Rechercher
Rechercher

Liban

Le 14 Mars d’une seule voix : une nouvelle période commence

C'est pratiquement avec soulagement que l'arrivée du chef du courant du futur, Saad Hariri, à Beyrouth a été accueillie dans les milieux du 14 Mars. Toutes les personnalités de cette alliance qui l'ont commentée pensent qu'avec son retour, il faut s'attendre à un changement sensible de la situation politique, ainsi qu'à un renforcement du courant modéré face à l'extrémisme qui gagne du terrain.
« Le retour de M. Hariri permettra de créer une atmosphère politique nouvelle qui contribuera directement à faire bouger de nouveau le dossier de la présidentielle, à soutenir l'armée et les institutions constitutionnelles et à relancer la dynamique de dialogue qui pourrait faire sortir le Liban du cercle vicieux dans lequel il tourne », a espéré le ministre des Télécommunications, Boutros Harb.
Il s'est félicité de l'initiative du leader sunnite qui serait, selon lui, venu « afin de rester près du centre de décision au Liban, notamment pour ce qui a trait à la concrétisation du don saoudien à l'armée ».
Un des messages que porte ce retour est, a poursuivi M. Harb, le refus du terrorisme et de l'intégrisme « puisque le président Harri est un des piliers de la modération au Liban et un des opposants aux tendances intégristes et terroristes qui règnent actuellement dans le monde islamique ».
Le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, a salué dans un communiqué le retour de l'ancien Premier ministre dans lequel il a vu « le signe d'un soutien au gouvernement libanais, ainsi qu'un message aux Libanais et aux habitants de Ersal ». « Il est revenu pour commander la bataille contre les forces du mal et la violence, afin de défendre le Liban message », a constaté M. Pharaon.
Idem pour son collègue de l'Information, Ramzi Jreige, qui a aussi vu dans le retour de M. Hariri « l'espoir d'une éclaircie au niveau des différentes crises politiques et de sécurité dans le pays ». Comme beaucoup de personnalités qui ont commenté l'arrivée impromptue à Beyrouth du chef du courant du Futur, M. Jreige a exprimé l'expoir que celle-ci contribuera à débloquer le dossier de la présidentielle et à accélérer le processus d'élection d'un nouveau chef de l'État. « Nous espérons aussi qu'à travers son discours politique modéré et fédérateur, la volonté des Libanais de vivre ensemble se consolidera sous l'aile de l'État qui représente la seule autorité en charge de maintenir la sécurité et la stabilité du pays. »
Pour le ministre de la Justice, Achraf Rifi, il est évident qu'« une feuille de route politique nouvelle sera dessinée avec l'arrivée de Saad Hariri ». Celle-ci, a-t-il assuré, « aura pour pilier de base la solidarité, une solidarité nécessaire pour protéger le Liban des tempêtes qui soufflent sur la région ».
Le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a considéré pour sa part que « l'action du 14 Mars serait dynamisée par le retour de l'ancien Premier ministre Saad Hariri au Liban » en se disant persuadé que « rien ne sera plus comme avant ». « Nous sommes à l'aube d'une période nouvelle. Personne ne pourra prétendre que rien ne changera. Je m'attends, au contraire, à un grand changement », a-t-il insisté, en soulignant que sa présence « renforcera le centrisme et la modération au Liban », avant de rejeter les allégations relatives à un lien entre le courant du Futur et les mouvances extrémistes.
Le chef des FL a rappelé que les termes « centrisme et modération avaient été utilisés à mauvais escient par certains qui voulaient se dérober à leurs responsabilités pour ne pas avoir à prendre position face à la gravité de la situation au Liban, ce qui n'est pas le cas pour le 14 Mars ».
Abondant dans le même sens, le député Marwan Hamadé a estimé que « le retour de l'ancien Premier ministre Saad Hariri à Beyrouth constitue une lueur d'espoir pour les Libanais qui prévoient une détente politique et une prédominance de la modération sur l'extrémisme ». Lui aussi a jugé que son retour est porteur d'espoir pour la relance des échéances constitutionnelles et notamment pour l'élection d'un nouveau président de la République. Selon lui, M. Hariri « n'épargnera aucun effort en vue d'immuniser la scène intérieure et de garantir sa stabilité ».
Pour le chef suprême du parti Kataëb, Amine Gemayel, le retour de M. Hariri est de nature à « accélérer le processus de règlement des séquelles des événements de Ersal et à stimuler les efforts devant déboucher sur l'élection d'un nouveau chef de l'État ». « En cette période, nous avons besoin de tous les potentiels bienfaiteurs et positifs », a-t-il affirmé, avant d'espérer que le retour de M. Hariri générera une dynamique politique nouvelle à même de débloquer tous les dossiers en suspens.

C'est pratiquement avec soulagement que l'arrivée du chef du courant du futur, Saad Hariri, à Beyrouth a été accueillie dans les milieux du 14 Mars. Toutes les personnalités de cette alliance qui l'ont commentée pensent qu'avec son retour, il faut s'attendre à un changement sensible de la situation politique, ainsi qu'à un renforcement du courant modéré face à l'extrémisme qui gagne...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut