Marie Daunay et Wadih Asmar, représentants du Centre libanais des droits humains (CLDH), ont comparu hier devant le tribunal des imprimés à Baabda, pour « diffamation ». S'ils sont jugés coupables, les deux défenseurs des droits de l'homme encourent une peine d'emprisonnement et le versement d'une amende.
Au cours de cette première audience publique, Marie Daunay et Wadih Asmar ont insisté sur le rôle que doivent jouer les associations des droits de l'homme pour dénoncer les violations faites à ces droits. Ils ont également mis l'accent sur les risques que présentent de tels procès sur l'action des ONG.
Cette première audience publique s'est déroulée en présence de représentants d'associations des droits de l'homme, d'ambassades, de l'Union européenne et des Nations unies, venus soutenir Marie Daunay et Wadih Asmar. La prochaine audience aura lieu le 11 juin prochain.
Rappelons que les deux militants font l'objet, depuis 2011, d'un procès que leur a intenté le président de la Chambre et chef du mouvement Amal, Nabih Berry, à la suite d'un rapport que le CLDH avait publié sur la situation de la torture au Liban, les accusant d'exacerber les dissensions confessionnelles et la discorde entre les composantes de la nation.
Dans ledit rapport, il a été signalé que l'association « avait recueilli des allégations de personnes qui affirment avoir été arrêtées et torturées par Amal et le Hezbollah avant d'être remises aux autorités concernées ». L'ONG a précisé « qu'il n'a pas été possible d'évaluer réellement la fréquence des actes de torture perpétrés par le mouvement Amal et le Hezbollah et que, par conséquent, les conclusions ne peuvent être tirées », tout en estimant qu'il était « de son devoir d'attirer l'attention sur ces cas de torture ».
Liban - Libertés
Deux militants des droits de l’homme devant le tribunal des imprimés
OLJ / le 18 mars 2015 à 00h00
commentaires (4)
Face à ces "gens" qui le cernent, il met en exergue le talent et le génie des grandes ONG qui l'affrontent, et leur permet d’étaler même, selon lui, l'indicible. Certains d’entre eux racontent même que dès la first confrontation, le bonhomme "déshérité, yâ hassértéééh, à béret avec figue a dit avoir toujours voulu demeurer ectoplasmique, et même "invisible". Il se rêvait aussi couvert de bandelettes, devenant invisible dès qu'il les enlevait ! Évidement sans déchoir…. du perchoir, il considère, le perché Per(s)cé, que l'imaginaire ébaubi demande une phénoménale énergie. Mais habiter ce personnage…. ou ces bandelettes est la chose la plus facile du monde ; ça le dévore, oui ; car, en même temps, ça ne lui demande aucun "intellectuel" petit effort ; aucune mini réflexion donc. Il a ainsi un souvenir hyper précis de lui-même ; à cette époque américaine de ses laborieux débuts peut-être ? Il n'avait pas alors de visage, lui qui n’était donc qu’un illustre strict inconnu. Il y avait un contour et en plein milieu quelque chose de très flou ; disons presque Rien. Un faciès et un visage tout banal, quoi ! Ce n'était pas encore une source d'angoisse, ni surtout un manque pour lui en ce temps-là comme bien entendu maintenant. Comme quoi. C'était comme une page carrément blanche. Et ce n’est que bien + tard, durant la sale époque bää bää bääSSyrienne Per(s)cée mahééék, que ce faciès n’est-ce pas devint un simple outil de transmission ou disons une projection aléatoire plutôt ! Non ?
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
12 h 17, le 18 mars 2015