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La Libanaise Rania Bou Kheir remporte le prix scientifique de la Francophonie

Le prix scientifique de la Francophonie vient d’être attribué à la jeune chercheuse Rania Bou Kheir, par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).

Rania Bou Kheir a été félicitée par le président de la République, Michel Sleiman, pour l’obtention de son prix.

Elle est grande et brune. Ses yeux marron sont soulignés d’un trait de turquoise. Sur son visage, un large sourire s’affiche. Rania Bou Kheir, docteur et enseignante-chercheuse à l’Université libanaise, vient de se voir attribuer le prix de la Francophonie pour les jeunes chercheurs, option sciences et médecine, ainsi qu’une bourse de 9 000 euros (environ 12 500 dollars) pour la qualité de ses travaux en « télédétection et sciences environnementales ».
Tous les deux ans, depuis 2003, l’AUF récompense des chercheurs issus de 90 pays francophones. Le but affiché de ce prix est de permettre la reconnaissance du ou de la lauréat(e) sur les cinq continents. « Ce prix représente un certificat d’excellence dans le domaine de la recherche scientifique », avance Rania Bou Kheir, ravie.
Cette année, ils étaient une vingtaine à se présenter au prix AUF option sciences et médecine. « C’est souvent des jeunes gens du Nord qui remportent ce prix. Une fois n’est pas coutume, cette année c’est une femme du Sud ! » se réjouit Khalef Boulkroune du bureau de l’AUF, basée à Paris.

Cuisine et matière grise
 Bien entendu, les chercheurs récompensés par l’AUF sont triés sur le volet. Il faut avoir moins de 45 ans et être titulaire d’un doctorat, sans oublier une carrière scientifique remarquable. Toutes ces conditions, le docteur Rania Bou Kheir les a et bien plus encore quand on lit son curriculum vitae pour le moins fourni.
Depuis que Rania a débuté sa carrière universitaire, elle a eu l’occasion de prouver à plusieurs reprises qu’une femme scientifique est aussi performante qu’un homme. « On pense encore trop souvent que les femmes sont bonnes à être à la cuisine. C’est dommage de se priver de 50 % de matière grise », s’insurge la lauréate 2011. Cette femme qui a su imposer son travail face à des hommes parfois réticents de la voir réussir affirme à 38 ans que « (sa) priorité reste la recherche ». « J’ai fait beaucoup d’études, j’ai donné des cours en Europe, j’ai une habilitation à diriger des recherches (HDR) en France... Mais tout cela, je l’ai obtenu par le travail », confie Rania qui affirme travailler une dizaine d’heures par jour, week-end inclus.
Lors du 50e anniversaire de l’Agence universitaire de la francophonie à Paris en décembre, le conseil scientifique remettra le prix à Rania Bou Kheir ainsi qu’à Oualid Hamdoui de l’université d’Annaba (Algérie). Les deux gagnants deviendront par la même occasion des experts de l’AUF. De quoi remplir un peu plus l’agenda serré de la Libanaise.
Elle est grande et brune. Ses yeux marron sont soulignés d’un trait de turquoise. Sur son visage, un large sourire s’affiche. Rania Bou Kheir, docteur et enseignante-chercheuse à l’Université libanaise, vient de se voir attribuer le prix de la Francophonie pour les jeunes chercheurs, option sciences et médecine, ainsi qu’une bourse de 9 000 euros (environ 12 500 dollars) pour la...

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