Candidate à l’investiture républicaine aux États-Unis, Michele Bachmann s’est posé tout récemment la question à l’occasion d’un meeting dans l’Iowa. Le pays en question, c’est Cuba, qui « accueillerait une base du Hezbollah ».
« Il y a des rapports qui sont sortis, selon lesquels Cuba collabore avec une autre organisation terroriste appelée Hezbollah », a-t-elle déclaré, faisant référence à une information parue le mois dernier dans le quotidien italien Corriere della Sera, et reprise depuis par des blogs conservateurs aux États-Unis. D’après le journal italien, la base du Hezbollah à Cuba viserait à lui permettre d’atteindre des cibles israéliennes en Amérique latine et de venger la mort de Imad Moghniyé, responsable du parti chiite tué en février 2008 dans l’explosion d’une voiture piégée à Damas.
Le quotidien israélien Yedioth Aharonot enfonce le clou, affirmant que « trois membres du parti chiite seraient déjà arrivés à Cuba pour y établir une cellule terroriste ». L’opération baptisée « L’affaire caribéenne » serait dirigée par Talal Hamia, spécialiste des opérations secrètes, et bénéficierait d’un budget de 1,5 million de dollars.
Cette information a été uniquement reprise par les médias américains et israéliens et n’a été confirmée par pesonne.
Il est à noter que la présence du Hezbollah en Amérique du Sud se serait renforcée ces dernières années, notamment depuis l’arrivée au pouvoir au Venezuela de Hugo Chavez, antiaméricain et allié de l’Iran. Une enquête menée par Telemundo, la seconde chaîne de télévision en langue espagnole des États-Unis, et NBC News a mis en évidence les détails d’un vaste réseau de contrebande dirigé par le Hezbollah en Amérique du Sud, dans la région dite des Trois-Frontières, entre le Paraguay, le Brésil et l’Argentine.
Edward Luttwak, un expert antiterroriste pour le Pentagon’s National Security Study Group, décrit cette zone des Trois-Frontières comme la base la plus importante pour le Hezbollah hors du Liban lui-même, le repère « d’une communauté de fanatiques dangereux qui envoient leur argent pour soutenir financièrement le Hezbollah. »
commentaires (10)
Après la salsa cubaine, voilà qu'on veut nous envoyer la samba brésilienne au sud. Là ,si c'est le cas, le sud va être à la fête permanente, zut! le hezb , vous ne pourriez pas laisser la vente libre de la cachasa et du cuba libre, los mujeres arrivas......
Jaber Kamel
23 h 32, le 29 septembre 2011