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Liban

Décès du chef du Conseil spirituel druze, cheikh Abou Mohammad Jawad Walieddine

Des femmes druzes pleurant le chef du Conseil spirituel, cheikh Abou Mohammad Jawad Walieddine, décédé hier à l’âge de 96 ans. Photo Mohammad Assaker/AFP

La communauté druze a perdu hier le chef du Conseil spirituel, cheikh Abou Mohammad Jawad Walieddine, décédé à l’âge de 96 ans. Les obsèques auront lieu aujourd’hui, samedi, à 15h, à Baakline, dans le Chouf. Les condoléances seront reçues à la Maison de Baakline à partir de demain, dimanche, et jusqu’au dimanche 6 mai, de 11h à 19h.
Né en 1916 à Baakline, cheikh Walieddine est depuis 1988 la première autorité de référence spirituelle de la communauté druze. Il était connu pour son « équité », son « dévouement pour le travail », sa « piété », sa « modestie » et ses « prises de position nationales » en faveur de « la dignité », de « l’entente » et de « la coexistence ».
Suite à l’annonce du décès du cheikh Walieddine, les hommages se sont multipliés. Le président du Conseil spirituel supérieur de la communauté druze, cheikh Nasreddine al-Gharib, a ainsi salué la mémoire d’une « grande figure » de la religion « qui a fait de la religion druze une voie et une source de vérité, de fidélité et de sacrifice ».
Le ministre du Tourisme, Fadi Abboud, a noté que le décès du cheikh Walieddine constitue « une grande perte pour le Liban et la communauté druze ». De son côté, le ministre du Travail, Sélim Jreissati, a appelé « les Libanais à imiter l’exemple du grand disparu dans l’intérêt du Liban et de l’homme ». Le député Nehmé Tohmé a pour sa part salué la mémoire d’un homme qui a joué « un rôle dans la consolidation de la réconciliation dans la Montagne ».
Le député Anouar el-Khalil a estimé qu’avec le décès du cheikh Walieddine, le monde arabe « a perdu une référence de la pensée druze ». Il a également rendu hommage à un homme qui avait toujours appelé « à l’unité de la pensée éclairée » et « à l’unité entre les druzes, comme point de départ de l’unité de tous les Libanais, surtout les musulmans ». Cheikh Walieddine « a toujours estimé que le salut et la force du Liban résident dans son unité et dans la solidarité du peuple face aux dangers », a ajouté M. Khalil.
L’ancien ministre et chef du Parti démocratique libanais, Talal Arslan, a rendu hommage à « un symbole de la chasteté, de la sagesse et de l’unité », et à « un symbole toujours présent », œuvrant en faveur « de la communauté et du pays ». M. Arslan a appelé les druzes à « respecter l’héritage » du cheikh Walieddine et « suivre la voie qu’il a dessinée ».
Pour l’ancien ministre Wi’am Wahhab, le décès du cheikh Walieddine est une « perte pour les druzes du Liban et de la région ».
L’ancien Premier ministre, Saad Hariri, a souligné que « le Liban a perdu une grande figure de croyant et d’ascète », et un « homme qui a œuvré en faveur de l’unité du Liban et de son peuple ». M. Hariri est entré en contact par téléphone avec le chef du Front de lutte nationale, Walid Joumblatt, pour lui présenter ses condoléances. M. Joumblatt a également reçu des appels du chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, qui a également présenté ses condoléances à l’ancien ministre Talal Arslan, du chef du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, et du chef du Conseil national syrien, Burhan Ghalioun.
Le Parti syrien national social (PSNS) a enfin souligné qu’avec le décès du cheikh Walieddine, « le Liban a perdu un cheikh auguste, un homme courageux et une grande personnalité ».
La communauté druze a perdu hier le chef du Conseil spirituel, cheikh Abou Mohammad Jawad Walieddine, décédé à l’âge de 96 ans. Les obsèques auront lieu aujourd’hui, samedi, à 15h, à Baakline, dans le Chouf. Les condoléances seront reçues à la Maison de Baakline à partir de demain, dimanche, et jusqu’au dimanche 6 mai, de 11h à 19h.Né en 1916 à Baakline, cheikh Walieddine...

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