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L'UE rétablit ses sanctions contre sept banques iraniennes

L'Union européenne a décidé vendredi de rétablir ses sanctions, annulées par la justice en septembre, à l'encontre de sept établissements financiers et d'un ressortissant iraniens, soupçonnés d'être impliqués dans le programme nucléaire controversé de Téhéran, a-t-on appris de source diplomatique.


La décision a été prise au cours d'une procédure sans vote à l'occasion d'une réunion des ministres européens des Finances à Bruxelles.
"Cette décision relève d'exigences légales, liées à un jugement du tribunal de l'UE du 6 septembre, et n'a pas de signification politique particulière", a tenu à souligné un diplomate européen s'exprimant sous couvert de l'anonymat. "Cette décision ne modifie en rien le niveau des sanctions de l'UE contre l'Iran", a-t-il insisté.


L'Iran et six puissances mondiales (États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) sont engagés dans des négociations cruciales sur le nucléaire iranien. Trois jours d'intenses négociations au début du mois à Genève n'avaient pas permis d'atteindre un accord mais les parties doivent se retrouver sur les bords du Léman le 20 novembre pour tenter d'aboutir.


Le Tribunal de l'UE qui siège à Luxembourg avait annulé le 6 septembre des sanctions frappant des établissements financiers et un ressortissant iraniens en relevant des vices de forme dans la procédure. Il avait cependant précisé que l'annulation des sanctions ne pouvait avoir d'effet immédiat. L'UE gardait la possibilité, jusqu'au 16 novembre, de décider de nouvelles sanctions à l'encontre des personnes et des entités visées, avait rappelé le tribunal.


Dans le but de faire pression sur l'Iran pour qu'il mette fin à son programme nucléaire controversé, l'UE a adopté ces dernières années plusieurs mesures visant à geler les fonds de sociétés ou de personnes qu'elle estime impliquées dans la prolifération nucléaire.

L'Union européenne a décidé vendredi de rétablir ses sanctions, annulées par la justice en septembre, à l'encontre de sept établissements financiers et d'un ressortissant iraniens, soupçonnés d'être impliqués dans le programme nucléaire controversé de Téhéran, a-t-on appris de source diplomatique.
La décision a été prise au cours d'une procédure sans vote à l'occasion d'une...