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Nos Lecteurs ont la Parole - Antoine SABBAGHA

Le Parlement entre hier et aujourd’hui

En 1928, cheikh Youssef el-Khazen offrit au chef du Parlement un perroquet. Et le président de la Chambre, Mohammad el-Jisr à l'époque, ne tarda pas à s'excuser de ce cadeau vu qu'il avait quarante-cinq autres perroquets au Parlement.
Aujourd'hui, plus de trois quarts de siècle s'est écoulé et le nombre des députés a presque triplé ; et avec cent vingt-huit parlementaires impuissants et bavards, le pays risque de s'écrouler dans le vide et aucun responsable ne prend au sérieux l'effondrement du pays à tous les niveaux, car personne ne veut un président pour la République. Pourtant, en 1928, selon l'article 49, on pouvait élire secrètement le président si on assurait les deux tiers des voix ; et, selon l'article 37, tout député qui s'abstenait de voter était passible d'exclusion. Mais avec les pachas et les beys, naquit ce qu'on nommera de nos jours le trafic d'influence, où seul l'argent jouera, comme il continue de le faire, un rôle primordial en tout et pour tout. Face à cette jungle effarante, il est temps et de sauver le pays du Cèdre avant qu'il ne soit trop tard.

En 1928, cheikh Youssef el-Khazen offrit au chef du Parlement un perroquet. Et le président de la Chambre, Mohammad el-Jisr à l'époque, ne tarda pas à s'excuser de ce cadeau vu qu'il avait quarante-cinq autres perroquets au Parlement.Aujourd'hui, plus de trois quarts de siècle s'est écoulé et le nombre des députés a presque triplé ; et avec cent vingt-huit parlementaires impuissants et...

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