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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

À la conférence de Londres, le Liban bénéficiera de dons et de crédits bonifiés

Le Liban mise beaucoup sur la conférence prévue à Londres le 4 février prochain. Cette réunion est destinée à aider les réfugiés syriens installés au Liban et en Jordanie, qui accueillent, avec la Turquie, le plus grand nombre de personnes déplacées en raison de la crise syrienne.
La Grande-Bretagne, hôte de la conférence, a dépêché sa ministre du Développement international, Justine Greening, au Liban le 15 janvier, afin d'y inviter en personne le Premier ministre Tammam Salam. Ce dernier avait reçu des invitations similaires de la part de l'émir du Koweït Sabah al-Ahmad, de la chancelière allemande Angela Merkel, du Premier ministre britannique David Cameron, de son homologue norvégienne Erna Solberg et du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.
La ministre britannique a examiné avec le président de la Chambre Nabih Berry, M. Salam et les ministres de l'Éducation Élias Bou Saab et des Affaires étrangères Gebran Bassil les plans d'action prévus pour la conférence.
Le Liban, la Jordanie, le Koweït, la Norvège, l'Allemagne et les Nations unies souhaitent inciter la communauté internationale à déployer plus d'efforts pour subvenir aux besoins de ceux qui sont lésés par la guerre syrienne. Selon une source diplomatique à Beyrouth, Mme Greening s'est rendue à Beyrouth pour discuter du mode de réponse internationale aux longues crises, à la veille de la tenue d'un forum sur le déplacement forcé dans les longues crises, et du sommet mondial de l'action humanitaire à Istanbul en mai.
Pour sa part, une source ministérielle proche de la délégation libanaise à la conférence de Londres a révélé que le plan d'action libanais est actuellement en préparation. Il comprend « le projet libanais de gestion de la crise syrienne », ainsi que d'autres projets présentés par les ministères des Affaires sociales, du Travail, de l'Éducation et de l'Intérieur. Ces projets touchent notamment les domaines de l'infrastructure et de l'éducation. Alors que la Jordanie a demandé 10 milliards de dollars pour financer son plan, le Liban, lui, n'a pas encore précisé une somme, vu que les projets qu'il présentera à la conférence ne sont pas encore établis. La source a également précisé que le Liban bénéficiera de dons et de crédits bonifiés.
Parallèlement, différentes sources politiques ont mis en lumière l'importance de la question du retour des réfugiés le plus rapidement possible, et l'adoption des décisions gouvernementales dans ce domaine. Elles ont aussi rappelé l'option du retour des réfugiés dans les zones sécurisées en Syrie. Selon elles, il est crucial d'évoquer cette question dans le cadre des pourparlers en cours en vue de la tenue de la conférence de Genève III, qui réunira des représentants du régime syrien et de l'opposition, afin que le retour des réfugiés soit au centre des discussions entre les deux camps.

Le Liban mise beaucoup sur la conférence prévue à Londres le 4 février prochain. Cette réunion est destinée à aider les réfugiés syriens installés au Liban et en Jordanie, qui accueillent, avec la Turquie, le plus grand nombre de personnes déplacées en raison de la crise syrienne.La Grande-Bretagne, hôte de la conférence, a dépêché sa ministre du Développement...

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