Entre nostalgie et déception

On oscille de nos jours entre nostalgie et grosse déception. On a tous entendu et réentendu des stars, chanteuses et chanteurs, cet été, sur la scène libanaise ; certains, après plus de quarante ans, sont revenus pour nous rappeler cette belle période de notre jeunesse où nous avons pu fredonner avec eux les plus beaux refrains des années 1974 et qui nous ont rendu nos vingt ans. Les grands absents, hélas, de cette belle ambiance furent nos enfants, cette nouvelle génération qui a adopté le rap comme unique mythe musical au rythme martelé. À cet égard, il est à noter dans cette ambiance de folie que les moins de dix-huit ans sont admis à ces concerts sans que personne ne puisse leur interdire l'accès. Le plus dangereux reste la circulation du haschisch lors de ces soirées, qui finissent par des bagarres meurtrières. Il est également à noter que ce nouveau comportement moderne est très loin de nos traditions libanaises. Jeunes gens, un retour aux sources est nécessaire.