Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Les ventes de pétrole iranien vers l'Asie en hausse de 25%

Les exportations de pétrole iranien vers l'Asie au premier semestre de l'année ont progressé de 25% par rapport à la même période l'année dernière, profitant de l'assouplissement des sanctions imposées par les Occidentaux à la république islamique.

Le retard pris dans les négociations entre Téhéran et les puissances du P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité + l'Allemagne) sur le programme nucléaire iranien ne devrait pas avoir d'impact sur cette tendance à la hausse. Initialement fixée au 20 juillet dernier, la date butoir en vue d'un accord définitif sur le dossier qui envenime les relations entre l'Iran et l'Occident depuis plus de dix ans a été repoussée de quatre mois.

 

La Chine, l'Inde, le Japon et la Corée du Sud, les principaux importateurs de pétrole iranien, ont importé au premier semestre 1,2 million de barils de brut iranien par jour, contre 961.236 au premier semestre de l'année dernière, d'après les données douanières et les registres des mouvements portuaires.

Pour le seul cas de la Chine, premier acheteur de brut iranien, l'augmentation frôle les 50%; les achats de l'Inde progressent de près d'un tiers.

"Nous tablons davantage sur une tendance à la hausse qu'à la baisse pour ce qui est des exportations de brut iranien vers l'Asie à la condition que les négociations (ndlr, sur le nucléaire) n'échouent pas totalement", analyse James Davis, consultant chez Facts Global Energy.

Ce spécialiste juge "tout à fait possible" que cette augmentation représente un accroissement de la production de brut iranien de l'ordre de 500.000 bpj d'ici la fin 2015.

Dans le cadre de l'accord intérimaire conclu à Genève en novembre dernier, les exportations de brut iranien n'auraient pas dû excéder un million de bpj.

Mais les dépassements n'ont pas suscité de réaction sérieuse de la part de Washington, notamment parce qu'ils s'expliquent par un accroissement des exportations de "condensat", un mélange d'hydrocarbures légers qui n'est généralement pas pris en compte dans les statistiques pétrolières et n'entre pas dans le cadre des sanctions.

Les exportations de pétrole iranien vers l'Asie au premier semestre de l'année ont progressé de 25% par rapport à la même période l'année dernière, profitant de l'assouplissement des sanctions imposées par les Occidentaux à la république islamique.
Le retard pris dans les négociations entre Téhéran et les puissances du P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité +...