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Ukraine: Sarkozy refuse de critiquer l'annexion de la Crimée par la Russie

L'ancien président français Nicolas Sarkozy, désormais chef de l'opposition de droite à son successeur François Hollande, a estimé samedi qu'on ne pouvait "pas reprocher à la Crimée" d'avoir "choisi la Russie" et a mis en garde contre une nouvelle "guerre froide" avec Moscou.

"Nous avons une civilisation en commun avec la Russie. Les intérêts des Américains avec les Russes, ce ne sont pas les intérêts de l'Europe avec la Russie", a affirmé l'ex-chef de l'Etat lors d'une réunion à Paris des dirigeants du parti de droite UMP qu'il dirige, . "Nous ne voulons pas de la résurgence d'une guerre froide entre l'Europe et la Russie", a-t-il martelé en évoquant les tensions entre Moscou et les Occidentaux nées du conflit dans l'est de l'Ukraine et de l'annexion de la Crimée par Moscou en mars 2014 après un référendum de la population locale.

"La Crimée a choisi la Russie, on ne peut pas le lui reprocher", a ajouté M. Sarkozy, estimant par ailleurs qu'"il faut trouver les moyens d'une force d'interposition pour protéger les Russophones d'Ukraine". "L'Ukraine doit garder sa vocation de pont entre l'Europe et la Russie. Elle n'a pas vocation à entrer dans l'Union européenne", a-t-il ajouté.

Les propos de M. Sarkozy interviennent alors que son successeur socialiste François Hollande est engagé avec la chancelière allemande Angela Merkel dans d'intenses négociations avec Moscou et Kiev pour tenter d'arracher un accord de paix en Ukraine.
De retour dans la nuit de Russie, le président Hollande a estimé samedi que ces pourparlers étaient "une des dernières chances" d'éviter la "guerre".

L'ancien président français Nicolas Sarkozy, désormais chef de l'opposition de droite à son successeur François Hollande, a estimé samedi qu'on ne pouvait "pas reprocher à la Crimée" d'avoir "choisi la Russie" et a mis en garde contre une nouvelle "guerre froide" avec Moscou.
"Nous avons une civilisation en commun avec la Russie. Les intérêts des Américains avec les Russes, ce ne sont...