Des soldats de l’armée et des membres des FSI remplaceront à partir d’aujourd’hui dans la banlieue sud les miliciens du Hezbollah qui y ont érigé des barrages il y a un mois.
« Une force mixte de 800 hommes, composée de soldats de l’armée et des services de sécurité, doit commencer son déploiement lundi après-midi dans la banlieue sud », a ainsi précisé le ministre sortant de l’Intérieur, Marwan Charbel. « Cette force aura pour mission principale de vérifier les véhicules suspects et les identités de personnes suspectes et personne d’autre ne sera autorisé à être présent aux barrages », a-t-il souligné.
Le Hezbollah avait mis en place des barrages de contrôle dans son fief après deux attentats dans cette zone, dont le premier a fait 50 blessés le 9 juillet et le second 27 morts le 15 août. L’armée et les FSI avaient érigé des barrages dans la banlieue sud de la capitale. Après les attentats de cet été, le Hezbollah avait jugé leur contrôle peu efficace et avait placé ses miliciens.
Cet état de fait a suscité une réaction négative de la classe politique, ce qui a poussé le Hezb à faire marche arrière et accepter de laisser les forces officielles reprendre leur rôle. D’ailleurs, plusieurs frictions avec la population se sont produites aux barrages tenus par les hommes du parti, dont l’un a dégénéré en accrochages avec des réfugiés palestiniens faisant un mort et quatre blessés le 9 septembre.
M. Charbel a exclu le maintien de points de contrôle du Hezbollah en affirmant que « l’État se doit d’étendre son contrôle sur tout le territoire libanais ».
Cette décision de l’État a été bien accueillie autant par le parti de Dieu (par la voix du député Ali Fayyad) que par le courant du Futur (par la voix du député Nidal Tohmé).
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commentaires (6)
L’État se doit d’étendre son contrôle sur tout le territoire libanais,beau slogan mais voyons cette fois si ceci ne sera pas encore une fois de l'humour noir dans la banlieue sud . Antoine Sabbagha
Sabbagha Antoine
16 h 58, le 23 septembre 2013