Avocat, homme d’affaires, patron de presse, cinq fois ministre et président de nombre d’associations, plusieurs fois pressenti, aussi, pour la magistrature suprême… Dire que la vie de Michel Eddé fut riche relève de l’euphémisme. Dire qu’il a toujours eu le Liban au cœur, aussi. Le Liban dans toutes ses dimensions, dans toutes ses spécificités, dans toute son unicité.
Homme de foi, viscéralement, homme de culture aussi, passionné de francophonie – il critiquera même la passivité des Français en la matière – homme d’ouverture à l’autre, de la coexistence de toutes les composantes de la société libanaise, Michel Eddé était aussi doté d’un humour corrosif et d’un sens profond de l’engagement.
En témoignent, entre autres, son travail, en tant que ministre, de modernisation des télécoms, son action en faveur du patrimoine architectural de Beyrouth et sa lutte contre le dévoiement de l’enseignement supérieur. Le Liban perd un grand Libanais, la rédaction de L’Orient-Le Jour un patron qui l’a toujours soutenue.
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commentaires (8)
Michel Eddé une grande perte pour un Liban qui agonise aussi . Paix à son âme.
Antoine Sabbagha
07 h 40, le 04 novembre 2019