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À La Une - Liban

Scandale alimentaire : Bou Faour continue sur sa lancée, une nouvelle liste rendue publique

Le ministre de la Santé réclame la fermeture de plusieurs abattoirs.

Le ministre de la Santé Waël Bou Faour. Archives/Dalati et Nohra

Le feuilleton du scandale alimentaire au Liban se poursuit à un rythme soutenu. Il ne se passe en effet pas un seul jour sans que de nouvelles révélations concernant des violations à la sécurité alimentaire ne soient faites, alimentant la polémique sur les responsabilités dans un secteur livré à l'anarchie depuis des décennies.

Le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, qui a fait éclater sa première bombe le 11 novembre, provoquant une onde de choc parmi la population, est revenu mercredi à la charge en rendant publique une nouvelle longue liste (voir ici) d’établissements vendant certains produits non conformes aux normes. (Voir les précédentes liste ici et ici).

 

(Lire aussi: Sûreté alimentaire au Liban : un diagnostic inquiétant)

 

M. Bou Faour a aussi, lors de sa conférence de presse, demandé au ministère de l’Intérieur la fermeture de plusieurs abattoirs qui ne répondent pas aux normes de la sécurité alimentaire. Le ministre a nommé les abattoirs de Akbiyé, Baisriyé et Ghaziyé, au Liban-Sud.

Le mohafez de Beyrouth a annoncé mardi soir la fermeture officielle de l'abattoir de Beyrouth, une annonce faite lors d'une émission télévisée sur la chaîne LBCI dont l'invité était le ministre de la Santé.

"Nous ne savons pas si l'usine de broiement des os (liée à l'abattoir de Beyrouth) a été fermée, nous n'acceptons pas des mesures cosmétiques, mais des mesures radicales. Le problème de l’abattoir de Beyrouth ne réside pas uniquement dans l’odeur et la propreté mais aussi dans l’eau très chlorée", a souligné M. Bou Faour lors de sa conférence de presse, affirmant qu'il allait soumettre au gouvernement une proposition pour la construction d'un nouvel abattoir au même emplacement que l'ancien.

 

(Lire aussi : Scandale alimentaire : le coup de grâce à un secteur en souffrance ?)

 

Le ministre de la Santé, qui a aussi annoncé sa décision de fermer une usine d’abattage de poulet à Saïda, a répété que sa croisade contre les aliments non conformes aux normes allait se poursuivre coute que coute.

Alors que les affaires d'empoisonnement alimentaires sont fréquentes au Liban, l’Agence nationale d’information (Ani, officielle) a rapporté mercredi que 10 personnes avaient été hospitalisées après avoir mangé des fajita et du taouk à Halba, dans le Akkar.

 

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Le feuilleton du scandale alimentaire au Liban se poursuit à un rythme soutenu. Il ne se passe en effet pas un seul jour sans que de nouvelles révélations concernant des violations à la sécurité alimentaire ne soient faites, alimentant la polémique sur les responsabilités dans un secteur livré à l'anarchie depuis des décennies.
Le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, qui a fait...

commentaires (1)

Libanais ne mangez plus de la viande . Végétariens attention aussi . Et ceux qui aiment l'air pur celui-ci est aussi pollué. Alors mordez vos doigts .

Sabbagha Antoine

21 h 06, le 19 novembre 2014

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Commentaires (1)

  • Libanais ne mangez plus de la viande . Végétariens attention aussi . Et ceux qui aiment l'air pur celui-ci est aussi pollué. Alors mordez vos doigts .

    Sabbagha Antoine

    21 h 06, le 19 novembre 2014

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