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Liban - Associations

Acsauvel à la cathédrale Saint-Georges, un moment de tranquille bonheur

Sous la direction « militante » de Nabila Farès, et grâce à la générosité de nombreuses fondations, deux nouveaux étages de l'école ont été construits.

Nabila Farès, l’énergique cofondatrice et actuelle présidente d’Acsauvel.

L'Association pour la sauvegarde de l'enfant au Liban (Acsauvel) s'agrandit d'année en année, sous la conduite énergique, militante, de Nabila Farès. Le cadre administratif de l'école se développe, mais surtout, sa vocation s'élargit. Au cours de la dernière année, deux étages ont été ajoutés au bâtiment initial. Grâce à cette nouvelle structure, deux nouvelles tranches d'âge vont pouvoir être accueillies par cette institution: les plus jeunes et les grands adultes.

Pour le moment, grâce à l'association d'Église « Misereor », l'intérieur de l'ancien bâtiment scolaire a été entièrement remis à neuf. Des fondations tout aussi aussi généreuses vont par ailleurs installer, au premier étage en cours d'aménagement, un centre de surfaces de jeu interactives pour jeunes adultes qui servira de référence à toute la région du Metn. La Fondation al-Walid ben Talal, la Fondation Semaan et Raymond Najjar figurent parmi les donateurs qui rendront ce rêve possible.

Les ateliers protégés seront transférés dans ce nouvel étage pour libérer les espaces du sous-sol qui, elles, serviront de garderie pour enfants à besoins spéciaux conçue selon les normes les plus modernes: petites salles de bains, jardin réservé, infirmerie, etc.

 

Saison des fêtes
Pour la saison des fêtes, Nabila Farès a décidé d'offrir aux amis et donateurs d'Acsauvel un spectacle culturel, « histoire, dit-elle, de développer autre chose que nos goûts culinaires ». Résultat, un concert de chants classiques avec Michel Bou-Rjeily, un jeune contre-ténor et baryton extrêmement doué, né à Beyrouth dans une famille de musiciens et d'artistes, formé au Liban et en France, et Yasmina Sabbah, une chef d'orchestre sûre d'elle-même, travaillant avec l'AUB. Cadre: la magnifique cathédrale Saint-Georges des maronites, généreusement mise à la disposition d'Acsauvel par un ami de l'institution, l'archevêque de Beyrouth, Mgr Boulos Matar. Au programme, une magnifique sélection de chants d'Henry Purcell, de Haendel, Vivaldi, Giacomelli et des chants de Noël de Charles Adam, Gruber et Mason. Mais c'est au traditionnel Ave Maria de Schubert que l'audience, charmée, s'est rendu compte que le chanteur souffrait des suites d'un accident récent, et qu'il ne parvenait plus à pousser sa voix aussi haut qu'il fallait. En le revoyant, au bis, avec une attelle, tout s'éclairait.

Un excellent concert, un moment de tranquille bonheur, dans une église bien remplie, servie par une belle équipe comprenant en particulier Marie Fahed, directrice de l'école et Mireille Bejjani, et auquel ont notamment assisté Mgr Boulos Sayah, représentant le patriarche, Mgr Paul Rohaha, évêque de Sarba, Chantal Aoun-Bassil, représentant le chef de l'Etat, le député Ghassan Moukheiber, Hoda Siniora, un représentant du commandant en chef de l'armée, ainsi que des diplomates, présidents d'ordres professionnels, professeurs d'université, artistes et autres amis proches d'Acsauvel.

 

Pour mémoire

Acsauvel, par Nabila Farès

L'Association pour la sauvegarde de l'enfant au Liban (Acsauvel) s'agrandit d'année en année, sous la conduite énergique, militante, de Nabila Farès. Le cadre administratif de l'école se développe, mais surtout, sa vocation s'élargit. Au cours de la dernière année, deux étages ont été ajoutés au bâtiment initial. Grâce à cette nouvelle structure, deux nouvelles tranches d'âge...

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