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Liban

Khalil : L’une des pires périodes politiques

Le ministre Ali Hassan Khalil a rencontré hier de jeunes représentants de comités estudiantins issus de partis politiques.

Le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, a estimé, mercredi, lors d'une rencontre avec de jeunes représentants de comités estudiantins issus de partis politiques que le Liban passe aujourd'hui par « l'une de ses pires périodes politiques ». Selon lui, « il est inadmissible que les partis et les courants politiques restent les bras croisés sans réfléchir à des solutions ».
« Le président de la Chambre, Nabih Berry, a proposé plus d'une idée capables de changer les choses. Mais jusqu'à présent nous n'avons fait aucun effort sur le plan interne et nous nous consolons en jetant la faute sur les autres pays en disant qu'à l'étranger, il n'y a pas de consensus sur le Liban », a-t-il dit. « Si nous, en tant qu'hommes politiques, nous ne parvenons pas à élire un président de la République, pourquoi œuvrons-nous à paralyser le Parlement et n'adoptons-nous pas des lois essentielles qui se rapportent au quotidien de la population ? Comment paralysons-nous le travail du gouvernement alors que nous savons qu'il n'existe aucune institution qui fonctionne dans le pays. Nous savons que certains mécanismes du gouvernement sont déficients mais nous devons le préserver même s'il n'est qu'un gouvernement d'expédition des affaires courantes, et cela pour éviter le vide institutionnel », a-t-il poursuivi.
Se penchant sur les élections législatives, il a martelé qu'elles devraient être organisées à leur date prévue et qu'il ne faut en aucun cas revenir à la loi de 1960. Nous devons moderniser la loi électorale dans le but de moderniser notre système politique. « Le mouvement Amal est en train de dialoguer avec le Hezbollah, le CPL et le courant du Futur pour parvenir à l'adoption d'une loi », a-t-il ajouté avec un brin d'optimisme. « Nous ne disposons pas de diverses options ; nous sommes obligés de nous entendre sur une loi. Nous ne devons en aucun cas prolonger encore le mandat du Parlement », a-t-il dit.
« Les Libanais se livrent actuellement à une forme de suicide. Toutes les parties devraient comprendre que les solutions dans le pays sont toujours consensuelles. M. Berry a toujours répété que notre sort est d'être ensemble », a-t-il ajouté.

Le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, a estimé, mercredi, lors d'une rencontre avec de jeunes représentants de comités estudiantins issus de partis politiques que le Liban passe aujourd'hui par « l'une de ses pires périodes politiques ». Selon lui, « il est inadmissible que les partis et les courants politiques restent les bras croisés sans réfléchir à des...

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Ou, la Voix de son Maître....

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

04 h 43, le 26 août 2016

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Commentaires (1)

  • Ou, la Voix de son Maître....

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    04 h 43, le 26 août 2016

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