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Liban - Législatif

Le Parlement approuve 35 textes de loi sur un total de 38

L'Assemblée a réussi à entériner un ordre du jour exhaustif permettant au Liban de renouer avec un semblant d'activité normale et, surtout, de ne pas être déclaré un État en faillite par les instances financières internationales.

La réunion parlementaire a pris fin hier soir, sur une note dincertitude: il n'est pas sûr si les députés vont pouvoir se retrouver de nouveau pour examiner une nouvelle loi électorale. Photo Nasser Traboulsi

Au total, la Chambre a voté jeudi et vendredi 35 textes de loi sur un total de 38 inscrits à son ordre du jour. Hier, c'est la proposition de loi soutenue par le bloc du Changement et de la Réforme et prévoyant de verser aux municipalités une partie des recettes provenant de la téléphonie mobile qui a été renvoyée en commission.
Au terme de sa réunion, le Parlement a adopté quatre recommandations, pour accorder à la femme libanaise le droit de donner sa nationalité à ses enfants ; pour former une commission parlementaire ad hoc avec pour mission d'examiner la loi électorale ; pour que les villages de l'Iqlim el-Kharroub puissent bénéficier du projet d'adduction d'eau vers Beyrouth ; et pour instituer un équilibre communautaire au niveau de la loi permettant aux émigrés libanais de récupérer leur nationalité.
La réunion a pris fin hier soir, alors que des incertitudes persistent sur l'éventualité d'en convoquer une autre qui sera consacrée à l'examen d'une nouvelle loi électorale.
Dans son intervention au début de la séance, le président du Parlement, Nabih Berry, a appelé la Ligue arabe, l'Organisation de l'action islamique, le Conseil de sécurité et la conférence de Vienne, « si jamais elle se tient, à dresser une liste noire des gangs terroristes takfiristes pour déclarer une guerre mondiale contre eux, contre leurs ressources humaines et sources de financement et d'armement ». « Le Liban, a poursuivi M. Berry, fait face à une nouvelle guerre terroriste à ses frontières. » Il a sollicité le soutien des « États frères », rappelant que les forces armées libanaises ont besoin d'équipements et d'effectifs.
Il a contesté la rapidité avec laquelle les noms des kamikazes ont été divulgués par le groupe État islamique, estimant que l'annonce de leur identité présumée, deux Palestiniens et un Syrien, « a pour but de semer la zizanie entre les Libanais et leurs hôtes ». Nabih Berry a fait état de contacts avec le président palestinien Mahmoud Abbas et Khaled Mechaal, un des dirigeants du Hamas, qui l'ont assuré que les deux kamikazes ne font pas partie des réfugiés palestiniens du Liban, que le Syrien n'est pas non plus enregistré parmi les réfugiés syriens du Liban, et que les deux Palestiniens présentés comme étant les kamikazes étaient morts il y a deux ans en Syrie.
Prenant à son tour la parole, le chef du gouvernement, Tammam Salam, a mis l'accent sur la solidarité requise pour déjouer les plans de discorde.
Pour sa part, le député Fouad Siniora, chef du bloc parlementaire du Futur, a affirmé qu'il ne suffisait plus de condamner les attentats, mais qu'il fallait renforcer les mesures de sécurité et arrêter d'attiser les haines confessionnelles. « La priorité est à l'élection d'un président de la République, parce que c'est cette vacance à la tête de l'État qui nous a menés là », a-t-il ajouté.
Le député Georges Adwan, des Forces libanaises, a estimé que « le Liban est un modèle réfractaire à toutes les tentatives de morcellement ». « La feuille de route dont le président du Parlement parlait doit être exécutée par le biais des institutions », a-t-il poursuivi.

Au total, la Chambre a voté jeudi et vendredi 35 textes de loi sur un total de 38 inscrits à son ordre du jour. Hier, c'est la proposition de loi soutenue par le bloc du Changement et de la Réforme et prévoyant de verser aux municipalités une partie des recettes provenant de la téléphonie mobile qui a été renvoyée en commission.Au terme de sa réunion, le Parlement a adopté quatre...

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