Le chef du courant du Futur, le député et ancien Premier ministre Saad Hariri, qui a pris part hier à la prière du vendredi à la mosquée de l'imam Ali à Tarik Jdidé, en présence du mufti de la République, le cheikh Abdellatife Deriane, a affirmé qu'il était revenu au Liban pour poursuivre le chemin tracé par son père, Rafic Hariri.
« Je sais que nous traversons une phase très difficile, mais nous ne sommes pas faibles. Nous sommes forts et patients (...). La patience est le fondement de notre force. Nous connaissons notre chemin et savons où nous allons », a indiqué M. Hariri à l'issue du prêche du prédicateur de la mosquée, le cheikh Zakaria Ghandour.
« Notre cause est une cause juste, notre cause est le Liban et la justice. Notre cause est Rafic Hariri. C'est de voir les musulmans et les chrétiens vivre sous l'ombrelle de l'État. Tout ce que nous voulons pour ce pays est ce que le Premier ministre-martyr voulait voir se réaliser de son vivant : la renaissance de l'État et de ses institutions », a poursuivi M. Hariri.
« Nous allons poursuivre sur cette voie. Nous avons protégé le Liban et continuerons à le faire. Je suis revenu au Liban et je vais rester avec vous, et si je voyage, ce ne sera pas pour longtemps », a-t-il conclu.
Lorsque Hariri a quitté la mosquée, les gens se sont rassemblés autour de lui et l'ont porté sur leurs épaules en l'aspergeant de riz et de fleurs.
Mrad
En soirée, le chef du courant du Futur a reçu l'ancien ministre Abdelrahim Mrad, en présence du ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk.
À l'issue de la rencontre, M. Mrad a défendu l'idée d'un « dialogue sunnito-sunnite », à l'instar de ce qui se produit à l'échelle de toutes les communautés sur la scène nationale.
« Nous avons convenu d'unifier notre mot au niveau sunnite et national, dans l'espoir que ces dialogues aboutissent à l'unité nationale et à trouver des solutions radicales à cette situation de crise », a-t-il noté.
L'ancien ministre a également estimé que « l'accord de Taëf stipule que nos relations doivent être bonnes avec tous les États arabes, et privilégiées avec la Syrie. Cependant, nous disons que le royaume, qui abrite nos enfants et nos familles historiquement, ne devrait jamais être insulté. À mon avis, nous avons fait une grande erreur quand nous ne nous sommes pas tenus aux côtés de l'Arabie saoudite lors de l'attaque de son ambassade en Iran, surtout que celle-ci a été condamnée par tous les pays », a-t-il conclu.
commentaires (2)
JAMAIS L,INIQUITE ET LE MAL N,ONT PU VAINCRE LA VOLONTE ! CELA SE PASSE EN SYRIE... CELA SE PASSE EN IRAQ... CELA SE PASSE EN LYBIE... CELA SE PASSE AU BAHREIN ET CELA SE PASSE AU YEMEN... CELA SE PASSE EN EGYPTE... ET BIEN SUR AVANT TOUT CELA SE PASSE CHEZ NOUS !!!
LA LIBRE EXPRESSION
10 h 35, le 27 février 2016