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Liban - L’éclairage

Les révélations se multiplient sur une prochaine déflagration au Liban

Les informations qui ont filtré sur la teneur de l’enquête menée auprès de Michel Samaha et les premiers éléments qui en ressortent prouvent que l’opération dont il avait la charge visait principalement à déstabiliser la scène libanaise en créant une nouvelle dynamique négative qui inquiéterait les gouvernements arabes et occidentaux et allégerait par ailleurs la pression internationale sur la Syrie.
L’affaire Samaha s’est révélée de manière concomitante à la circulation d’informations sur une prochaine explosion de la situation au Liban contre laquelle préviennent et mettent en garde des sources occidentales et arabes, qui précisent même que le début de l’explosion coïnciderait avec la visite du pape dans la région et au Liban.
Porteur d’un message sur la coexistence des religions, le pape qui prononcera son discours à partir de Beyrouth devra citer le Liban comme exemple illustrant le dialogue interreligieux. C’est précisément pour démonter cet exemple et porter atteinte à la stabilité du Liban qu’il a été décidé, régionalement, de provoquer une déflagration au pays du Cèdre. L’objectif étant de toute évidence d’alimenter des affrontements communautaires et religieux pour prouver notamment que la coexistence n’est pas possible et démontrer de la même manière la nécessité de la présence de régimes autoritaires, seuls, selon les comploteurs, capables de contrôler la situation et de brider l’extrémisme.
Selon un responsable politique, le choix du Liban-Nord est symbolique à plus d’une point d’un vue notamment pour sa proximité avec la Syrie. D’ailleurs, ajoute cette source, les tentatives entreprises pour ébranler le Akkar ont commencé depuis plus d’un an, depuis pratiquement le début de la révolution syrienne. Ainsi, les troubles qui agitent cette région n’ont fait que profiter au régime syrien qui a fait en sorte que les localités frontalières du Nord ne servent pas de base arrière pour l’opposition syrienne. Sur le plan politique, la Syrie de Bachar tente d’utiliser une fois de plus la carte de l’instabilité pour se repositionner dans le cadre d’une mission régionale en tant que régime garant de la stabilité notamment au Liban, un territoire de prédilection sur lequel elle avait perdu son emprise, ainsi que sur l’Irak, et sur la carte palestinienne.
Toujours au plan des répercussions de la crise syrienne, des diplomates occidentaux ont exprimé leurs craintes de l’afflux des familles palestiniennes au Liban qui fuient la violence en Syrie. Leur peur est principalement justifiée par la présence parmi eux de certains éléments d’el-Qaëda qui auraient trouvé refuge à Aïn el-Héloué, un camp extrêmement dense déjà et qui ne peut plus contenir des réfugiés de ce poids. Certaines familles se seraient même dirigées vers le camp de Bourj Brajneh, ce qui n’a pas manqué de susciter les appréhensions du Hezbollah, qui craint que les nouveaux venus ne soient investis de missions douteuses.
Côté libanais officiel, on affirme que les responsables sont informés de ces plans, et que les services de sécurité libanais coordonnent étroitement leurs actions avec les services arabes et occidentaux, dans le cadre d’un échange d’informations fructueux et d’une surveillance étroite des mouvements des groupes salafistes.
Selon un responsable sécuritaire, les services de l’ordre sont à l’affût de la moindre opération, ce qui explique qu’elles ont réussi à traquer les mouvements de Michel Samaha, qui seront d’ailleurs révélés plus en détail à l’opinion publique dans les prochains jours. Selon un ministre, le dossier de Michel Samaha fera probablement boule de neige en ouvrant la voie à d’autres dossiers tout aussi dangereux et délicats, dont celui du Tribunal spécial pour le Liban.
Les informations qui ont filtré sur la teneur de l’enquête menée auprès de Michel Samaha et les premiers éléments qui en ressortent prouvent que l’opération dont il avait la charge visait principalement à déstabiliser la scène libanaise en créant une nouvelle dynamique négative qui inquiéterait les gouvernements arabes et occidentaux et allégerait par ailleurs la pression...

commentaires (5)

Bien que j'avais parlé, il y a des jours, de mercenaires contre mercenaires en Syrie, je tiens à DÉNIGRER les dires de mon analyse, car la clarifications vint de la bouche même du porte parole syrien, Monsieur Mokdassi, que je viens d'entendre à la TV, car j'étais en voyage, et qui, en parlant des armes chimiques et biologiques avait dit : Nous garantissons que ces armes ne seraient jamais employées contre notre peuple insurgé quoi qu'il arrive à l'intérieur de la Syrie, elles le seraient uniquement s'il y a des interventions étrangères. __ Donc, où sont les groupes imaginaires de terroristes de la Qaëda et autres ? Les INSURGÉS sont uniquement DES SYRIENS !

SAKR LEBNAN

07 h 41, le 12 août 2012

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Commentaires (5)

  • Bien que j'avais parlé, il y a des jours, de mercenaires contre mercenaires en Syrie, je tiens à DÉNIGRER les dires de mon analyse, car la clarifications vint de la bouche même du porte parole syrien, Monsieur Mokdassi, que je viens d'entendre à la TV, car j'étais en voyage, et qui, en parlant des armes chimiques et biologiques avait dit : Nous garantissons que ces armes ne seraient jamais employées contre notre peuple insurgé quoi qu'il arrive à l'intérieur de la Syrie, elles le seraient uniquement s'il y a des interventions étrangères. __ Donc, où sont les groupes imaginaires de terroristes de la Qaëda et autres ? Les INSURGÉS sont uniquement DES SYRIENS !

    SAKR LEBNAN

    07 h 41, le 12 août 2012

  • Lire dans ma réaction le premier mot de la septième ligne : MARTYR... Merci.

    SAKR LEBNAN

    02 h 10, le 12 août 2012

  • Il faut se rendre à l'évidence : La conflagration monstre et hors contrôle en Syrie a de plus en plus des répercussions fatales et presque incontrôlables au Liban. Dans ces conditions, il faudrait que présidence de la République, gouvernement et autorités rteligieuses étudient sérieusement avec le Vatican s'il ne convient pas d'ajourner la visite du pape au Liban le mois prochain.

    Halim Abou Chacra

    03 h 46, le 11 août 2012

  • Il est uniquement au pouvoir des Libanais de laisser exploser une telle catastrophe ou de la couper court à la racine. Un TEL aurait pu causer une guerre civile, entre Sunnites et Chiites, comme entre Chrétiens et les autres communautés. LE HEZBOLLAH doit montrer une Grande Responsibilité et ne pas accepter ou laisser des TIERS VENDUS l'entraîner LÀ où exactement des puissances étrangères VEULENT l'entraîner. Le SAYED est un Homme très Intelligent et Responsable, et je lui demande, au NOM DE SON FILS MARTYRE, malgré les engagements qu'Il peut avoir, de FAIRE RÉUSSIR LE DIALOGUE !!! et SAUVER CE PAYS qui a tant souffert et souffre encore. Je demande la même chose à TOUS les AUTRES aussi, et spécialement au Hakim. Appuyez "TOUS " l'Armée et les FSI, désengagez-vous de vos appartenances, " TOUS " DIALOGUEZ IMMÉDIATEMENT, le temps court à vitesse astronomique, chaque jour approche ce pays un peu plus d'une déflagration VOULUE, et sûrement PROGRAMMÉE, par les ENNEMIS de ce Pays. ENTENDEZ-VOUS, mille solutions sont possibles. POUR UNE FOIS SOYEZ TOUS LIBANAIS ! Ne soyez pas les FOSSOYEURS de votre PATRIE... J'espère que l'écho de ma voix ne bute pas contre des MURS !

    SAKR LEBNAN

    02 h 57, le 11 août 2012

  • Faudra bien choisir notre éhéancier ...ou l'on a le courage d'ouvrir la boîte de Pandore ...ou l'on enlève la soupape de sécurité de la cocotte minute libanaise... tous les jours un peu plus sous pression.... ou , doit on , en finalité se poser la sage question : est ce bien le moment de rajouter de l'huile vaticane sur le feu ?

    M.V.

    01 h 31, le 11 août 2012

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