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Liban - Entretien

« Depuis 1990, plus de 200 consultants du Pnud se sont relayés dans divers ministères »

Dans un entretien à « L'Orient-Le Jour » à l'occasion des 50 ans du Pnud, Philippe Lazzarini, représentant permanent au Liban et résident coordinateur de l'Onu pour les affaires humanitaires, a mis l'accent sur les réalisations de l'organisme et sur le travail à faire pour soutenir les réfugiés syriens et les communautés d'accueil.

Philippe Lazzarini, représentant permanent du Pnud au Liban et résident coordinateur de l’Onu pour les affaires humanitaires. Photo Pat.K.

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), qui célèbre cette année son cinquantième anniversaire, est présent au Liban depuis sa création, et même avant, à travers un bureau technique de coopération qui avait ouvert à Beyrouth en 1960 et pourvoyait une assistance technique en matière d'agriculture au Liban. Ce bureau travaillait en coopération avec l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Dans une interview à L'Orient-Le Jour, Philippe Lazzarini, représentant permanent du Pnud au Liban et résident coordinateur de l'Onu pour les affaires humanitaires, a passé en revue les importants dossiers dans lesquels cet organisme a soutenu le Liban.
Présent dans le pays tout au long de la guerre, puis avec le retour à la paix, le Pnud a encouragé de nombreux projets de développement. Il a également soutenu le Liban durant l'offensive israélienne de 2006, mettant en place tout un programme de reconstruction. Aujourd'hui avec la crise syrienne, l'organisme onusien tente de combler les besoins des réfugiés et des communautés d'accueil.
« Plus que les projets de développement dans les zones rurales, le Pnud travaille au sein des ministères, à travers des experts et des consultants. Depuis la fin de la guerre du Liban, plus de 200 de nos consultants se sont relayés dans divers ministères », souligne M. Lazzarini.
« Nous fournissons l'expertise nécessaire, nous mettons à la disposition du gouvernement notre savoir-faire et c'est aux autorités libanaises d'exécuter les lois », dit-il, passant en revue les domaines où le gouvernement a fait appel à l'expertise du Pnud.

Ainsi, le Pnud a travaillé sur la réforme de la loi électorale depuis 2005. En 2010, l'organisme onusien a mis l'accent sur la participation et la représentation des femmes aux élections municipales. Grâce au soutien que le Pnud a accordé aux femmes en coopération avec le Conseil des femmes libanaises, elles représentent désormais 5 % – au lieu des 2,5 % – des conseils municipaux.
Le droit des femmes figure également à la tête de l'agenda du Pnud. Ainsi, en 2009, l'institution onusienne a parrainé une campagne sur le droit des femmes libanaises à accorder la nationalité à leurs enfants. La loi n'a malheureusement pas été adoptée au Parlement.
Conjointement avec l'Association de transparence libanaise, le Pnud a développé une stratégie nationale anticorruption, entreprenant trois études sur la corruption dans les domaines de l'éducation, de la santé et de l'eau. Il a également œuvré pour la mise en place d'un plan d'action national pour le respect des droits de l'homme.
Le Pnud a aussi mis en place, en 2014, une stratégie nationale (en collaboration avec diverses parties) pour le développement des petites et moyennes entreprises et cela pour permettre la création d'emplois dans les régions les plus touchées par le chômage. Il a parallèlement œuvré, avec plusieurs organismes publics, à préserver l'environnement au Liban que ce soit en matière de gestion de déchets ou de production d'énergie propre.

(Lire aussi : Réchauffement climatique au Liban : une facture estimée à 21 milliards de dollars en 2020)

 

Réfugiés, éducation et pauvreté
Concernant les huit objectifs du millénaire, adoptés à New York en l'an 2000 par 193 pays, M. Lazzarini a souligné que « le Liban a atteint plusieurs de ces objectifs, notamment en ce qui concerne l'éducation pour tous et la santé ».
Rappelons que ces huit objectifs sont la réduction de l'extrême pauvreté et de la mortalité infantile, la lutte contre nombre d'épidémies dont le sida, l'accès à l'éducation pour tous, l'égalité des sexes, la protection de l'environnement et l'application d'une politique de développement durable.
« Des efforts restent à fournir, a-t-il dit, en matière d'égalité des sexes, notamment en ce qui concerne la représentativité des femmes dans les administrations et dans les postes-clés des services public et privé », mettant l'accent sur « la participation des femmes à la vie politique ».

À la question de savoir si le Liban pourrait garder le niveau qu'il a atteint en matière d'éducation et de santé avec le nombre de réfugiés qu'il héberge par rapport au nombre de sa population, M. Lazzarini a assuré que « la communauté internationale se soucie aussi bien des communautés d'accueil que des réfugiés », reconnaissant cependant que « les aides aux réfugiés, notamment celles du Programme alimentaire mondial (Pam), ont été réduites ». « Dans ce cadre, l'aide à l'alimentation versée aux réfugiés syriens est tombée de 27 à 19 dollars mensuels, par personne et par famille de cinq réfugiés. On s'attend à ce que cette aide augmente à nouveau », a-t-il cependant ajouté. Se penchant sur le thème de la sécurité au Liban, il a souhaité que les réfugiés syriens puissent se faire tous enregistrer auprès des autorités libanaises concernées.

Notons dans ce cadre que plus de 80 % des réfugiés syriens présents actuellement au Liban n'ont pas leurs papiers en règle et cela suite à la décision des autorités de faire payer 200 dollars annuels pour chaque réfugié qui veut régulariser sa situation sur le sol libanais. Il faut également compter la présence d'un sponsor libanais auprès des autorités pour chaque Syrien désireux de travailler.
« Le fait d'avoir autant de personnes qui tombent dans la clandestinité, car elles sont incapables par manque de moyens de régulariser leur situation, pèse sur la sécurité du Liban. Il serait donc pertinent de revoir cette mesure et cela pour préserver la stabilité du pays et permettre ainsi aux autorités de mieux contrôler les réfugiés présents dans le pays », indique M. Lazzarini.

(Pour mémoire : Le Pnud se défend des accusations de corruption)

 

Visite de Ban Ki-moon
Se penchant sur la conférence de Londres, il a noté que les États participants ont évoqué des plans s'étalant jusqu'à 2020. « Londres a mis en place un agenda de stabilisation concernant les pays recevant des réfugiés syriens. Dans quelques mois on saura combien les pays donateurs verseront effectivement au Liban », a-t-il dit. « Les projets de Londres visent notamment à développer les zones du pays qui accueillent le plus de réfugiés, à savoir la Békaa et le Akkar, et à créer des opportunités d'emplois aussi bien aux Libanais qu'aux Syriens », note M. Lazzarini, rappelant qu'une main-d'œuvre syrienne « était présente au Liban bien avant la guerre en Syrie ».

Le représentant permanent du Pnud a aussi annoncé la visite, à la fin du mois, du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, qui devrait passer 48 heures au Liban. Il sera accompagné du président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, et du président de la Banque islamique de développement, Ahmad Mohammad Ali. Cette visite au Moyen-Orient, qui comprend notamment la Jordanie, vient à la suite d'une tournée en Afrique.
Au cours de ce séjour, les prêts bonifiés dont bénéficient généralement les pays les moins développés, mais qui seront désormais accordés au Liban car il accueille un important nombre de réfugiés, seront examinés.

 

Pour mémoire
« Le Liban compte l’une des présences onusiennes les plus larges au monde », souligne le directeur du Pnud

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), qui célèbre cette année son cinquantième anniversaire, est présent au Liban depuis sa création, et même avant, à travers un bureau technique de coopération qui avait ouvert à Beyrouth en 1960 et pourvoyait une assistance technique en matière d'agriculture au Liban. Ce bureau travaillait en coopération avec l'Organisation...

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Dans un entretien à « L'Orient-Le Jour » à l'occasion des 50 ans du Pnud, Philippe Lazzarini, représentant permanent au Liban et résident coordinateur de l'Onu pour les affaires humanitaires, a mis l'accent sur les réalisations de l'organisme et sur le travail à faire pour soutenir les réfugiés syriens et les communautés d'accueil REALISATIONS? SIGNORINI LAZZARINI VEUT SUREMENT SE PAYER LA TETE DES LIBANAIS. SI AVEC AVEC ET APRES LES CONSULTATIONS DE PLUS DE 2 CENTS "CONSULTANTS" LE LIBAN A SURTOUT DEVELOPPEE SES ORDURES ET SON SOUS DEVELEOPPEMENT ADMINISTRATIF,ON REND GRACE A DIEU ET AU PNUD DE NE PAS ENVOYER DE CONSULTANTS SUPLLEMENTAIRES AU LIBAN. PARCE QUE PLUS IL YA DE CONSULTANTS ET PLUS LE LIEBAN SEMBLE SE COMPLAIRE DANS SON SOUS DEVELOPEMENT. ET CE,A TOUS LES NIEVAUX :EAUX,SERVICES,ELECTRICITEE,RESEAU ROUTIER,INTERNET ,MASSACRE DE LA NATURE ET DE L’ENVIRONNEMENT,POLLUTION POLITIQUE ET CORRUPTION GENERALISEE,SECUYRITE ALIMENTAIRE BAFOUEE,SYSTEME DE SANTE PUBLIQUE ET HOSPITALIER DETRAQUEE ,ETCETERA. ET DIRE QUE CET ORGANISME COMME TOUTES LES ORGANISATIONS SINECURES DE L'ONU SE NOMME POMPEUSEMENT PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE .....DEVELEOPPEMENT.TOUT COMME L'ORGANISATION MONDIALE DE LA PROPAGATION DES VIRUS ET PANDEMIES INCURABLES SE NOMME ORGANISATION MONDIALDE DE LA SANTE ET L’ORGANISATIOON MONDIALE DE LA PROAGATION DE LA MISERE ET DES FAMINES …..FOOD AND AGRICULRTURE ORGANISATION OF THE UNITED NATIONS.

Henrik Yowakim

17 h 21, le 19 mars 2016

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Commentaires (2)

  • Dans un entretien à « L'Orient-Le Jour » à l'occasion des 50 ans du Pnud, Philippe Lazzarini, représentant permanent au Liban et résident coordinateur de l'Onu pour les affaires humanitaires, a mis l'accent sur les réalisations de l'organisme et sur le travail à faire pour soutenir les réfugiés syriens et les communautés d'accueil REALISATIONS? SIGNORINI LAZZARINI VEUT SUREMENT SE PAYER LA TETE DES LIBANAIS. SI AVEC AVEC ET APRES LES CONSULTATIONS DE PLUS DE 2 CENTS "CONSULTANTS" LE LIBAN A SURTOUT DEVELOPPEE SES ORDURES ET SON SOUS DEVELEOPPEMENT ADMINISTRATIF,ON REND GRACE A DIEU ET AU PNUD DE NE PAS ENVOYER DE CONSULTANTS SUPLLEMENTAIRES AU LIBAN. PARCE QUE PLUS IL YA DE CONSULTANTS ET PLUS LE LIEBAN SEMBLE SE COMPLAIRE DANS SON SOUS DEVELOPEMENT. ET CE,A TOUS LES NIEVAUX :EAUX,SERVICES,ELECTRICITEE,RESEAU ROUTIER,INTERNET ,MASSACRE DE LA NATURE ET DE L’ENVIRONNEMENT,POLLUTION POLITIQUE ET CORRUPTION GENERALISEE,SECUYRITE ALIMENTAIRE BAFOUEE,SYSTEME DE SANTE PUBLIQUE ET HOSPITALIER DETRAQUEE ,ETCETERA. ET DIRE QUE CET ORGANISME COMME TOUTES LES ORGANISATIONS SINECURES DE L'ONU SE NOMME POMPEUSEMENT PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE .....DEVELEOPPEMENT.TOUT COMME L'ORGANISATION MONDIALE DE LA PROPAGATION DES VIRUS ET PANDEMIES INCURABLES SE NOMME ORGANISATION MONDIALDE DE LA SANTE ET L’ORGANISATIOON MONDIALE DE LA PROAGATION DE LA MISERE ET DES FAMINES …..FOOD AND AGRICULRTURE ORGANISATION OF THE UNITED NATIONS.

    Henrik Yowakim

    17 h 21, le 19 mars 2016

  • POUR CE QUI EST DES "REALISATIONS" DE L'UNESCO AU NIVEAU DU "DIALOGUE DES CIVILISATIONS" ET DES « RELIGIONS" FORCE EST DE CONSTATER LA FORCE ET LA VIGUEUER DE CES GENTILS « DIALOGUES » BIDONS, SURTOUT AU MOYEN ORIENT DECHIREE ENTRE LES BARBAARIES CIVILISATIIONNELLES ET RELIGIEUSES DE PLUS EN PLUS GRANDISSANTES. EN DEPIT EVIDEMENET DES TONNES DE PUBLICATIONS MINABLES ET DE CONGRES DE CHEFS D’ETAT SUR LE SUJET ET LES ….. REALISATIONS FOLKLORIQUES DE MILLIERS DE « CONSULTANTS » AYANT COUTEE DE MILLIONS DE DOLLARS EN « CONSULTATIONS » ET DONT L ’ESPRIT DE SERIEUX NE PEUT RIVALISER QU’AVEC LA FATUITEE.

    Henrik Yowakim

    16 h 35, le 19 mars 2016

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