Rechercher
Rechercher

Liban - La situation

Le 8 et le 14 Mars conviennent d’une chose : pas d’élection de sitôt

Des partisanes du Hezbollah, rassemblées dans la banlieue sud de Beyrouth, hier, pour écouter un discours de Hassan Nasrallah lors de la commémoration annuelle organisée par le parti à la mémoire de ses leaders assassinés. Aziz Taher/Reuters

Bien que placé sous le signe d'une ultime tentative de déblocage de la présidentielle, le retour inattendu de l'ancien Premier ministre, Saad Hariri, aura pour le moins réussi jusque-là à colmater les brèches entre le courant du Futur et les Forces libanaises, sans pour autant aboutir à modifier les positions respectives de part et d'autre concernant les candidats. En dépit de la valse des responsables politiques et des diplomates à la Maison du Centre avec pour principal sujet de discussion l'échéance présidentielle, le statu quo sur ce dossier semble bien installé.

Très attendu, le discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, aura laissé tout le monde sur sa faim. Le chef du parti chiite, qui a royalement ignoré la question présidentielle, a concentré ses attaques sur Israël et ses « nouveaux protégés, les États sunnites ».
L'occultation par Hassan Nasrallah du principal sujet libanais n'a toutefois pas surpris outre mesure les milieux du 14 Mars, où l'on souligne avoir su à l'avance que la question présidentielle ne sera pas au menu de l'intervention du chef du Hezbollah.
Aux yeux du parti lui-même, cette « omission » s'inscrit dans le contexte du statu quo qui prévaut actuellement, « aucun élément nouveau n'ayant transparu à ce jour. S'il avait évoqué ce sujet, cela aurait été une redite et le secrétaire général n'aurait fait que répéter les positions du parti déjà connues de tous », a commenté une source proche du Hezbollah.

La logique défendue au sein de cette formation est celle de la « clarté et de la constance du discours quant au choix de son allié, Michel Aoun, comme candidat ». La source a indiqué ne pas comprendre d'ailleurs l'énigme que représente « l'insistance » de Saad Hariri à ne pas lâcher son candidat, Sleiman Frangié, et à refuser d'avaliser le chef du bloc du Changement et de la Réforme, Michel Aoun.
« Pourtant, M. Hariri a déjà dépassé l'obstacle représenté par l'appartenance du candidat au camp du 8 Mars. Pourquoi ne veut-il pas lâcher prise puisque les deux candidats soutiennent les mêmes principes concernant leur soutien au Hezbollah et à sa ligne politique, qui sont et resteront chez l'un ou l'autre immuables? Quelle différence y a-t-il entre le profil politique d'un Sleiman Frangié et celui de Michel Aoun ? » s'interroge encore la source. La réponse est à rechercher, selon lui, dans le refus catégorique de l'Arabie saoudite de voir M. Aoun accéder à la première magistrature, un refus auquel serait tenu Saad Hariri.
La thèse opposée selon laquelle ce serait plutôt l'Iran qui bloquerait le processus électoral est « à balayer d'emblée, l'Iran ayant réitéré à plusieurs reprises, notamment devant ses interlocuteurs français, que l'échéance est exclusivement libanaise et qu'il revient au Hezbollah de trancher à ce sujet », ajoute encore la source chiite.


(Lire aussi : Le bloc Aoun : « Les chrétiens ne sont pas des suiveurs »)


Du côté du 14 Mars, on estime que le mutisme de Hassan Nasrallah concernant les dossiers internes, la présidentielle en l'occurrence, peut s'expliquer soit par le fait qu'il voudrait laisser le champ ouvert aux négociations, soit qu'il persiste tout simplement dans son message à vouloir un président « désigné d'avance, voire parachuté ».
Une méthode que les forces du 14 Mars n'approuvent aucunement : le mot d'ordre hier à la Maison du Centre étant à une élection « démocratique, effectuée dans le respect des règles constitutionnelles ». Trois candidats sont en lice, que les parlementaires fassent acte de présence pour élire l'un d'entre eux et que le meilleur gagne, répètent à l'envi les tenants de cette thèse.


(Lire aussi : Harb : « Pas d'espoir pour le pays sans président de la République »)


D'ailleurs, souligne une source informée, bien que divisés sur le profil du candidat à élire, et en dépit du fait que les relations personnelles ont été sérieusement perturbées par le jeu du choix de candidats concurrents, les différentes composantes du 14 Mars ont cependant réussi à trouver un terrain d'entente autour de la nécessité du respect inconditionnel de l'enjeu démocratique. Ont également cautionné cette règle d'or le leader druze Walid Joumblatt, mais aussi le chef du Parlement, Nabih Berry, qui a appelé sans détour les parlementaires à faire acte de présence pour élire un chef d'État. Cette nouvelle harmonie sur la nécessité du respect des mécanismes constitutionnels a fait dire à un observateur que la thèse avancée par le Hezbollah, selon laquelle la composante sunnite avait l'intention de « boycotter la séance électorale si la "victoire" du général Aoun est pressentie, a été invalidée ». Une « rumeur » également démentie par Saad Hariri lui-même.

Contrairement à son discours virulent à l'égard du Hezbollah dimanche dernier au Biel, le chef du courant du Futur a mis de l'eau de son vin hier en s'abstenant d'accuser le parti chiite de bloquer l'élection. « Le Hezbollah prend juste son temps », a-t-il dit. « Je voudrais justement faire pression dans le sens d'une participation assurée du Hezbollah », a ajouté le chef du courant du Futur.
Une attitude qui a été saluée par le parti chiite par la bouche d'un responsable qui affirme préférer le « style modéré, même si les divisions politiques devaient persister ». À ce sujet, le responsable chiite croit savoir que le nœud gordien de l'élection présidentielle n'est pas prêt de se défaire, ni dans le court ni dans le moyen terme, « tant qu'une entente ne s'est pas encore dégagée ». C'est le même pessimisme qui a été répercuté hier parmi les proches de M. Hariri, qui se disent convaincus que le climat « n'est pas encore propice ».

 

Lire aussi
Hier au Quai d'Orsay, le courant est passé entre Ayrault et Bassil

Derbas à « L'OLJ » : « La Conférence de Londres a reçu notre feuille de route et nous répondra bientôt »

Bien que placé sous le signe d'une ultime tentative de déblocage de la présidentielle, le retour inattendu de l'ancien Premier ministre, Saad Hariri, aura pour le moins réussi jusque-là à colmater les brèches entre le courant du Futur et les Forces libanaises, sans pour autant aboutir à modifier les positions respectives de part et d'autre concernant les candidats. En dépit de la valse...

commentaires (24)

BRAVO !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

03 h 01, le 18 février 2016

Tous les commentaires

Commentaires (24)

  • BRAVO !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    03 h 01, le 18 février 2016

  • FOUTAISES !

    FRIK-A-FRAK

    19 h 56, le 17 février 2016

  • Mille merci Mr Saleh Issal Votre éclairage sur le cancer qui ronge (Hezbollah) le Liban est plein d'enseignement, sans haine C'est bien et beau

    FAKHOURI

    19 h 55, le 17 février 2016

  • Ce dernier, qui restera dans les annales comme le plus grand criminel dans les histoires communes des peuples libanais et syrien, a obtenu une victoire qu'il n'attendait plus et qu'il n'y avait aucune raison de lui donner. Pauvre peuple syrien affamé dans ses villes détruites par les robots chiites du Hezbollah, pauvres jeunes chiites allant mourir sans gloire en faisant subir aux femmes et aux enfants un siège immonde dont ils pensent tirer leur gloire, pauvres martyrs du 14 Mars jetés en pâture aux hordes du Hezbollah et de Bachar et des ayatollahs. Le liban est mort aujourd'hui. Une nouvelle formule est nécessaire. Elle viendra d'une future jeunesse laïque . Mais nous devrons beaucoup attendre, et surtout attendre que les esclaves libanais de l'Iran et de Bachar n'aient plus que les vers de terre comme compagnons.

    Saleh Issal

    19 h 41, le 17 février 2016

  • Pour terminer avant de voir Mtv : J'ajouterai que Hariri et Geagea ont offert la tête du 14 mars au glaive du Hezbollah. Hariri a fait deux erreurs politiques graves en plus de toutes celles de ces dix dernières années : l'accord avec le Syrien Frangié et la remarque fausse et déplacée contre Geagea le jour de la commémoration. Hariri n'a rien appris après dix ans de service. Au contraire, son approche et ses projets sont de plus en plus contraires au but fixé qui est la souveraineté. Geagea est tombé dans le piège de Hariri et a cru à tort qu'en nommant Aoun il s'en sortait. Geagea a été admirable pendant vingt ans et a succombé inopinément, à la surprise générale. Le résultat est le défection totale du 14 mars. Tous veulent maintenant sauver les meubles mais la maison brûle. Il n'y aura pas de toit pour les meubles sauvés. Rifi et Souaid et Nawfal Daou et quelques autres auront à inventer une nouvelle formule. Après dix années de sacrifices, Hariri et Geagea ont succombé devant Nasrallah.

    Saleh Issal

    19 h 41, le 17 février 2016

  • MOI AUSSI !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    19 h 17, le 17 février 2016

  • DE MEME JE RERMERCIE MONSIEUR ISSAL !

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 05, le 17 février 2016

  • Mille merci Mr Issal.

    Achkar Carlos

    17 h 35, le 17 février 2016

  • Le chantage de Aoun et de Nasrallah (Moi Aoun, ou le Chaos organisé par Nasrallah) ne doit plus être accepté . Aoun et Nasrallah n'ont ni parole, ni projet d'avenir du Liban (à part l'Etat islamique libanais avec dhimmitude aouniste), ni connaissance ou conscience de ce que peut être un Liban démocratique et neutre. Nasrallah a besoin de guerres car il s'en nourrit comme Hitler avait besoin d'espace vital pour entretenir la flamme du racisme aryen. A la différence que cette fois c'est la flamme de Wilayet El Fakih iranien qui va être allumée sur l'autel de l'ancien Ahura Mazda, le dieux perse remplacé par un dieu dénaturé par un chiisme militant qui a voulu donner à son dieu la face de la décrépitude des hommes qui prétendent parler en son nom et ont la prétention d'être des dirigeants prophétiques de la douzième génération. Ils sont allés jusqu'à blasphémer en se nommant le parti de Dieu. L'Inquisition des siècles derniers est née de telles prétentions et Khamenei et Bachar et Nasrallah se veulent les nouveaux inquisiteurs du monde arabe. Ils finiront sur les bûchers qu'ils ont eux-mêmes allumés.

    Saleh Issal

    12 h 32, le 17 février 2016

  • Peut-on parler de neutralité du Liban avec ceux qui s'impliquent dans toutes les guerres théocratiques ou confessionnelles de la région ? Peut-on parler de démocratie avec ceux qui rêvent d'une république islamique libanaise, ou parler d'indépendance avec ceux qui ne jurent que par Wilayet El Fakih ? Peut-on rebâtir un pays ruiné par les guerres absurdes du Hezbollah lorsque Nasrallah essaie d'imposer au système bancaire libanais de rompre ses liens avec le système bancaire international ? Peut-on espérer survivre grâce aux transferts annuels de 7 milliards $ par les émigrés libanais dans les pays du Golfe lorsque Nasrallah fait de stupides apparitions télévisées où il insulte leurs dirigeants sans se soucier des conséquences économiques sur des milliers de familles d'émigrés ? Peut-on rembourser une partie de nos dettes quand le Hezbollah abuse de sa position au port et à l'aéroport pour récupérer les taxes douanières à son profit en taxant les marchandises et conteneurs pour alimenter les caisses noires de la Résistance Assez de concessions. Toute concession de notre part s'est retournée contre nous : Doha, Baabda, SinSin, et maintenant le représentant syrien au Liban: Sleiman Frangié .

    Saleh Issal

    12 h 30, le 17 février 2016

  • Nasrallah veut même décider de la politique bancaire du Liban et est prêt à isoler notre système bancaire du système mondial pour pouvoir continuer à mener à terme ses financements occultes. Nasrallah décide qui peut vivre au Liban ou qui doit émigrer (Hariri, Okab Sakr, Farès Khochen...). Nasrallah est même devenu un spécialiste du barreau : Michel Sameha est innocent, les assassins sont impunis, parfois divins, et les morts oubliés. Je vous fais grâce du reste. Mais ne vous faites pas d'illusion. Plus de gouvernement, plus de parlement, plus de Président, plus de loi électorale. Le Hezbollah a pris le pays en otage en étouffant toute vie politique, tout progrès économique, tout investissement. Et il pousse sa folie destructrice jusqu'à provoquer gratuitement le monde arabe avec pour possible conséquence fatale, le renvoie des milliers de libanais qui y prospèrent. Alors pour ceux qui pensent dialoguer sans même une possibilité de contrepartie, la partie est perdue d'avance car vous vous engouffrez dans les sables mouvants où vous entraîne le Hezbollah. Peut-on négocier avec ceux qui protègent les assassins ? Peut-on signer des accords avec ceux qui renient tous les accords signés ? Peut-on parler de sécurité avec ceux qui offrent protection à tous les accusés de meurtre ou de drogue ou d'enlèvements ou de voitures piégées ? Peut-on raisonner avec ceux qui ont soit-disant "résisté" à Israël et qui empêchent le peuple syrien de résister à Bachar ?

    Saleh Issal

    12 h 25, le 17 février 2016

  • Le Hezbollah au Liban travaille comme Daech en Europe mais en ayant l'avantage de faire partie intégrante du décor local. Il tisse patiemment sa toile d'araignée en s'incrustant insidieusement dans tous les rouages de l'administration libanaise et en installant dans toutes les régions (achats massifs de terrains avec l'argent iranien) et dans tous les quartiers des villes. Le Hezbollah a "nettoyé" le terrain par ses propres moyens et aussi avec l'aide des SR syriens et de quelques relents syriens locaux et il est fin prêt pour prendre définitivement le pouvoir. Leurs principaux alliés sur place sont évidemment le naïf Aoun et l'éternel second, Berry. Le Hezbollah a déjà le pouvoir à travers sa milice, et l'empêchement de l'élection d'un Président fait que Nasrallah est d'office le nouveau Président de la République puisqu'il en a toutes les prérogatives : droit de vie ou de mort sur les concitoyens (prérogative du droit de grâce présidentiel, Nasrallah décide qui est coupable et qui est innocent,... ), droit de déclarer la guerre à sa guise (là, il a même outrepassé les droits d'un Président), droit d'interpréter la Constitution (par ses armes, Nasrallah décide seul de ce qui est constitutionnel ou non), ...etc... Nasrallah décide quel traité ou accord signé doit être maintenu ou renié. Nasrallah a remplacé l'Etat au port et à l'aéroport, et cela l'aide à entretenir l'Etat du Hezbollah .

    Saleh Issal

    11 h 50, le 17 février 2016

  • Tout cette argumentation ne sert à Rien ! C'est comme vouloir parler avec un mur ou péter sur du carrelage ! Ils n'y a que le bâton qui compte.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 45, le 17 février 2016

  • Pour toutes ces raisons, il n'y a aucune différence entre le Hezbollah et Daech. Le premier est un Daech chiite et le second, un Daech sunnite. Quand à Bachar, c'est le troisième larron : le chef du Daech alaouite. De nombreux intellectuels chiites (dont je suis, bien qu'athée) ne sont pas dupes et refusent cette dictature confessionnelle et certains militants chiites en sont morts. D'autres sont exilés de leurs villages et d'autres reçoivent des menaces permanentes. Mais le salut ne viendra pas seulement du réveil des chiites libanais qui sont pour l'instant encore dans l'illusion de vivre une période faste. Aussi Nasrallah a encore quelques beaux jours devant lui mais il finira par payer pour ses méfaits et alors les chiites le renieront comme les Allemands ont reniés Hitler lorsqu'il a perdu la guerre. C'est dans la défaite de leur dictature chiite que les chiites deviendront raisonnables . Les grosses pertes du Hezbollah lors de ses massacres de femmes et d'enfants en Syrie et dans son soutien au pire dictateur que le monde arabe ait jamais connu (Bachar dont la formation de dentiste à Londres a fait de lui le meilleur spécialiste de l'arrachage de dents dans les prisons syriennes où environ 40.000 personnes sont mortes sous les torture) , vont aussi réveiller la conscience des chiites du Liban. Ou du moins, on l'espère . Car pour la réveiller il faudrait qu'elle existât .

    Saleh Issal

    11 h 37, le 17 février 2016

  • Tous les chiites ne sont pas aveuglés par le sentiment de puissance et d'impunité que donnent les armes du Hezbollah. Ce sont des sentiments qui font appel aux instincts primaires de l'humanité et la propagande idéologique du Hezbollah profite à fond de la subsistance de ces instincts primaires et elle oriente toute sa propagande pour les renforcer ou les réveiller. Elle construit pour cela un puissant système de désinformation à travers sa télévision El Manar et OTV et NBN qui sont l'antre du mensonge éhonté et sans vergogne. Nasrallah et son système de propagande ont éteint chez beaucoup de chiites la capacité de penser par eux-mêmes ou d'analyser les évènements tels qu'ils se déroulent réellement. Par exemple MADAYA : El Manar répète jour et nuit que ce sont les éléments armés de l'opposition ou de Daech qui empêchent l'approvisionnement de parvenir à l'intérieur de la ville. Et ces pauvres chiites, en admiration béate devant leur "barbu libérateur", ne réalisent même plus qu'ils sont traités comme des moutons et menés à l'abattoir confessionnel par ceux-là même qui leur ont promis de les libérer de l'oppression. Ils ne réalisent plus que Nasrallah les enferme dans une nouvelle oppression pire que celle dont il leur donne l'illusion de les libérer : c'est l'oppression de l'empire perse qui veut remplacer celle de l'empire ottoman . C'est l'oppression des sociétés basées uniquement sur le culte de Dieu et qui font de ce culte la seule manière de gouverner.

    Saleh Issal

    11 h 30, le 17 février 2016

  • A force de suivre Bachar dans tout ce qu'il entreprend, il va vous entraîner en enfer et nous n'aimerions pas que le libérateur du Sud en 2000 finisse ainsi, bien que cette libération se soit faite à l'époque sur les cadavres de centaines de résistants communistes et d' Amal qui combattaient Israël avant votre propre existence. Laissez les enfants chiites reconstruire leur avenir sur des bases saines et donnez leur le contre-poison de votre matraquage étudié dans les écoles iraniennes du terrorisme. Ce contre poison ne peut être que votre mea-culpa sur toutes vos entreprises pour pourrir de l'intérieur l'Etat libanais afin de le soumettre à vos visées et à celles de Bachar et Khamenei. Revenez au liban et libérez ces jeunes chiites du devoir de mourir pour rien, mourir pour un ignoble dictateur syrien et pour installer l'impérialisme iranien dans la région. Réveillez vous Mr Nasrallah avant qu'il ne soit trop tard pour le pays et pour vous. Si l'enfer est pavé de bonnes intentions, montrez vos bonnes intentions avant que Bachar ne vous y entraîne a jamais.

    Saleh Issal

    11 h 24, le 17 février 2016

  • 12) qui aide le criminel Bachar à bombarder de barils explosifs les femmes et les enfants syriens et qui se vante de combattre Daech alors qu'il combat surtout la résistance nationale syrienne qui veut désespérément établir un état de droit en Syrie ? 13) qui a prétendu combattre Israël en 1982 alors que , selon la déclaration d'un ancien membre du Mouvement National Libanais, Liais Atallah, le Hezbollah a tiré dans le dos de tous les partis du Mouvement National Libanais qui faisaient, avant tout le monde, leur résistance au Sud. Trente résistants du PCL ont été abattus froidement pas le Hezbollah, toujours selon Mr Atallah. Cela a permis au Hezbollah iranien de monopoliser la résistance (islamique cette fois) sur le corps des résistants du MNL ? 14) qui empêche, sous des prétextes fallacieux, le pays de fonctionner, l'élection d'un président, le parlement de fonctionner , le conseil des ministres de fonctionner, et tout cela par la menace de ses armes ? . Qui fait un chantage au peuple libanais : "moi ou le chaos" ? Alors Mr Nasrallah, permettez moi de ne pas être d'accord avec vous sur le rôle de résistant et le rôle de terroriste. Mr Hassan Nasrallah : jusqu'à quand allez-vous expédier les jeunes chiites lobotomisés se faire tuer en Syrie et entraîner dans leur mort des milliers de femmes et d'enfants syriens ? Si pour vous ces jeunes suicidaires sont des héros, pour nous les héros ne peuvent assassiner des familles innocentes.

    Saleh Issal

    11 h 22, le 17 février 2016

  • Mr Nasrallah, vous avez reconnu vous-même la bêtise que vous aviez faite puisque vous avez déclaré : si j'avais su, je ne me serai pas aventuré.... L'ennui pour votre crédibilité c'est que tout le monde savait, sauf vous. Par contre je ne suis pas d'accord avec votre approche concernant le terrorisme. En effet : 1) qui est soupçonné d'avoir fait sauter 220 GIs en 1982, ainsi que 70 soldats français ? 2) qui est soupçonné d'avoir enlevé des émissaires français et tué Michel Seurat parce qu'il avait écrit un livre critique sur la Syrie ? 3) qui est accusé d'avoir aidé Israël à détruire notre pays en 2006 après avoir juré devant la table de négociations qu'il n'en ferait rien ? Qui est ce parjure ? 4) qui avait dit qu'il respecterait le résultat des urnes et qui a fait son coup d'état ecar il a perdu les élections ? 5) qui a dit qu'il respecterait les accords de Doha et a fait sauter le gouvernement Hariri à la première occasion ? Qui est ce parjure ? 6) qui a signé les accords de Baabda et a ensuite déclaré que ce n'était que du papier ? Qui est ce parjure ? 7) qui cache les cinq membres du Hezbollah recherchés par le TSL ? Qui est ce complice ? 8) qui cache le membre du Hezbollah attrapé dans l'ascenseur de Harb ? Qui est ce complice ? 9) qui cache l'assassins de Samer Hanna , officier de l'armée ? Qui est ce complice ? 10) qui cache le frère Raad attrapé dans des affaires de médicament frelaté ?

    Saleh Issal

    11 h 17, le 17 février 2016

  • Mr Nasrallah, la seule chose sur laquelle je suis d'accord avec vous, c'est que les USA ont une énorme responsabilité dans l'écroulement des trois nations irakienne, syrienne et libanaise. Depuis 1953, avec le complot CIA contre le nationaliste Mossadegh, les USA accumulent les barils de poudre au MO et avec l'intervention des Bush père et fils , ils ont fait exploser cette région. La chute de Mossadegh a remis le Shah au pouvoir, ce qui a été le terreau sur lequel s'est développée l'Ayatollasition de l'Iran, alors que Mossadegh allait mettre l'Iran sur la voie d'un changement démocratique. Le piège tendu par Bush père pour pousser l'idiot Saddam dans la guerre du Koweit et les mensonges de Bush fils sur les ADM ont détruit l'Irak et amené l'Iran à se l'approprier. Ainsi les USA sont responsables de l'iranisation de l'Irak. Obama n'a pas fait mieux puisqu'il a suivi les directives d'Israel et qu'il a choisi de laisser Bachar au pouvoir et de récupérer les armes chimiques...à la grande joie du lobby israélien et de Bachar et des iraniens et des Russes et du Hezbollah. La prise du Liban par les ayatollahs , aidés par le Hezbollah , est aussi une conséquence de la politique américaine puisque l'Iran réconfortée par la politique catastrophique des USA, s'est sentie impunissable et a donné ordre aux hordes du Hezbollah d'attaquer Israël en 2006 et de faire le coup d'état de 2008 pour prendre tout le pouvoir au Liban. Le résultat a été la ruine du Liban car Israël s'est déchaînée

    Saleh Issal

    11 h 09, le 17 février 2016

  • Mais qu'ils laissent donc tomber cette marelle présidentielle, et qu'ils s'entendent enfin sur un système gouvernemental dans lequel la présidence du conseil des ministres sera entre les mains à tour de rôle ; et pour une période de 16 mois chacune ; d'un maronite, d'un sunnite et d'un chïïte durant une législature de 4 ans ! Khalssoûnâ bâäâ !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    09 h 06, le 17 février 2016

  • REVENT CEUX QUI CROIENT QUE LE PROBLEME C,EST SEULEMENT L,ELECTION D,UN PRESIDENT !

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 58, le 17 février 2016

  • Au fond, oui, äâîynîîîh ! "Pourquoi ce héZébbb ne veut-il pas lâcher prise puisque les deux candidats soutiennent les mêmes principes concernant leur soutien donc à lui et à sa ligne politique, qui sont et resteront chez l'un ou l'autre immuables ? Quelle différence y a-t-il entre le profil politique d'un Sleiman Frangié et celui de Michel Aoun pour ce héZébbb ?" ! Mystère et boule de gomme !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    08 h 54, le 17 février 2016

  • "Pas d’élection de sitôt." ! Même avec du viagra ?!

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    08 h 45, le 17 février 2016

  • LA SITUATION Chhhhhhht ! Les marionnettes dorment. Prière ne pas les déranger.

    Halim Abou Chacra

    04 h 09, le 17 février 2016

Retour en haut