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Diaspora - Social

Trois personnalités d’origine libanaise honorées à New York

L’ex-secrétaire américain aux Transports Ray Lahood, la juge Jeanine Farris Pirro et le Pr Edgar Choueiri étaient les vedettes du 3e gala annuel de la LAU.

Jeanine Farris Piro recevant son prix des mains de MM. Jabra et Boulos.

Le 3e gala annuel de levée de fonds de la Lebanese American University (LAU), qui s’est déroulé vendredi dernier à l’Hôtel Pierre de New York, a rassemblé l’élite de la diaspora libanaise venue de toutes les régions des États-Unis. Véritable reflet de l’incroyable rayonnement libanais dans le monde, cette communauté constitue un merveilleux bouquet aux saveurs particulières du monde de la finance, de la banque, des affaires, de la médecine, de l’éducation, de la justice, de la politique et de la diplomatie.
Contrairement à l’accoutumée, l’ambassadeur du Liban à Washington, Antoine Chédid, qui compte de nombreux amis dans la communauté, n’a pas pu se joindre à la manifestation. Il a néanmoins envoyé un mot de soutien et d’encouragement. Étaient notamment présents : le représentant permanent du Liban à l’ONU Nawaf Salam et son épouse Sahar, le consul général du Liban à New York Majdi Ramadan, le consul général de Suisse à New York et ami du Liban François Barras, le diplomate saoudien Saud Shawwaf et son épouse Aïda, Waël et Lina Chéhab, Paul Boulos, Ray et Carmen Debbané, Béchara Nammour, Nassim et Cindy Taleb, le Dr Samira Aghacy, Ghassan et Manal Saab, Farouk et Aghnie Abi Rafeh, Khalil et Joumana Kanaan, le Dr Hanna et Najwa Shammas, Peter et Ann Tanous, John, Sonia et Theresa Abi-Habib, Charbel et Aïda Tagher, Paul et Nada Anid, Mounir et Hayat Barakat, Bill et Trudy Jordan, le Dr Jacques Merab, Mike et Hania Ahmar, Habib et Hind Debs, Adib et Gloria Kassis, le Dr Rachid et Roula Baddoura, et le Pr Bernard Haykal.
Depuis trois ans, la LAU a pour tradition d’honorer des personnalités d’origine libanaise qui se sont distinguées par leur action, laissant leur empreinte dans le monde professionnel dans lequel elles évoluent. Cette année, le prix « LAU Sarah Huntington Smith Award for Excellence » a été décerné à trois personnalités de renom qui ont apporté une importante contribution à la politique, à la justice, à l’éducation et à la science aux États-Unis. Il s’agit de l’ex-secrétaire américain au Transport (de 2009 à 2013) et congressman de l’Illinois Ray Lahood, de la célèbre Jeanine Farris Pirro, connue sous le nom de « judge Pirro », ex-procureur de district du comté de Westchester, première femme juge de ce comté, auteure et star de téléréalité de la série Justice with judge Jeanine, et de l’inventeur du son en 3D le Dr Edgar Choueiri, astrophysicien de renommée internationale, chercheur spatial, directeur du département de propulsion électrique et de la dynamique des plasmas à l’Université de Princeton, président de l’Académie libanaise des sciences et musicien. Ce prix d’excellence avait été décerné à l’ambassadeur du Liban Antoine Chédid, au représentant permanent du Liban à l’ONU Nawaf Salam, à la directrice de la Juffali Benevolent Foundation le Dr Suad Husseini Juffali et au célèbre « Pionneering Entrepreneur » le Dr Ray Irani.

Un nouveau campus de la LAU à New York
La date du gala tombait le jour de l’inauguration du nouveau siège et centre académique de la LAU à New York, non loin du siège des Nations unies. Pour le président de la LAU, qui a donné à cette honorable institution ses lettres de noblesse, le Dr Joseph Jabbra, ce « rêve est devenu réalité ». L’université, qui compte 8000 étudiants répartis entre Beyrouth et Byblos, étend ainsi son rayonnement en plein cœur de New York. Ce minicampus offrira aux étudiants la possibilité d’étudier aux États-Unis. Il permettra également aux étudiants américains de mettre à profit l’expertise unique de la LAU en matière d’études du Moyen-Orient, de finance islamique, de langue arabe et de résolution des conflits.
Nul doute, la LAU a su «gagner sa place dans la constellation des principaux établissements d’enseignement supérieur dans le monde ». C’est un « clair témoignage de notre progrès extraordinaire et de notre croissance continue », a souligné fièrement le Dr Joseph Jabbra, tout en encourageant la générosité des donateurs. Les fonds levés iront à l’« Institute for Women’s Studies in the Arab World » (IWSAW – Institut d’études pour les femmes dans le monde arabe). Car «grâce à votre appui, nous continuerons à mener avec détermination et énergie notre responsabilité éducative. L’excellence est notre passion, et la LAU notre fierté », a-t-il déclaré sous un tonnerre d’applaudissements.

Organisation minutieuse
Organisée avec minutie et professionnalisme par un comité organisateur composé de Dana Barakat, Lina Jazi Chéhab, Ron Cruiskshank, Eva Kotite Farha, Wadih Bill Jordan – qui travaille sans relâche pour la LAU –, Adib Kassis, Manal Saab, Aïda Shawaff et Edward Shiner, cette manifestation a été animée par la journaliste, présentatrice de TV et consultante Shada Omar al-Matni, sur fond de musique dirigée par l’orchestre Alex Donner Orchestra.
Symbole de la libération de la femme au Liban et au Moyen-Orient, Sarah Huntington Smith est une pionnière. Née en 1802 à Norwich, dans le Connecticut, elle débarque à « Beyrouth – Syrie » en 1834. Elle fonde la première « École de Beyrouth pour jeunes filles » (BCW), ce même flambeau que porte aujourd’hui la LAU. C’est cet héritage que cette institution s’efforce de perpétuer.
Le 3e gala annuel de levée de fonds de la Lebanese American University (LAU), qui s’est déroulé vendredi dernier à l’Hôtel Pierre de New York, a rassemblé l’élite de la diaspora libanaise venue de toutes les régions des États-Unis. Véritable reflet de l’incroyable rayonnement libanais dans le monde, cette communauté constitue un merveilleux bouquet aux saveurs particulières du...