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Liban - Nations unies

Philippe Lazzarini appelle à soutenir le Liban « au bord de l’implosion »

Philippe Lazzarini ONU

En visite de quarante-huit heures au siège de l'Onu, à New York, le coordonnateur spécial adjoint des Nations unies pour le Liban, Philippe Lazzarini, a plaidé avec force la cause du Liban, exhortant la communauté internationale à soutenir le pays du Cèdre qui se trouve confronté à d'énormes défis le menaçant « d'implosion ». Lors d'une conférence de presse tenue au Palais de Verre, à New York, M. Lazzarini a mis en exergue la résilience des Libanais face aux défis que connaît leur pays. « Ce n'est dans l'intérêt de personne de voir jusqu'où cette résilience peut aller », a-t-il clairement laissé entendre.
M. Lazzarini, qui est également représentant du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Liban, a rappelé que le pays est « très exposé » aux tensions régionales, notamment au conflit en Syrie. Le Liban, qui compte 1,5 million de réfugiés syriens, est le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés par habitant, soit un quart de la population.

Lourd tribut économique
Avec la forte augmentation du chômage, l'exode des jeunes diplômés et le ralentissement des principaux secteurs économiques, le Liban « paie un lourd tribut économique, » a-t-il estimé. « Aucun pays au monde ne peut gérer seul tant de problèmes en même temps », a encore souligné M. Lazzarini, notant que « l'angoisse » des Libanais concernant l'avenir du pays était « très élevée ».
Selon le coordonnateur spécial adjoint, la question est de savoir comment faire de ces défis une opportunité pour l'avenir. « Mais comment faire quand aujourd'hui il y a un manque de confiance de la part des investisseurs en raison de l'incertitude concernant l'avenir de la région ? » a-t-il relevé.
M. Lazzarini a estimé que la communauté internationale devait aider le Liban à atténuer l'impact de la crise. « Nous devons en tant que membres de la communauté internationale partager davantage les risques avec le pays, a-t-il déclaré, car si nous ne le faisons pas, nous risquons d'avoir un pays au bord de l'implosion. Au final, l'aide aux réfugiés syriens, mais aussi aux communautés d'accueil, et le soutien aux institutions et aux forces de sécurité libanaises contribuent à éviter cette implosion, » a-t-il ajouté.

À Washington
Dans ce contexte, le coordonnateur spécial adjoint des Nations unies pour le Liban participera aujourd'hui, vendredi, au débat sur les nombreux défis politiques, économiques, éducatifs et sociaux qui pèsent sur le Liban, comme conséquence de la politique de la frontière ouverte pratiquée à l'égard des réfugiés au Liban. Ce débat, qui se déroulera à Washington, est organisé par The Middle East Institute et le Foreign Policy Institute of the Johns Hopkins University School of Advanced International Studies (Sais). La discussion sera animée par Randa Slim, directrice des initiatives Track II du Middle East Institute et fellow de Sais.

 

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commentaires (2)

LA PYTHIE DES TENEBRES...

LA LIBRE EXPRESSION

12 h 47, le 24 juin 2016

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Commentaires (2)

  • LA PYTHIE DES TENEBRES...

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 47, le 24 juin 2016

  • Encore un oiseau onusien de mauvaise augure ..

    M.V.

    09 h 40, le 24 juin 2016

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