Rechercher
Rechercher

Liban - Loi électorale

Une commission parlementaire ad hoc pour discuter de questions logistiques et administratives

Les participants à la conférence de dialogue doivent décider du mode de scrutin et du découpage électoral.

Réuni hier sous la présidence de Nabih Berry, et en présence du vice-président de l’Assemblée, Farid Makari, et des députés Marwan Hamadé, Michel Moussa, Antoine Zahra, Ahmad Fatfat et Serge TerSarkissian, le bureau de la Chambre a formé hier une commission parlementaire qui sera chargée d’étudier et de préparer une nouvelle loi électorale. Photo Hassan Ibrahim

Réuni hier sous la présidence de Nabih Berry, et en présence du vice-président de l'Assemblée, Farid Makari, et des députés Marwan Hamadé, Michel Moussa, Antoine Zahra, Ahmad Fatfat et Serge TerSarkissian, le bureau de la Chambre a formé hier une commission parlementaire qui sera chargée d'étudier et de préparer une nouvelle loi électorale, conformément aux vœux exprimés durant la réunion parlementaire de la semaine dernière.
Celle-ci est composée de dix députés, Michel Moussa, Ali Fayad, Alain Aoun, Georges Adwan, Serge TerSarkissian, Marwan Hamadé, Robert Fadel et Ahmad Fatfat. Les Kataëb et les Marada doivent encore désigner leurs représentants : ce serait Élie Marouni pour les uns et Émile Rahmé pour les autres, selon les informations obtenues.

M. Makari, qui a annoncé la composition de la commission, a expliqué à la presse que celle-ci devra choisir un modérateur parmi ses membres et qu'elle se réunira au minimum une fois par semaine, en présence de six de ses membres au moins, dans l'une des salles du Parlement, mais que ses réunions ne seront pas médiatisées. Elle a deux mois, à partir du 1er décembre, pour achever sa mission. « Durant ces deux mois, elle doit s'entendre sur une formule qui, si elle est approuvée, sera présentée à la Chambre en séance plénière, sinon, en cas de désaccord, on reviendra aux commissions parlementaires qui devront choisir l'un des 17 textes de loi électorale qui leur avaient été présentés », a poursuivi M. Makari, en précisant que la commission ad hoc n'a rien à voir avec les 17 formules déjà présentées.
Ce qu'il n'a pas dit en revanche, c'est qu'elle n'est pas non plus habilitée à plancher sur l'essentiel, à savoir le découpage électoral et le mode de scrutin. Plusieurs blocs parlementaires sont favorables à un système qui allie le mode majoritaire et la proportionnelle. Reste à concrétiser cette formule, une tâche qui reste du ressort de la conférence nationale de dialogue, a-t-on appris de sources informées.


(Lire aussi : Plusieurs ministres invitent Salam à réunir le gouvernement)


La commission ad hoc devra plancher pour sa part sur les questions logistiques et administratives liées à la loi sur les législatives, telles que les dépenses et la publicité électorales, la mission du comité chargé de surveiller l'opération électorale, etc. Il s'agit en somme de points qui figurent dans les textes précédents mais que la Chambre a jugé bon de réviser. Dans certains milieux, on en a déduit que comme pour la conférence de dialogue, la commission ad hoc doit donner l'impression d'un travail en cours dans un pays où tout est bloqué. M. Makari a d'ailleurs souligné que la commission de dialogue suivra de près les activités de la commission.

Un front international contre l'EI
Sur un autre plan, M. Berry a appelé à former un front international contre le groupe État islamique, au cours de ses audiences hebdomadaires du mercredi avec les députés. « Le terrorisme est désormais une menace à laquelle le monde tout entier fait face (...). Un front international est donc requis afin de combattre l'EI et le terrorisme », a-t-il dit, cité par ses visiteurs.
Il a en outre plaidé en faveur du dialogue et d'un rapprochement entre les Libanais, « indispensables », selon lui, au même titre que la redynamisation des institutions, pour pouvoir résoudre les crises auxquelles le pays fait face. Il s'est félicité du climat positif laissé par la conférence de dialogue, estimant qu'il peut être mis à profit afin de mettre un terme à la vacance à la présidence et promulguer une nouvelle loi électorale.

 

Lire aussi
Ban et le Conseil de sécurité pour une élection « sans délai » d'un président

Lavrov : La Russie fera tout son possible pour empêcher l'expansion du terrorisme au Liban

Exportation : et si les compagnies n'ont pas l'autorisation des pays de destination ?

Réuni hier sous la présidence de Nabih Berry, et en présence du vice-président de l'Assemblée, Farid Makari, et des députés Marwan Hamadé, Michel Moussa, Antoine Zahra, Ahmad Fatfat et Serge TerSarkissian, le bureau de la Chambre a formé hier une commission parlementaire qui sera chargée d'étudier et de préparer une nouvelle loi électorale, conformément aux vœux...

commentaires (4)

Ces politicards, il faut bien qu'ils occupent leurs journées de nonchalance, à boire des tasses de café mais surtout ne pas régler les problèmes du pays Attendre la fin du mois, (c'est long) pour toucher leur salaire et recommencer à se réunir de nouveau Ils ont réussi à voter une loi (secrète) pour payer les soldats !!! C'est le seul bilan de leurs nombreuses réunions! A mon modeste avis, il n'y a pas de solutions à attendre avec ces égarés de la politique tant que le Hezbollah est au commande et son aiguillon chrétien du nom de M. AOUN

FAKHOURI

12 h 26, le 19 novembre 2015

Tous les commentaires

Commentaires (4)

  • Ces politicards, il faut bien qu'ils occupent leurs journées de nonchalance, à boire des tasses de café mais surtout ne pas régler les problèmes du pays Attendre la fin du mois, (c'est long) pour toucher leur salaire et recommencer à se réunir de nouveau Ils ont réussi à voter une loi (secrète) pour payer les soldats !!! C'est le seul bilan de leurs nombreuses réunions! A mon modeste avis, il n'y a pas de solutions à attendre avec ces égarés de la politique tant que le Hezbollah est au commande et son aiguillon chrétien du nom de M. AOUN

    FAKHOURI

    12 h 26, le 19 novembre 2015

  • Il est d'un commun savoir qu'une fois un projet est soumit a une commission il ne verra pas le jour. Il y a 17 projets présentés a ce jour, que la commission chargée de les décortiquer se mette au travail et le termine. Il n'y a pas besoin de plus de commissions inutiles... C'est de la perte de temps. Quand au front international auquel Berry fait appel contre Daech, avec tous les respect dus a ce monsieur, qu'il se charge d'abord de nous débarrasser des Daech locaux et après qu'il ai la prétention de vouloir péter plus haut que son c.... Comment se pourrai-t-il puisqu'il en fait partie?

    Pierre Hadjigeorgiou

    12 h 08, le 19 novembre 2015

  • RÉUNION UNE FOIS PAR SEMAINE... COMBIEN D'ANNÉES FAUT-IL POUR ARRIVER... SI ON ARRIVE... À UNE ENTENTE ? PLUTÔT UNE RÉUNION OUVERTE QUI NE DEVRAIT FINIR QUE QUAND L'ENTENTE SUR UNE LOI ÉLECTORALE SERAIT AGRÉÉE PAR TOUS... RÊVE OU ILLUSION ???

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 02, le 19 novembre 2015

  • La solution serait "d'exporter" toutes les sortes "d'ordures" ou, mieux, d’appeler Dâësch à la rescousse.... pour les "pulvériser".

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 44, le 19 novembre 2015

Retour en haut