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Nos Lecteurs ont la Parole - Noura METRI

Maman libanaise : battante à vie

En ce mois particulier, je voudrais rendre hommage à toutes les femmes libanaises et, en particulier, aux mamans libanaises, que ce soit les Beyrouthines, les Sudistes ou les Nordistes. Peu importe leur choix confessionnel, leur origine, ces femmes sont et resteront battantes dans un pays, certes joli à vivre et très accueillant, mais qui leur a fait endurer pas mal de souffrances.
Ces êtres extraordinaires ont porté les brillants de ce pays, ont enduré les différentes guerres sans fléchir, sans fuir mais en faisant face avec un courage incroyable et une volonté fascinante. Ces femmes portent en elles les joies de leur famille, les fiertés de leurs enfants tout en restant dignes de la tâche qui leur est accordée.
Déjà, être une femme n'est pas toujours facile mais être femme et maman libanaise, à la fois, est un statut dur à gérer mais que ces femmes endossent avec courage, avec élégance et fierté. Regardez la générosité de ces femmes, leur accueil chaleureux et leur patience avec leur progéniture.
« Weyn el-mama ? » une question qu'on pose instinctivement à l'entrée de la maison. Non qu'on veuille quelque chose ou qu'on veuille lui demander un service mais rien que sa présence nous rassure, nous met en confiance. Vous êtes-vous demandé combien de fois par jour vous dites maman ? Combien de fois on entend : « Mama badde masare », « Mama, ana dahra avec les amis », « Mama, j'ai une bonne note », « Mama, je vais te présenter mon chéri », « Mama, tu as fini mon kebbé ? » « Mama, comment fait-on le taboulé ? » etc.
Toujours après la maman même quand le père est là, nous avons tendance à lui demander : « Elle est où maman ? » même s'il peut nous rendre service à la place. C'est la base d'une famille, elle doit être la maman, la femme, la professionnelle, l'hôtesse accueillante, la police dans certains cas, l'amie confidente, les bras tendres et rassurants tout en essayant de se gérer elle-même en surmontant les aléas de la vie, la situation politique et économique du pays ainsi que, parfois, la perte d'un enfant ou d'un mari.
Alors, peu importe où qu'on soit, nous ne devrons pas attendre la fête des Mères pour leur rendre hommage mais ça doit être tous les jours la fête des Mères – même si elle a déjà eu lieu – ces mamans, sans qui, nous ne serons pas arrivés dans la vie.

En ce mois particulier, je voudrais rendre hommage à toutes les femmes libanaises et, en particulier, aux mamans libanaises, que ce soit les Beyrouthines, les Sudistes ou les Nordistes. Peu importe leur choix confessionnel, leur origine, ces femmes sont et resteront battantes dans un pays, certes joli à vivre et très accueillant, mais qui leur a fait endurer pas mal de souffrances.Ces êtres...

commentaires (1)

C vrai tout ca sauf que ce n'est pas l'exclusivite des libanaises....pour la bouffe elles sont championnes ...par contre pour la vrai education ..comme le respect de l'autre...du plus faible..l'amour du pauvre ect...elles ont beaucoup a apprendre quand on voit comment elles traitent leurs " bonnes" devant leurs progenitures...

Houri Ziad

15 h 15, le 27 mars 2015

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Commentaires (1)

  • C vrai tout ca sauf que ce n'est pas l'exclusivite des libanaises....pour la bouffe elles sont championnes ...par contre pour la vrai education ..comme le respect de l'autre...du plus faible..l'amour du pauvre ect...elles ont beaucoup a apprendre quand on voit comment elles traitent leurs " bonnes" devant leurs progenitures...

    Houri Ziad

    15 h 15, le 27 mars 2015

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