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Nos Lecteurs ont la Parole - Joe ACOURY

Un cèdre pour Noël

Le pays sombre quand sa boussole pointe ailleurs les soubresauts entre l'Iran et les USA. En attendant, la règle est de monologuer, de parler, de dialoguer, de perturber le processus des institutions, de bloquer les rouages d'une « démocratie » à peine contrôlée et menacée d'implosion autant que d'explosion sur le terrain.
Quel sens restera-t-il de la crédibilité quand le Libanais se laisse gagner par un attentisme suicidaire ? Où se situent donc l'islam du prophète Mohammad et le christianisme du Christ dans ce contexte de méfiance pour promouvoir des modèles de fermes conciliations ?
Sommes-nous encore des fils de Dieu ou des traîtres ? Continuons-nous d'être animés par le message divin, spécifiquement arabe de l'islam, qui implique un appel unifié, consacré à la miséricorde, à la culture spirituelle et à la coexistence ? Ces valeurs sont aujourd'hui plus que jamais dramatiquement menacées. Qu'adviendra-t-il du chrétien persécuté sur une terre arabe, dont le chemin consiste à suivre la voie du Christ et à secourir son prochain ? De quelles valeurs et perspectives se réclament encore ceux qui affichent des vues partisanes quand ils se disent « majoritairement chrétiens » ? Vont-ils accompagner l'exemple par des actes, notamment celui d'une historique coalition ? Où sont-elles ces actions qui répondent à la perplexité et à l'angoisse du Libanais, censées favoriser la relance économique et la croissance ? Quelle place reste-t-il pour les gestes empreints d'humilité durant les préparatifs de Noël, au nom de la naissance du Sauveur ?
Est-ce que le bénévolat va se limiter à répondre aux envies ?
Ne devrait-il pas s'engager à consacrer les bonnes volontés pour colmater les souffrances des familles des soldats enlevés, les drames de tant de personnes pour la survie au quotidien et les misères condamnées au silence ?
Nous avons grandement besoin d'esprits inspirés qui veillent pour redonner au cèdre en ce Noël son sens véritable, avec un cœur ouvert, le rétablissement de la foi au tronc commun de nos croyances.

Le pays sombre quand sa boussole pointe ailleurs les soubresauts entre l'Iran et les USA. En attendant, la règle est de monologuer, de parler, de dialoguer, de perturber le processus des institutions, de bloquer les rouages d'une « démocratie » à peine contrôlée et menacée d'implosion autant que d'explosion sur le terrain.Quel sens restera-t-il de la crédibilité quand le Libanais se...

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