Dans un communiqué, le Hezbollah a « vivement condamné l'odieux crime qui a visé le ministre Mohammad Chatah ».
Pour le parti chiite, « cet attentat survient dans le cadre d'une série de crimes et d'explosions qui visent à détruire le pays. Il s'agit d'une tentative de porter atteinte à la stabilité et l'unité nationale », poursuit le communiqué qui invite les Libanais à faire preuve de « rationalité et de sagesse pour faire face aux dangers qui menacent le pays ». « En tant que responsables, nous devons tous œuvrer à (...) couper court à ceux qui poussent le pays vers le chaos sécuritaire », a commenté pour sa part le député du bloc de la Fidélité à la Résistance, Ali Fayad.
Le chef du Courant patriotique libre, Michel Aoun, a stigmatisé l'attentat « et toute agression qui fauche des citoyens innocents ou des leaders politiques ». « Il est temps que chaque responsable politique prenne conscience qu'il a des devoirs à assumer, notamment ceux qui sont au pouvoir et qui sont appelés à exercer leurs prérogatives, ne serait-ce qu'en matière de préservation de la sécurité, au lieu de perdre leur temps dans les chamailleries politiques qui laissent ainsi la voie libre aux criminels. » Le député du même bloc, Alain Aoun, a appelé à « cesser d'attendre ce qui va se passer en Syrie parce ce que nous n'en récolterons que des calamités ». À son tour, le député Ibrahim Kanaan a estimé que l'attentat qui a coûté la vie à « un homme de dialogue » vise le Liban tout entier.
« Le crime profite en premier à l'entité sioniste », a commenté pour sa part le mouvement Amal qui estime que la réaction sérieuse à cet acte « terroriste » est d'immuniser la nation. Le ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, a indiqué que le palais Bustros « a perdu un homme éminent et un ambassadeur exceptionnel », condamnant par la même occasion « l'acte terroriste ».
Le secrétaire général du Parti arabe démocrate, Ali Eid, a considéré que l'unique objectif de cet attentat est de « rendre la situation explosive dans le pays et de provoquer la discorde ». « Cet acte terroriste lâche démontre la faillite des exécutants qui n'ont vraisemblablement aucune valeur morale et humaine », a-t-il dit avant de présenter ses condoléances aux familles des victimes.
Le chef des Marada, Sleimane Frangié, a condamné à son tour l'assassinat de l'ancien ministre Mohammad Chatah. « Encore une fois, la paix civile est la première visée, a estimé M. Frangié. Le sens de la responsabilité est requis afin d'épargner au Liban une discorde dont ses ennemis sont les premiers bénéficiaires. »
Le Parti social national syrien a considéré l'attentat de « lâche » et visant à porter atteinte à la sécurité du Liban. L'ancien directeur de la Sûreté, le général Jamil Sayyed, a également condamné l'agression, estimant qu'il représente « l'acte le plus dangereux de tous les événements qui se sont récemment produits, dans la mesure où il constitue un indicatif sur la phase à laquelle le Liban est appelé à accéder ».
Pour le député du Baas Assem Kanso, l'implication « israélienne est claire dans cet attentat et dans tous ceux qui ont visé des personnalités et des courants (politiques), le dernier exemple en date étant Hassane Lakkis (le responsable militaire du Hezbollah) ». Le bloc des députés arméniens a également condamné l'agression qui « vise à semer le chaos et à provoquer les divisions entre les Libanais ».
Plusieurs autres députés du 8 Mars ont dénoncé ce développement sécuritaire dangereux, et appelé à l'unité et au recours aux institutions.
Pour le parti chiite, « cet attentat survient dans le cadre d'une série de crimes et d'explosions qui visent à détruire le pays. Il s'agit d'une tentative de porter atteinte à la stabilité et l'unité nationale », poursuit le communiqué qui invite les Libanais à faire...
A chaque assassinat politique, les perroquets du 8 Mars "pointent du doigt Israel". Ils feraient mieux d'aller au diable avec lui. C'est là qu'ils savoureraient leur mensonge et se sentiraient bien.
11 h 16, le 28 décembre 2013