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Liban

Raï plaide pour une réconciliation nationale « qui nous libérerait de nos conflits »

Comme beaucoup de Libanais, le patriarche maronite Béchara Raï a été choqué par des images venues du camp de réfugiés de Yarmouk, en Syrie, où des Palestiniens sont morts de malnutrition et faute de soins, et en l'absence d'un couloir humanitaire vers l'agglomération, encerclée par l'armée syrienne.
Le chef de l'Église maronite a évoqué ces scènes dans son homélie dominicale, affirmant : « C'est avec une douleur profonde et un sentiment de honte que nous avons vu ces images de faim et de privation dans le camp de Yarmouk, où des enfants et des personnes âgées meurent de faim, et où des centaines d'autres sont menacées de mort, du fait de la malnutrition et du manque de soins et de produits de première nécessité. Il faut agir par tous les moyens pour les sauver ! »
Plus tôt dans son homélie, Mgr Raï avait affirmé : « Nous joignons notre voix à celle des supérieurs et supérieures généraux qui réclament que les sommes que l'État doit aux institutions caritatives de l'Église ne soient plus retenues, comme elles le sont depuis des années. »
« Dans toute personne qui souffre du besoin, le Christ nous a commandé de voir sa propre image, a expliqué le patriarche. L'Église a pris sur elle cette mission de secours aux plus faibles et aux plus pauvres, en fondant des écoles ordinaires, des écoles techniques et des écoles gratuites, des universités et des hôpitaux, des orphelinats et des asiles, ainsi que toutes sortes de sociétés caritatives et humanitaires (...) Nous demandons à l'État de régler les arriérés accumulés qu'il doit à ces institutions, dans une société où la pauvreté s'étend et où les besoins sociaux et humanitaires se multiplient, notamment avec l'afflux de réfugiés. »
Le patriarche Raï a assuré que « Dieu ordonne aux responsables comme à ceux qui vivent dans l'aisance de ne pas fermer leurs oreilles aux cris qui montent vers lui ».
Enfin, le chef de l'Église maronite a plaidé dans son homélie en faveur d'une réconciliation nationale « qui nous libérerait de nos conflits », dans l'obéissance à sa récente lettre apostolique où il affirme que nous ne pouvons pas « nous laver les mains » de ce qui se passe ou y assister passivement.

Comme beaucoup de Libanais, le patriarche maronite Béchara Raï a été choqué par des images venues du camp de réfugiés de Yarmouk, en Syrie, où des Palestiniens sont morts de malnutrition et faute de soins, et en l'absence d'un couloir humanitaire vers l'agglomération, encerclée par l'armée syrienne.Le chef de l'Église maronite a évoqué ces scènes dans son homélie dominicale,...

commentaires (2)

Poussez plus loin Mon(bon)seigneur.. Nous savons tous que nous avons en réalité besoin d'une nouveau pacte national basé sur une laicité qui dans le respect total des indispensables religions; une nouvelle assemblée constituante.. L'essence des démocratie est contraire à l'immobilsme. Vous serez écouté par une majorité des Libanais de tous bord, croyez-moi. Vous nous enseignez que Dieu aide les courageux et les coeurs vaillants s'ils veulent peuvent changer un ordre établi qui visiblement ici, est moisi et mité. J'en connais un qui l'a fait il y a près de 2000 ans.. l'"ordre ne l'a pas bien pris".. mais il est arrivé à ses fins pour nous sauver. quelques 600 années plus tard un autre à tenté aussi... Rebelotte, ça s'est mal terminé mais cette fois-ci à Kerbala en Irak. Bref, Le Sayyed avait déjà lancé l'idée qui se sussure ça et là dans les chaumières.. mais bon, il est tellement controversé aujourd'hui par le "dés-Ordre" que meme s'il disait "bonjour", y en a qui voudront éffacer le mot du dictionnaire et nier sa signification car il aurait d'après une profonde étude, des origines Perses (le mot).

Ali Farhat

02 h 12, le 14 janvier 2014

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Commentaires (2)

  • Poussez plus loin Mon(bon)seigneur.. Nous savons tous que nous avons en réalité besoin d'une nouveau pacte national basé sur une laicité qui dans le respect total des indispensables religions; une nouvelle assemblée constituante.. L'essence des démocratie est contraire à l'immobilsme. Vous serez écouté par une majorité des Libanais de tous bord, croyez-moi. Vous nous enseignez que Dieu aide les courageux et les coeurs vaillants s'ils veulent peuvent changer un ordre établi qui visiblement ici, est moisi et mité. J'en connais un qui l'a fait il y a près de 2000 ans.. l'"ordre ne l'a pas bien pris".. mais il est arrivé à ses fins pour nous sauver. quelques 600 années plus tard un autre à tenté aussi... Rebelotte, ça s'est mal terminé mais cette fois-ci à Kerbala en Irak. Bref, Le Sayyed avait déjà lancé l'idée qui se sussure ça et là dans les chaumières.. mais bon, il est tellement controversé aujourd'hui par le "dés-Ordre" que meme s'il disait "bonjour", y en a qui voudront éffacer le mot du dictionnaire et nier sa signification car il aurait d'après une profonde étude, des origines Perses (le mot).

    Ali Farhat

    02 h 12, le 14 janvier 2014

  • Ah, cette fois-ci à Yarmouk, il ne voit pas des "Takfiristes" comme il en voyait dans le Reste des villes Saintes syriennes !?

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    03 h 21, le 13 janvier 2014

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