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Liban - Liban

« Par où commencer ? », ou le b.a.-ba de la santé mentale

« Par où commencer ? » est un documentaire réalisé par Carole Mansour pour le compte de Médecins sans frontières sur la santé mentale au Liban.
Des spécialistes de la santé mentale, ainsi que des malades et leurs proches témoignent dans le documentaire Par où commencer?, réalisé par Carole Mansour pour Médecins sans frontières. Ce film de 36 minutes dresse un état des lieux de la santé mentale au Liban, une sorte de b.a.-ba destiné à tous ceux qui ne connaissent pas les périples des maladies mentales et les parcours des malades.
Sous le grand chapitre des maladies mentales, le film regroupe notamment la dépression nerveuse, les troubles de l’anxiété, la schizophrénie, la trisomie 21, l’autisme...
Les spécialistes interviewés parlent du coût des médicaments et des soins, de la méconnaissance des maladies par les patients et leurs proches, et de la marginalisation des malades.
On apprend qu’au Liban il n’existe que trois hôpitaux psychiatriques alors que le premier hôpital connu sous le nom de Assfouriyé, construit au XIXe siècle, était le premier du Moyen-Orient. Il avait fermé ses portes durant les années quatre-vingts. Les malades y vivaient sans être enfermés.
Les patients, la plupart à visage découvert, parlent de leurs diverses maladies. Il y a des cas lourds et d’autres plus légers... Ils parlent de leurs symptômes, des médicaments qu’ils prennent et qu’ils sont obligés de changer parfois, de la réaction de leur entourage, des maladies qui prennent du temps à guérir ou qui ne guérissent jamais...
Il y a aussi les proches des malades qui ont droit à la parole. Une femme se penche sur la situation de son frère schizophrène, qui souffre de diverses autres maladies physiques et qui a été récemment refusé par la quasi-totalité des institutions au Liban, et ce, après avoir passé, entre autres, 29 ans dans un hôpital psychiatrique. Deux mères parlent de leurs enfants: une fille trisomique cachée durant 7 ans parce que la famille ne pouvait pas accepter le regard de la société et un fils autiste dont la mère a compris qu’il ne sera jamais comme les autres enfants.
Le documentaire fournit quelques chiffres: 17% des Libanais souffrent de maladies mentales variées, 49% vivent avec les séquelles de chocs psychologiques dus à la guerre. Au Liban, 70% des dépressions nerveuses et 50% des troubles de l’humeur ne sont pas traités.
L’importance de ce film réside surtout dans le fait qu’il aide à rendre peut-être les maladies mentales moins taboues. Il les présente simplement au spectateur, dressant un état des lieux de la santé mentale au Liban.
La réalisatrice du documentaire, Carole Mansour, qui a à son actif plusieurs films, documentaires et courts-métrages, et qui effectue un travail de création et de production auprès de diverses agences onusiennes et organisations non gouvernementales, a souligné dans un entretien avec L’Orient-Le Jour qu’elle a voulu mettre l’accent dans son film sur les histoires des personnes touchées par la maladie, présentant leur quotidien. «Je n’ai pas présenté un rapport scientifique ou médical, mais juste un vécu, des vies qui se transforment à cause de la maladie» dit-elle.
Pour son documentaire, elle a effectué sa propre recherche, mais elle a aussi parlé avec des spécialistes travaillant auprès de Médecins sans frontière et des patients bénéficiant du soutien de l’association suisse.
Fatima Azzet, responsable de la communication de Médecins sans frontières au Moyen-Orient, a expliqué de son côté qu’au Liban, l’association intervient dans le cadre de deux projets relatifs à la santé mentale. Des centres ont été mis en place, l’un desservant la zone de Bourj el-Barajneh et son camp palestinien, et l’autre situé à Aïn el-Héloué, à Saïda. Ces facilités communautaires sont fréquentées aussi bien par des Libanais que par des réfugiés palestiniens. Médecins sans frontière pourrait dans les mois à venir mettre en place une unité communautaire spécialisée dans la santé mentale au Liban-Nord.
À travers ce documentaire, l’association suisse a voulu présenter la santé mentale au public libanais et le sensibiliser au dossier.
Des spécialistes de la santé mentale, ainsi que des malades et leurs proches témoignent dans le documentaire Par où commencer?, réalisé par Carole Mansour pour Médecins sans frontières. Ce film de 36 minutes dresse un état des lieux de la santé mentale au Liban, une sorte de b.a.-ba destiné à tous ceux qui ne connaissent pas les périples des maladies mentales et les parcours des...

commentaires (1)

Madame Patricia Khoder, vous avez choisi à analyser un thème bien de nos jours. Mais ces maladies mentales : dépression nerveuse "moi je dirai la névrose plutôt", les troubles de l'anxiété " moi je l'appellerai les troubles mentaux tout court", et surtout la schizophrénie sont l'apanage, l'embellissement de nos Grands Élus. Rien qu'à les voir et les entendre se pavaner on en est convaincu. Quand au commun des Libanais, toutes ces maladies disparaîtraient quand disparaitront les polichinelleries des Élus qui la leur casse tellement, et que l'insécurité et la peur de demain disparaîtront à leur tour. Anastase Tsiris

Anastase Tsiris

02 h 30, le 21 octobre 2011

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Commentaires (1)

  • Madame Patricia Khoder, vous avez choisi à analyser un thème bien de nos jours. Mais ces maladies mentales : dépression nerveuse "moi je dirai la névrose plutôt", les troubles de l'anxiété " moi je l'appellerai les troubles mentaux tout court", et surtout la schizophrénie sont l'apanage, l'embellissement de nos Grands Élus. Rien qu'à les voir et les entendre se pavaner on en est convaincu. Quand au commun des Libanais, toutes ces maladies disparaîtraient quand disparaitront les polichinelleries des Élus qui la leur casse tellement, et que l'insécurité et la peur de demain disparaîtront à leur tour. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    02 h 30, le 21 octobre 2011

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