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Liban - Causerie

Pour en finir avec la violence contre les femmes

La femme a été au centre des discussions, hier, au siège de l’Escwa à Beyrouth. « La violence envers les femmes » est le thème choisi par les Nations unies cette année et figure parmi les grandes priorités d’ONU Femmes.


La table ronde consacrée aux femmes était présidée par Nadim Khoury, le secrétaire exécutif adjoint de l’Escwa, Samira Atallah, la directrice du centre pour les femmes au sein de l’organisme, Abdallah al-Dardari, l’économiste de l’Escwa, Wafa Dika Hamzeh, l’ancienne ministre, Anne Massagee, la directrice adjointe pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord au centre de la justice transitionnelle, et Zoya Rouhana, la directrice de Stop à la violence et à la discrimination.
Un appel a été lancé par l’Escwa, en ce 8 mars, pour protester contre les violences infligées aux femmes, une des violations des droits de la personne humaine la plus répandue dans le monde. Cette initiative a eu lieu alors que l’ONU a proclamé l’année 2013 comme étant celle des actions concrètes pour « éliminer et prévenir toutes formes de violences envers les femmes ». 58 personnalités arabes de différents courants et pensées ont signé cette pétition en prenant compte l’ampleur des défis rencontrés par les femmes, surtout à l’aune des différents printemps qui ont secoué la région. Par cet acte, les signataires ont condamné ce phénomène aux conséquences négatives non seulement sur la femme, mais sur l’ensemble de la communauté. Ils reconnaissent aussi le droit pour la femme de vivre en sécurité et de participer à tous les aspects de la vie active.
Si les gouvernements ont tendance à condamner officiellement les violences en tout genre envers les femmes, il s’avère qu’il reste toutefois difficile de dresser un bilan précis. Plusieurs critères sont à prendre en compte : le respect des traditions, la peur, la honte ou encore le manque de confiance dans le système juridique. Ces violences se traduisent sous plusieurs formes comme la violence conjugale, le mariage des mineurs, le viol, l’excision, ou le trafic humain.
L’État, seul, ne peut mettre fin aux violences envers les femmes. Il s’agit aussi du peuple et surtout de l’individu. Y mettre fin dépend aussi du courage de ces femmes et de ces fillettes, victimes chaque jour d’une quelconque violence, mais aussi du soutien des hommes à leurs initiatives et leur volonté de mettre la lumière sur ce fléau.

 

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