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Moyen Orient et Monde - Proche-Orient

Netanyahu coincé entre le marteau et l’enclume

Le Premier ministre israélien doit amadouer son aile droite ou la remplacer pour faire avancer le processus de paix.

En Cisjordanie occupée, où les heurts sont quotidiens avec les forces de l’ordre israéliennes, un Palestinien utilise sa fronde pour renvoyer aux policiers et soldats une grenade lacrymogène. Thomas Coex/AFP

Sous la pression des États-Unis, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit aussi faire face à l'aile la plus radicale de sa coalition qui menace de quitter le gouvernement.
Négociateurs israéliens et palestiniens ont poursuivi cette semaine, sous la houlette de l'émissaire américain Martin Indyk, les discussions tripartites pour tenter de sauver le processus de paix. Parmi les points de discorde figure la libération d'un dernier contingent de détenus palestiniens. Une source palestinienne proche des négociations a réaffirmé hier que la délégation palestinienne insistait sur les libérations prévues pour discuter d'une prolongation des pourparlers. Le ministre israélien de l'Économie, Naftali Bennett, chef du parti nationaliste religieux Foyer juif, a réagi en agitant la menace de se retirer de la coalition gouvernementale en cas d'accord prévoyant la libération de détenus arabes israéliens.
En cas de départ des 12 députés du Foyer juif, il manquerait à M. Netanyahu 4 sièges pour avoir la majorité au Parlement qui compte 120 députés. Il lui faudrait alors élargir ses alliances ou, en cas d'échec, convoquer des législatives. Des responsables du Likoud (droite nationaliste), le parti de M. Netanyahu, ont dénoncé la stratégie de M. Bennett. Ils ont souligné que c'est sur son insistance que M. Netanyahu a accepté en juillet les libérations de prisonniers, plutôt qu'un gel de la colonisation, catégoriquement rejeté par le Foyer juif. Mais M. Netanyahu est surtout menacé par l'aile la plus radicale de son propre parti. Le vice-ministre des Affaires étrangères, Zeev Elkin, un faucon, a prévenu qu'un arrêt de la colonisation et la libération de prisonniers « pourraient bouleverser le système politique et conduire Israël vers de nouvelles élections ».
Le meilleur moyen pour M. Netanyahu de rester au pouvoir, en cas de défection du Foyer juif, serait de s'allier le Parti travailliste (centre gauche), principale force de l'opposition.

Les regrets de Paris
D'autre part, le Quai d'Orsay a indiqué hier que la France « regrette » la décision d'Israël de geler le transfert des taxes perçues pour le compte de l'Autorité palestinienne. « La France encourage les deux parties à rester pleinement engagées dans le dialogue et à tout mettre en œuvre pour préserver et mener à terme ce processus, une occasion historique pour les Israéliens et les Palestiniens d'aboutir à un accord de paix. Il faut saisir cette chance », a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal.
En outre, une source diplomatique européenne a relevé hier qu'Israël a détruit cette semaine plusieurs abris financés par l'Union européenne dans un secteur sensible de la Cisjordanie occupée, près de Jérusalem. « Le 9 avril, trois structures résidentielles ont été démolies à Jabal al-Baba », près de la colonie israélienne de Maalé Adoumim, a déclaré un porte-parole de la délégation de l'UE dans les territoires palestiniens. Ces abris de tôle, construits pour accueillir des Palestiniens privés d'habitations au moment de sérieuses intempéries en début d'année, avaient été « financés partiellement par des États membres de l'UE » via son service d'aide humanitaire ECHO, a précisé le porte-parole. Un diplomate d'un pays membre de l'UE a précisé que ces abris avaient été financés par la France et ECHO. De son côté enfin, l'armée israélienne a annoncé avoir saisi une école talmudique située dans une colonie de Cisjordanie réputée pour être un bastion de la droite radicale, après plusieurs heurts entre des colons extrémistes et les forces de sécurité. L'armée a également bloqué l'entrée de la colonie et installé des barrages filtrants. Quelque 15 colons y ont été arrêtés ces derniers jours.
(Sources : agences)

Sous la pression des États-Unis, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit aussi faire face à l'aile la plus radicale de sa coalition qui menace de quitter le gouvernement.Négociateurs israéliens et palestiniens ont poursuivi cette semaine, sous la houlette de l'émissaire américain Martin Indyk, les discussions tripartites pour tenter de sauver le processus de paix. Parmi les...

commentaires (1)

israel tout entiere est l'otage d'une politique qui va imploser dans la gueule des gouvernants racistes et apartheidiques de cette clique criminelle , c'est pas parce qu'un calme relatif en pays usurpateur qui est trompeur qu'on devrait penser que ce pays ne connaitra pas des problemes futurs . Avant toutes les decolonisations en Afrique et ailleurs les dirigeants ne voulaient jamais voir la lame de fond qui les a par la suite emportee . de la gb a l'espagne ou le portugual et la France de de gaule . Les decolonisations finissent tjrs par se faire , ells sortiront des colonisateurs eux memes fussent ils juifs , ils ne sont pas differents devant l'histoire .

FRIK-A-FRAK

14 h 31, le 13 avril 2014

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Commentaires (1)

  • israel tout entiere est l'otage d'une politique qui va imploser dans la gueule des gouvernants racistes et apartheidiques de cette clique criminelle , c'est pas parce qu'un calme relatif en pays usurpateur qui est trompeur qu'on devrait penser que ce pays ne connaitra pas des problemes futurs . Avant toutes les decolonisations en Afrique et ailleurs les dirigeants ne voulaient jamais voir la lame de fond qui les a par la suite emportee . de la gb a l'espagne ou le portugual et la France de de gaule . Les decolonisations finissent tjrs par se faire , ells sortiront des colonisateurs eux memes fussent ils juifs , ils ne sont pas differents devant l'histoire .

    FRIK-A-FRAK

    14 h 31, le 13 avril 2014

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