L'annonce par le président Barack Obama de nouvelles livraisons d'armes au Liban, au moment où se tenait la conférence de Vienne, la semaine dernière, n'a pas surpris les responsables militaires. Pour combattre la pression terroriste à la frontière orientale du Liban, les Américains ne lésinent pas sur les moyens et offrent en particulier, avec leurs alliés britanniques, des équipements de pointe qui ont permis à l'armée libanaise de cibler avec précision le front al-Nosra qui occupe le jurd de Ersal.
Toutefois, les Libanais regrettent que les États-Unis, sous la pression d'Israël, ne soient pas prêts à leur livrer des hélicoptères de combat qui accompagneraient les troupes au sol et permettraient à l'armée de reprendre aux takfiristes un « jurd » qui est territoire libanais. Ils font en outre peu cas des avions d'appoint à moteur qui leur ont été livrés, et dont les capacités offensives sont limitées.
Ces nouvelles livraisons s'ajoutent, selon des experts, aux fusées et obus rapidement livrés chaque fois que l'armée en a fait la demande. Ce fut le cas, précisent ces sources, le 17 août 2014, lors de la bataille qui fit des pertes côté libanais et qui se solda par la prise en otages d'un certain nombre de militaires et de membres des Forces de sécurité intérieure.
Sur un autre plan, pour diverses raisons, le Liban n'a pas sollicité un soutien aérien de la part de l'aviation de la coalition anti-Daech, notamment pour ne pas mettre en danger la vie de ses otages, qui risquent d'être utilisés comme boucliers humains.
Toutefois, s'il ne bénéficie pas de la force aérienne de la coalition, le Liban ne peut que se féliciter de la coopération qui s'est établie avec les puissances occidentales engagées en Syrie sur le plan du renseignement et de l'équipement électronique, comme des appareils d'écoute des téléphones mobiles et des instruments d'observation de pointe, sans compter le démantèlement par le Liban de cellules dormantes, arrestations que l'Occident apprécie au plus haut point. De quoi consolider la demande libanaise d'une coordination internationale dans la lutte contre le terrorisme au Liban, qui semble acquise après la récente conférence de Vienne.
Pour mémoire
Bassil à Vienne : « Le Liban ne demande rien d'autre pour la Syrie que ce qu'il demande pour lui-même »
commentaires (5)
juste pour completer et relever dans se contexte la contradiction de certains du 8 mars ..ils affirment que l'occident ne fournira jamais d'hélicoptère a l'armee ou des armes assez sophestiquer de peur pour israel et que celle ci allait detruire l'armee a cause de ces meme helico!! eh bien soit mes chers amis vous qui affirmaient haut et fort vos différentes "victoire" et que vous affirmer aussi que les occidentaux ou israel a peur d'attaquer le liban a cause de votre force, aussi soit ... maintenant donner ne serais ce que la moitier de votre arsenal militaire, demander a l'iran de vous fournir des hélicoptères (puisque vous dites que l'iran nous aidera quoi qu'il arrive et que vous affirmer etre soucieux de la securite des libanais et du liban) et donner les a l'armee .. et on verra bien, hallak on releve la contradiction comment ceux ci vont attaquer l'armee puisque vous affirmer qu'israel a deja peur d'attaquer?!?! de plus vous aurez donner juste la moitier, alors il vous restera l'autre moitier pour combattre aux coter de l'armee contre les envahisseurs
Bery tus
17 h 41, le 02 novembre 2015