Le tribunal militaire a condamné lundi le lieutenant Mohammad Hassan Tlass, 30 ans, un déserteur de l’armée syrienne ayant rejoint l’Armée syrienne libre, à deux mois de prison et une amende de 100 000 livres libanaises, a indiqué hier l’association des droits de l’homme Life. Le tribunal a également ordonné son extradition vers Damas, où ce dernier risque la mort s’il est effectivement remis aux autorités de son pays, a noté Life. Le militaire serait bientôt transféré au siège de la Sûreté dans la Békaa pour être livré aux autorités syriennes, note l’ONG.
L’association a indiqué que ce cas est une preuve que les autorités sécuritaires libanaises continuent de collaborer avec le régime syrien au sujet de l’extradition de réfugiés, en dépit de leurs promesses faites à la communauté internationale. Il s’agit surtout d’une violation flagrante de l’article 3 de la Convention sur la lutte contre la torture, signée par le Liban, a noté Life, qui a appelé les autorités libanaises à ne pas envoyer l’homme à une mort assurée en le livrant au régime syrien, et la communauté internationale à faire pression pour empêcher un tel crime contre l’humanité d’être commis.
Le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, a de son côté indiqué à l’AFP que « le gouvernement libanais a pris la décision d’examiner chaque cas d’extradition lorsque la personne en question risque la prison ou la mort ». « En général, elles ne sont pas extradées », a-t-il ajouté.
L’association a indiqué que ce cas est une preuve que les autorités sécuritaires libanaises continuent de collaborer avec le régime syrien au sujet de l’extradition de réfugiés, en dépit de leurs promesses faites à la communauté internationale. Il s’agit surtout d’une violation flagrante de l’article 3 de la Convention sur la lutte contre la torture, signée par le Liban, a noté Life, qui a appelé les autorités libanaises à ne pas envoyer l’homme à une mort assurée en le livrant au régime syrien, et la communauté internationale à faire pression pour empêcher un tel crime contre l’humanité d’être commis.
Le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, a de son côté indiqué à l’AFP que « le gouvernement libanais a pris la décision d’examiner chaque cas d’extradition lorsque la personne en question risque la prison ou la mort ». « En général, elles ne sont pas extradées », a-t-il ajouté.
Le tribunal militaire a condamné lundi le lieutenant Mohammad Hassan Tlass, 30 ans, un déserteur de l’armée syrienne ayant rejoint l’Armée syrienne libre, à deux mois de prison et une amende de 100 000 livres libanaises, a indiqué hier l’association des droits de l’homme Life. Le tribunal a également ordonné son extradition vers Damas, où ce dernier risque la mort s’il est...
commentaires (2)
On dit asl pour atténuer le fait que c'est un déserteur, mercenaire venu au Liban pour nous déstabiliser, qu'il soit rendu à son pays d'origine pour être juger par des tribunaux plus compétents que les nôtres, et que cela serve d'exemple aux autres qui auraient envi de trouver refuge auprès de notre pays.
Jaber Kamel
06 h 17, le 07 février 2013