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Liban - Liban

Le potentiel infini du tourisme vert dans un guide, « Eco-Lebanon »

Un nouveau guide du tourisme naturel et rural, qui se veut le plus exhaustif possible, est déjà dans les bacs.

La couverture de l’ouvrage.

Envie de grand air et d'authenticité ? Il existe, au Liban, plus d'options qu'on ne le pense dans le domaine du tourisme écologique et rural, pour peu qu'on soit prêt à sortir des sentiers battus. Un guide, Eco-Lebanon, vient d'être publié, en anglais, pour aider les touristes internes libanais tout comme les touristes étrangers à découvrir une autre face du Liban. Cet ouvrage de petit format mais épais (400 pages), à la couverture verte, est le fruit de la longue expérience de Nour Farra Haddad, anthropologue de formation, longtemps guide touristique et responsable d'une agence pour tourisme religieux, aujourd'hui propriétaire de sa propre société de conseil en tourisme. Le principal partenaire du projet est le ministère du Tourisme, qui a soutenu la publication de ce guide.


Nour Farra est très fière du résultat de son travail, estimant que « ce guide est unique en son genre actuellement au Liban ». « Depuis de longues années, je sillonne le Liban et je compile des informations, que ce soit pour ma société ou pour mes recherches, ajoute-t-elle. Ce serait dommage de ne pas partager ces données avec le public. »


Drôle de timing pour la publication d'un tel ouvrage... « Il est vrai que nous nous trouvons dans un contexte de crise économique et de problèmes sécuritaires, reconnaît Nour Farra. Et c'est justement pourquoi je pense qu'il est important de soutenir le secteur touristique, qui est le premier touché. Il ne faut pas se leurrer, les touristes étrangers ne sont pas près de revenir en masse au Liban. Mais les Libanais, eux, peuvent encourager le tourisme interne, quitte à se suffire des régions relativement épargnées par les troubles, jusqu'à nouvel ordre. Les Libanais ne connaissent pas toujours parfaitement leur pays, et le guide donne des idées d'activités des moins chères aux plus onéreuses. L'idée est d'encourager les régions et d'initier un mouvement. »


Le guide est donc écrit en anglais, « la langue préférée du tourisme », selon l'auteur. Celle-ci a opté pour une division par type d'activités, avec une utilisation des couleurs pour séparer les parties et les rendre facilement repérables : le vert pour le tourisme de montagne, le bleu pour le tourisme aquatique, le gris clair pour le tourisme de neige, le bordeaux pour le tourisme rural et agricole, l'orange pour la partie consacrée à la planification de sorties touristiques de toutes sortes, et, enfin, le vert clair pour les informations utiles. Nour Farra explique qu'elle a opté pour cette division par activité parce qu'elle lui a semblé plus facile à suivre qu'une simple répartition par régions.

 

Un petit personnage au gré des pages
La première remarque qu'on ne peut s'empêcher de faire à la lecture du guide, c'est que son texte est plutôt dense et son écriture particulièrement petite et serrée. L'auteur reconnaît qu'il s'agit là d'une contrainte qu'il a été impossible d'éviter, étant donné la grande quantité d'informations et le format poche qu'il fallait respecter pour faire de ce livre un compagnon efficace des sorties. Elle note toutefois que le papier est recyclable et provient de forêts durables, et qu'il présente la particularité de permettre les notes au crayon.
Ce qui lie les différents chapitres du livre est un petit personnage portant une tenue traditionnelle libanaise dans des illustrations qui varient selon les thèmes : sous un arbre pour la partie verte, entouré d'un ancre pour le tourisme aquatique, sur un snowboard pour les sports d'hiver... Le livre comporte également un certain nombre de photos choisies.


Autre constante qui traverse l'ouvrage : les noms et contacts des prestataires de tourisme dans chaque région et pour chaque activité. Enfin, des encadrés pourvoient des conseils utiles en relation avec le thème traité.
Ce livre fait la promotion du tourisme en nature, mais prône-t-il, par la même occasion, le respect de l'environnement qui manque souvent aux touristes internes ? Son auteur fait remarquer que les messages de sensibilisation parcourent l'ouvrage. « Dans l'introduction, j'explique très clairement la différence entre le tourisme durable et responsable, d'une part, et l'écotourisme, d'autre part, le second étant soumis à des règles bien plus strictes que le premier, explique-t-elle. Nous avons pris le parti de citer tous les prestataires, même ceux qui ne sont pas conformes aux règles écotouristiques. On peut nous le reprocher, mais nous pensons que les inclure dans une telle liste, sans aucune labellisation, les poussera à s'améliorer. » Tous les prestataires ont été cités dans le livre sans aucune contrepartie financière, souligne l'auteur.


Parmi les activités évoquées dans le livre, certaines sont à la portée du plus grand nombre, comme la randonnée ou les pique-niques, et d'autres plus spécialisées, à l'instar de la plongée et de la spéléologie. Nour Farra précise qu'en ce qui concerne les secondes, les mesures de sécurité à prendre sont évoquées dans les chapitres concernés, ainsi que les contacts des associations spécialisées à l'intention de ceux qui veulent suivre une formation ou organiser une activité.


Dans Eco-Lebanon également, des inédits comme les meilleurs restaurants pieds dans l'eau ou servant une spécialité du terroir, des fermes et des bergers à visiter, une section sur l'archéologie sous-marine avec les plus belles épaves à voir sous l'eau (rédigée par Zeina Haddad du ministère du Tourisme), des activités de tourisme liées à l'agriculture (un secteur appelé agritourisme, à titre d'exemple les vendanges, la visite de vignobles...), des logements alternatifs (couvents, maisons d'accueil, campings...), etc. À vos baskets !

 

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commentaires (3)

Grâce aux seuls Sains, ce patelin redeviendra le pays du talent ! Entité auparavant presque arrivée, il repartira de ses propres ailes. Dans ses échappées belles, il repense aux démangeaisons de ses vingt ans, rêvant à nouveau de bénévolat pour cette belle contrée qui l’entoure et toutes ces choses. La rupture mûrit dans son esprit, ce qui n'est pas Rien dans ce kottor qui prône si volontiers les sécurités en tous genres. Un jour, ce Chéri passera à l'acte, cédant au démon Vert de midi. Balancera son confort, enfin tout ce qui compose la vie d’un pays + ou - réussi archaïquement parlant, et partira avec ses Sains faire l’écolo au hasard des vallées crevassées et polluées de ce Mont-libanais. L’écologie c'est une admirable technique. Il s'agit d'aider les faibles, mais vraiment tous faibles, à se libérer d’un monstre très fort ! Et c'est efficace. Ces cent fleurettes, comme dirait Cohn-Bendit Danny, ces microscopiques provoquent une infusion dans les chancres urbains ou les campagnes mortes, et raniment même un zkâk. Voilà ! On est loin du monumentale développement sauvage à l’aveuglette. Mais c'est parce que ce Grand-Liban a la tête pleine d'humanité en ces sales temps, qu’on pense à lui de temps en temps : un qui intervient quand même pour sauver ; n’en déplaise aux pollués-pollueurs d’à côté et d’ici ; des vies libanaises Saines dans une situation si Malsaine !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

14 h 33, le 13 février 2014

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Commentaires (3)

  • Grâce aux seuls Sains, ce patelin redeviendra le pays du talent ! Entité auparavant presque arrivée, il repartira de ses propres ailes. Dans ses échappées belles, il repense aux démangeaisons de ses vingt ans, rêvant à nouveau de bénévolat pour cette belle contrée qui l’entoure et toutes ces choses. La rupture mûrit dans son esprit, ce qui n'est pas Rien dans ce kottor qui prône si volontiers les sécurités en tous genres. Un jour, ce Chéri passera à l'acte, cédant au démon Vert de midi. Balancera son confort, enfin tout ce qui compose la vie d’un pays + ou - réussi archaïquement parlant, et partira avec ses Sains faire l’écolo au hasard des vallées crevassées et polluées de ce Mont-libanais. L’écologie c'est une admirable technique. Il s'agit d'aider les faibles, mais vraiment tous faibles, à se libérer d’un monstre très fort ! Et c'est efficace. Ces cent fleurettes, comme dirait Cohn-Bendit Danny, ces microscopiques provoquent une infusion dans les chancres urbains ou les campagnes mortes, et raniment même un zkâk. Voilà ! On est loin du monumentale développement sauvage à l’aveuglette. Mais c'est parce que ce Grand-Liban a la tête pleine d'humanité en ces sales temps, qu’on pense à lui de temps en temps : un qui intervient quand même pour sauver ; n’en déplaise aux pollués-pollueurs d’à côté et d’ici ; des vies libanaises Saines dans une situation si Malsaine !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    14 h 33, le 13 février 2014

  • Belle promotion du tourisme en nature, surtout qu 'il ne nous reste plus que des touristes internes . Courage au nom de l'espoir.

    Sabbagha Antoine

    13 h 31, le 13 février 2014

  • ON AIMERAIT VOIR PUBLIER UN "ECO-SÉCURITÉ-LEBANON" CAR L'ECO-LEBANON POUR LE TOURISME, SANS LE PREMIER, NE VAUT ABSOLUMENT RIEN !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 22, le 13 février 2014

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