Le ministre Nahas a notamment souligné dans ce cadre qu'Israël est l'un des pays les plus avancés au monde en matière de télécoms et de déchiffrage des communications. « Dans un pays qui fait face à une politique d'agression (de la part d'Israël), il n'est pas concevable d'envisager le secteur des télécoms sous l'angle purement commercial, a déclaré M. Nahas. Il s'agit d'un secteur qui revêt un aspect technique et sécuritaire et il faut le traiter en conséquence. »
Pour sa part, le député hezbollahi Hassan Fadlallah a affirmé que « l'ennemi (israélien) est parvenu à mettre en place des lignes secrètes (...) dans les téléphones portables de membres de la résistance » (le Hezbollah). « À l'issue d'une longue et complexe enquête (...) il a été établi que trois membres de la résistance utilisaient des téléphones portables locaux qui leur ont été vendus » après avoir été piratés par un Libanais espionnant pour le compte d'Israël, a ajouté M. Fadlallah.
Selon lui, le Hezbollah et les services de renseignements militaires ont découvert l'affaire après que la police se fut focalisée sur trois membres du parti chiite suspectés de travailler pour Israël. « Ces trois hommes ne sont en fait que des victimes du piratage israélien », a affirmé M. Fadlallah.
Un expert du ministère des Télécoms a indiqué, lors de la conférence de presse, qu'une telle infiltration signifiait qu'Israël pouvait envoyer des SMS et d'autres informations via ces téléphones.
Cette déclaration survient après que la télévision publique canadienne CBC eut fait état lundi de la découverte, par des enquêteurs du Tribunal spécial pour le Liban, de preuves impliquant le Hezbollah dans l'assassinat de Rafic Hariri.
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