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Contre Trump, vigoureuse défense du droit à l'avortement par Hillary Clinton

"Quand Donald Trump dit qu'il veut rendre à l'Amérique sa grandeur, c'est un langage codé pour dire : ramenons l'Amérique en arrière", lance la candidate démocrate.

La candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton a placé vendredi la défense intransigeante du droit à l'avortement au cœur de sa campagne. Alex Wong/Getty Images/AFP

La candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton a placé vendredi la défense intransigeante du droit à l'avortement au cœur de sa campagne, dépeignant son adversaire républicain Donald Trump comme un homme sexiste et ennemi des droits des femmes.

Hillary Clinton a de son propre aveu joué "la carte des femmes" dans un discours solennel et offensif à Washington devant le bras politique de la grande organisation américaine de planning familial, Planned Parenthood.
"Quand Donald Trump dit qu'il veut rendre à l'Amérique sa grandeur, c'est un langage codé pour dire: ramenons l'Amérique en arrière", a-t-elle lancé, "à une époque où l'avortement était illégal".
"Il a dit que les femmes devaient être punies en cas d'avortement", a-t-elle rappelé, en relevant que devant le tollé, il avait corrigé le tir. "Il a traité des femmes de truies, de chiennes, d'animaux dégoûtants. Il semble difficile de compter sur lui pour respecter nos droits fondamentaux quand il dit que les femmes sont un problème pour les employeurs".

"Si se battre pour l'égalité salariale, le planning familial et le droit de prendre ses propres décisions de santé est jouer la carte des femmes... je prends la carte", a lancé Hillary Clinton, reprenant l'une de ses formules favorites.
Dans le style direct qu'elle a récemment adopté pour défier Donald Trump, qu'elle appelle simplement "Donald" pour diminuer sa stature, Hillary Clinton s'est portée garante des droits des femmes, évoquant son militantisme de longue date pour l'égalité hommes-femmes, depuis ses années de Première dame jusqu'à ses fonctions de chef de la diplomatie, lors du premier mandat de Barack Obama.

Le contexte du discours, le premier depuis qu'elle a revendiqué la victoire aux primaires démocrates contre Bernie Sanders, est l'exceptionnelle impopularité du candidat républicain au sein de l'électorat féminin.
Elles sont 64% à avoir une opinion défavorable de lui, selon un récent sondage Fox News (49% pour Hillary Clinton). La moitié des femmes envisagent de voter pour Hillary Clinton, et 32% pour Donald Trump.

(Lire aussi : Barack Obama entre en campagne pour Hillary Clinton)

 

Donald Trump se trouve aussi sur la défensive après avoir violemment attaqué, dans des réunions publiques et des interviews, un juge fédéral chargé de poursuites civiles contre son ex-"université". Le républicain estime que le juge, Gonzalo Curiel, est impartial car d'origine mexicaine.
Mais le milliardaire a tenté de corriger le tir, alors que la pression d'élus de son camp s'accroît. Plusieurs chefs républicains ont condamné les propos et demandé au candidat de se comporter de façon plus présidentielle... dont acte. "La liberté, cela signifie que personne ne doit être jugé en fonction de ses origines... ou de la couleur de sa peau", a déclaré Donald Trump vendredi, lors d'un rassemblement de la droite chrétienne, Faith and Freedom Coalition, à Washington. "C'est plus important que l'argent, croyez-moi".

 

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Hillary Clinton a de son propre aveu joué "la carte des femmes" dans un discours solennel et offensif à Washington devant le bras...

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