Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole - Fouad J. TABET

À quoi sert l’Onu ?

Lorsque le général de Gaulle avait osé appeler l'Onu « ce machin », il semble qu'il savait parfaitement ce qu'il voulait dire, probablement que l'institution serait en partie impuissante et inopérante face aux défis des problèmes de
civilisation.
Lorsque sa charte stipule que « Nous, peuples des Nations unies, sommes résolus à préserver les générations futures du fléau de la guerre, qui deux fois en l'espace d'une vie humaine a infligé à l'humanité d'indicibles souffrances, à proclamer à nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité, et la valeur de la personne humaine dans l'égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations grandes et petites à pratiquer la tolérance, à vivre en paix l'un avec l'autre dans un esprit de bon voisinage », est-il possible que cette organisation assiste à des massacres en règle, qui nous ramènent aux temps d'Attila et des Huns, tribus barbares des débuts du premier millénaire, brandissant au bout de leurs piques des têtes de leurs victimes, comme c'est le cas aujourd'hui ?
Comment est-il possible d'assister, sans aucun recours, à des exécutions sommaires de milliers d'êtres humains, à des décapitations et des crucifixions ? J'exclus les morts de la guerre et n'évoque là que les exécutions sommaires, de sang-froid, d'hommes rangés par colonnes, ventre à terre, attendant le coup de feu fatal.
Pourquoi, à chaque fois que l'Onu est censée intervenir faut-il attendre des jours, des semaines et des mois avant qu'une décision soit prise, sans tenir compte de l'urgence des interventions, et pourquoi dénoncer tel ou tel acte odieux, sans la faire suivre d'une intervention salutaire ?
Il est triste et aberrant de constater que c'est le temps des assassins, des criminels et des sans foi ni loi qui règne de par le monde.
Où est-elle cette fameuse charte censée protéger les plus démunis des nations pour rétablir justice et paix ?
« Le machin » du général de Gaulle porte bien son nom, et honte à une assemblée aussi sélective de représentants des nations qui permet les abus sauvages d'êtres humains réduits à l'état de rapaces, sans se décider illico à agir.
Pourquoi, en vertu de la charte, n'amende-t-on pas le mode de vote pour permettre une intervention salutaire, immédiate, lorsque les crimes sont aussi flagrants et aussi abjects, alors qu'une intervention rapide pourrait stopper un processus criminel aussi évident.
En dehors de l'Onu, et au nom des droits de l'homme, pourquoi les nations, toutes les nations (européennes, américaines, arabes, asiatiques...), ne s'allient-elles pas sans retard pour stopper cette vague de barbarie à laquelle on veut donner le nom de « terrorisme » – sans doute en croyant ainsi la couvrir alors qu'il s'agit de bestialité ?

Lorsque le général de Gaulle avait osé appeler l'Onu « ce machin », il semble qu'il savait parfaitement ce qu'il voulait dire, probablement que l'institution serait en partie impuissante et inopérante face aux défis des problèmes decivilisation.Lorsque sa charte stipule que « Nous, peuples des Nations unies, sommes résolus à préserver les générations futures du fléau de la...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut