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Liban

La YASA : Appliquer avec fermeté et sans exception le code de la route

Une des campagnes publicitaires chocs de YASA en faveur du port de la ceinture.

Face à l’augmentation notoire des victimes d’accidents de la route au Liban, et en prévision de la nuit du Nouvel An qui est souvent particulièrement dangereuse, la YASA a lancé hier un cri d’alarme pour davantage de fermeté dans l’application du code de la route. « La YASA espère que ses sombres prévisions concernant une augmentation de 20 % du taux de victimes d’accidents au Liban durant l’année 2013, en raison du chaos ambiant, ne se réaliseront pas, déclare l’association dans un communiqué. Pour cela, nous considérons qu’un engagement en faveur du respect du code de la route est un devoir national. Le non-respect de la loi est, selon nous, une des causes principales de morts gratuites : en effet, 14 % seulement des conducteurs et des passagers utilisent la ceinture de sécurité dans les places avant, et 12 % seulement à l’arrière, alors que 24 % seulement des motards portent le casque. »
L’association a pointé du doigt l’application fragmentaire du code de la route, et les exceptions qui touchent les touristes étrangers (venant de pays qui imposent aux Libanais comme aux autres le respect de leur code de la route), les participants à des cérémonies politiques, partisanes ou sportives (beaucoup de blessés et de tués sont tombés dans des accidents impliquant des bus trop chargés), et surtout l’interruption de l’application des lois durant les fêtes.
La YASA a réitéré sa demande de création d’une unité spéciale pour la gestion du trafic au sein de la direction générale des Forces de sécurité intérieure (FSI), en conformité avec l’un des articles du nouveau code de la route (adopté en octobre dernier). L’association a également revendiqué la mise en place d’un mécanisme qui permette l’application rapide du nouveau code de la route, dans un délai qui ne dépasse pas une année. Enfin, elle a rappelé qu’il est nécessaire d’appliquer les lois « sans exceptions, à l’encontre de tous les automobilistes, de manière ferme et discontinue, par les FSI et par la police municipale ».

Un texte « qu’il faut modifier »
Comme s’il répondait directement aux arguments de la YASA et d’autres associations intéressées par la sécurité routière, Ibrahim Sarini, président du syndicat des camions-citernes, a annoncé que son syndicat « rejette beaucoup d’articles parus dans le nouveau code de la route ».
Sarini a espéré que « des modifications seront apportées rapidement à ce texte, dans l’élaboration duquel les syndicats de chauffeurs routiers n’ont pas eu leur mot à dire ». Il a rappelé qu’une entente avait été trouvée avec le ministre des Travaux publics et des Transports, Ghazi Aridi, pour « geler l’application du nouveau code jusqu’à ce que les articles qui imposent des amendes supplémentaires aux chauffeurs de camions-citernes soient annulés, parce qu’ils constituent un fardeau pour ces chauffeurs ». Sarini a estimé que « les chargements maximums peuvent être imposés aux propriétaires de nouveaux camions, mais pas aux anciens ». Logique, non ?

Mesures à Maameltein
Sur un autre plan, la direction générale des FSI a annoncé que des mesures spéciales seront prises lors du réveillon du Nouvel An sur la route côtière de Maameltein (Kesrouan), en raison de l’embouteillage que connaît traditionnellement cette région durant les fêtes. Ainsi, du 31 décembre à 20h et jusqu’au 1er janvier à 5h, il sera interdit, pour les voitures venant de Beyrouth, d’emprunter la route côtière de Maameltein par la voie du pont de Fouad Chéhab (Jounieh). Il faudra, en revanche, prendre le pont du Casino du Liban à partir de l’autoroute et revenir vers Maameltein par la bifurcation de Tabarja. Les automobilistes sont priés de respecter ces consignes et de se plier aux directives des agents de l’ordre.

 

Pour mémoire:

Charbel suggère de suspendre certains articles du nouveau code de la route

 

Le nouveau code de la route laisse espérer une amélioration de la sécurité des usagers

 

Hécatombe sur les routes libanaises : 20 morts en trois jours

Face à l’augmentation notoire des victimes d’accidents de la route au Liban, et en prévision de la nuit du Nouvel An qui est souvent particulièrement dangereuse, la YASA a lancé hier un cri d’alarme pour davantage de fermeté dans l’application du code de la route. « La YASA espère que ses sombres prévisions concernant une augmentation de 20 % du taux de victimes d’accidents au...

commentaires (4)

Mais OUI bien sûûûr !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

07 h 21, le 29 décembre 2012

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Commentaires (4)

  • Mais OUI bien sûûûr !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    07 h 21, le 29 décembre 2012

  • Hal mouwél same3na ktir...

    SAKR LEBNAN

    05 h 08, le 29 décembre 2012

  • Ben voyons c'est au minimum une logique à exporter ...! que les camions anciens surchargés au maximum fraudent ...pour permettre au nouveaux camions surchargés de payer les amendes maximum...! il est reconnu d'ailleurs partout dans le monde que les camions anciens polluent moins et sont plus résistants aux surcharges que les nouveaux.... les routes moins et ouvrages moins....

    M.V.

    02 h 46, le 29 décembre 2012

  • Un code de la route au Liban!!!!!!!!!!! Mais vous rigolez, je suppose. Existe-t-il ? Est-ce que quelqu’un le connait ? Est-ce que la police, les gendarmes et le peuple l’ont-ils jamais appris ? Commencez par donner des cours chaque jour à la télévision et dans les journaux et ensuite pour pourrez verbaliser le peuple ignare, égoïste, criminel qui circulent sur ces routes. N’en parlons pas des chauffeurs de bus qui roulent vite avec un téléphone portable à la main et la jeune fille assise à sa droite avec qui il fait la causette. Des conducteurs brulent les feux rouges et la police regarde mais donner un PV pour stationnement ils sont très forts les chers policiers. Ils m’ont dit avoir peur de se faire tabasser par le conducteur…. C’est beau la loi au Liban, elle n’est faite que pour l’innocent et le faible.

    Georges Daniele

    00 h 18, le 29 décembre 2012

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