Au Liban, le taux d’occupation des hôtels a encore chuté en 2013

Le taux d'occupation des hôtels s'est établi à 51 % au cours de l'année 2013, un chiffre en baisse par rapport aux 54 % enregistrés en 2012. Ces évaluations, effectuées par le cabinet Ernst & Young (EY) et repris par le Lebanon this Week de la Byblos Bank confirment les sonnettes d'alarme tirées à maintes reprises par les représentants des secteurs touristiques libanais qui subissent depuis 3 ans les conséquences de la crise syrienne.

Force est de constater que le taux d'occupation des hôtels libanais est le troisième plus bas de la région après Le Caire et Manama (24 % et 42 % respectivement) tandis que la moyenne régionale est de 62 % pour 16 marchés arabes.

Dans les détails, le taux d'occupation des hôtels en 2013 a été comme suit : 49 % au mois de janvier, 60 % en février, 58 % en mars, 65 % en avril, 59 % en mai, 55 % en juin, 40 % en juillet, 47 % en août, 34 % en septembre, 48 % en octobre, 47 % en novembre et 52 % au mois de décembre.
Le taux d'occupation des hôtels au pays du Cèdre a ainsi perdu 3 points de pourcentage en glissement annuel, constituant la sixième chute la plus importante parmi 16 économies arabes. La moyenne des pays qui ont vu leur taux d'occupation chuter s'est, elle, établie à 2,5 points de pourcentage. EY constate dans son rapport que la chute la plus importante a été enregistrée par Le Caire (-15 points de pourcentage), Charm el-Cheikh (-11), Hurghada (-10), Amman (-8) et La Mecque (-6).

En ce qui concerne le prix moyen par chambre, il a été de 169 dollars en 2013, élevant ainsi les hôtels de la capitale à la 11e place parmi les hôtels les plus chers de la région. Le prix moyen par chambre a ainsi accusé une baisse de 15,7 % en glissement annuel et a enregistré la chute la plus conséquente parmi les 16 marchés de l'étude qui note que le prix moyen par chambre est de 195,1 dollars (en hausse de 0,6 % par rapport à 2012).

Parallèlement, le revenu par chambre disponible (RevPar) a été de 87 dollars à Beyrouth en 2013, contre 110 en 2012 ; un chiffre qui classe la capitale beyrouthine à la 12e place du classement. Le RevPar de Beyrouth a ainsi chuté de 20,9 % en glissement annuel contre une chute régionale de 0,6 %, accusant ainsi la deuxième chute la plus importante parmi les 16 économies arabes. Le Caire est arrivé en tête de cette baisse avec -38,3 %.
Il convient de noter que La Mecque a enregistré le RevPar le plus élevé en 2013 (309 dollars) et que Dubaï est arrivée en tête du classement pour ce qui du taux d'occupation des hôtels (80 %).

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