août, avec son meilleur ami Marwan Abou Walaa et d’autres, ils sont en pleine partie de football dans leur camp de réfugiés de Askar, près de Naplouse en Cisjordanie occupée, lorsqu’ils sont surpris par une incursion militaire israélienne. « Un enfant qui joue dans la rue n’est pas censé se prendre une balle. Ça n’existe pas en Europe, alors pourquoi est-ce légitime pour les Palestiniens ? »Le même soir, son meilleur ami a reçu une balle à la jambe gauche. « Pourquoi ? Quel a été notre crime ? » interroge d’une voix tremblante Marwan Abou Walaa, encore alité à l’hôpital de Rafidia. Ce jeune garçon de...
Quelles perspectives pour le Liban et le Moyen-Orient ?
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"la communauté internationale" est un abus de language quand en fait on veut dire les US et l'Europe occidentale. et pas plus que dans le Sud global il n'y a ni une homogénéité d'opinion, ni les positions des dirigeants refletent les celles des citoyens. Par ex, alors que notre gvt est fortement pro Israel, il y a quotidiennement des actions de soutiens aux Palestiniens à Amsterdam, et le public passant est majoritairement soit indifferent soit sympatisant, les actes hostiles du public sont rares contrairement à l'hostilité constante des autorités qui abusent de l'accusation d'antisémitisme.
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"la communauté internationale" est un abus de language quand en fait on veut dire les US et l'Europe occidentale. et pas plus que dans le Sud global il n'y a ni une homogénéité d'opinion, ni les positions des dirigeants refletent les celles des citoyens. Par ex, alors que notre gvt est fortement pro Israel, il y a quotidiennement des actions de soutiens aux Palestiniens à Amsterdam, et le public passant est majoritairement soit indifferent soit sympatisant, les actes hostiles du public sont rares contrairement à l'hostilité constante des autorités qui abusent de l'accusation d'antisémitisme.
Phil-Adam
19 h 47, le 05 septembre 2024
Nili Kupfer Naouri est une avocate française poursuivie pour incitation au génocide. Il n'y a pas un Israélien sur mille qui sait qui est cette personne, et pas un Israélien sur dix mille qui partage ses opinons de terroriste fascisante. Quid des extrémistes de son genre au Liban ?
Stephane Juffa
09 h 00, le 05 septembre 2024
Pour compléter le commentaire précédent, je rappelle que selon la détestable rhétorique de Nili Kupfer Naouri, "il n'y a pas de civil innocent à Gaza" (ou ailleurs en Palestine), que même les bébés doivent être éliminés parce qu'ils sont terroristes. Et aussi que pour le gouvernement israélien, les Palestiniens ne sont rien de plus que des "animaux". Voilà l'état que défend l'occident, en continuant à soutenir "l'armée la plus morale du monde"! (au risque de choquer les commentateurs sionistes de l'OLJ)
Politiquement incorrect(e)
19 h 38, le 04 septembre 2024
Pour une certaine categorie d'Israeliens, le simple fait d'etre Palestinien fait de vous un terroriste.
Dans la meme logique abjecte, les enfants Palestiniens sont tous des terroristes en puissance.
Michel Trad
17 h 33, le 04 septembre 2024
Un homme, une femme, un adolescent de 13 ans , pourrait être armé d’un Kalashnikov; ce n’est pas une raison de tirer sur tout homme, femme, adolescent, qui marche ou qui joue dans la rue. Ces gosses n’étaient pas armés .
Hacker Marilyn
17 h 16, le 04 septembre 2024
"Un enfant n’est pas censé se prendre une balle", ni en tirer !! On a vu des gamins de 12 ans armés de Kalashnikovs enrôlés dans les organisations terroristes palestiniennes, or une balle de mitraillette tirée par un adolescent tue aussi bien qu'une autre tirée par un terroriste de 30 ans. Un individu armé n'a pas d'âge, c'est un individu armé. Ceux qui sont pleinement responsables de leurs blessures sont ceux qui les enrôlent sans vergogne. Il s'agit évidemment d'un crime de guerre. Un de plus.
Stephane Juffa
16 h 54, le 04 septembre 2024
Pour la "communauté internationale" les morts n'ont pas tous la même valeur et la justice est à deux vitesses.
"la communauté internationale" est un abus de language quand en fait on veut dire les US et l'Europe occidentale. et pas plus que dans le Sud global il n'y a ni une homogénéité d'opinion, ni les positions des dirigeants refletent les celles des citoyens. Par ex, alors que notre gvt est fortement pro Israel, il y a quotidiennement des actions de soutiens aux Palestiniens à Amsterdam, et le public passant est majoritairement soit indifferent soit sympatisant, les actes hostiles du public sont rares contrairement à l'hostilité constante des autorités qui abusent de l'accusation d'antisémitisme.
19 h 47, le 05 septembre 2024