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À La Une - Hommage

« Oui, il est parfait, et il mange même de la kebbé nayé ! »

Antoine Chédid, Nancy Pellosi, Ray Lahood, Joe Kennedy et d’autres personnalités réunies le temps d’un dîner donné pour la veuve du sénateur Edward Kennedy.

Nicole Chédid, l’ancien ministre des Transport, Ray LaHood, Vicky Reggie, l’ambassadeur Antoine Chédid et Cathy R. LaHood.

- « Il vous traite bien ? Il fait attention à vous ? Il vous nourrit bien ? Il aime nos spécialités ? »


- « Oui, il est parfait, et il mange même de la kebbé nayé ! ».


- « Alors, cette fois, moi, la républicaine, c’est pour lui que je vote, promis, juré... » Et, en guise d’engagement, un grand signe de croix avec les cinq doigts de la main.


Inoubliable, ce dialogue de Victoria Reggie Kennedy avec une inconnue durant une campagne électorale de son époux, le sénateur démocrate défunt Edward Kennedy, et qu’elle a relaté au cours d’un dîner donné récemment en son honneur par l’ambassadeur du Liban à Washington, Antoine Chédid, et son épouse Nicole. À l’exemple de ces deux Libanaises d’origine qui, dans l’émotion de leurs retrouvailles aux States, en ont oublié leur différends politiques, l’ambassadeur Chédid avait réussi, ce soir-là, à réunir, malgré leurs divisions, des leaders des deux partis, démocrate et républicain !


Ainsi, se sont notamment retrouvés autour de Vicky Reggie (troisième génération d’une famille d’émigrés, les Araygi, originaires de Zghorta), les ministres des Transports Ray LaHood et de l’Habitat et du Développement urbain Shaun Donovan, le sénateur Roy Blunt, la chef de file du Parti démocrate à la Chambre des représentants Nancy Pelosi, les congressmen Joe Kennedy (petit-fils de Robert Kennedy), Charles Boustany (cousin de Vicky), Darrell Issa, Toby Moffet et Nick Rahall (les quatre d’origine libanaise), l’ancienne chef de protocole Salwa Roosevelt et l’épouse de l’ambassadeur du Koweït à Washington, Rima al-Sabah (libanaise également). Vicky Reggie Kennedy était accompagnée de ses deux enfants nés d’un premier mariage, Caroline et Curran Raclin, tous deux très familiers avec le Liban, où ils s’étaient rendus pour visiter des membres de la famille.

Zghorta-Louisiane
L’ambassadeur Chédid s’est directement adressé à Mme Reggie Kennedy :
« C’est une occasion spéciale pour moi que celle d’honorer une exceptionnelle descendante du pays du Cèdre. Attirés par la promesse américaine de liberté, vos parents, venus de Zghorta et de Ehden, ont bâti une grande vie en Louisiane. Nombreuses sont les actions à votre crédit : votre rôle de conseillère politique auprès de votre époux, le sénateur Edward Kennedy, est égalé par celui, si apprécié, de prévenir la violence causée par les armes à la portée de tous. »


Il faut noter que Vicky Kennedy est attachée en ce moment au développement du « Edward M. Kennedy Institute », sis à Boston et dédié (depuis 2009) à la mémoire de son époux. La mission de cet institut est d’éclairer le grand public, les étudiants, les professeurs et ceux désireux d’en faire un jour partie sur le rôle et l’importance du Sénat aux États-Unis.


Victoria Reggie Kennedy s’était initialement spécialisée dans le droit bancaire, qu’elle a longuement pratiqué. Après son divorce de son premier mari, elle a revu un ami de la famille, le sénateur du Massachusetts, Edward Kennedy, une coïncidence qui les a menés au mariage en 1992. Son nouvel époux était bien connu de son père, Edmund Reggie, un éminent juge de la Louisiane et un partisan actif du Parti démocrate, particulièrement auprès du clan Kennedy. N’ayant pu se rendre à l’invitation de l’ambassadeur Antoine Chédid (pour cause de maladie), il avait dit à sa fille : « Tu verras, il y aura beaucoup d’émotion quand on se retrouve ainsi. » Les grandes réunions familiales libanaises, il les connaît : il a épousé une Libanaise d’origine, Doris Ann Boustany (fille d’un homme d’affaires de renom, Frem F. Boustany), et le couple a six enfants, dont Victoria.

- « Il vous traite bien ? Il fait attention à vous ? Il vous nourrit bien ? Il aime nos spécialités ? »
- « Oui, il est parfait, et il mange même de la kebbé nayé ! ».
- « Alors, cette fois, moi, la républicaine, c’est pour lui que je vote, promis, juré... » Et, en guise d’engagement, un grand signe de croix avec les cinq doigts de la main.
Inoubliable, ce dialogue de...
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