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Liban

À Lassa, l’autorité de l’État, et de l’Église, plus que jamais bafouée

La caïmacam de Jbeil, Najwa Soueidane Farah, a démenti l'information selon laquelle le topographe Fadi Akiki, travaillant pour le compte de l'État, avait été empêché par un cheikh chiite du village de Lassa, dans le jurd de Jbeil, d'effectuer une étude des dénivellations du terrain.
Fadi Akiki s'était rendu mardi sur un terrain sur lequel est construit un édifice relevant de l'archevêché maronite de la région, mais il avait été empêché de continuer son travail par le cheikh Mohammad Itaoui (proche du Hezbollah) et une dizaine de jeunes du village qui lui auraient demandé de démonter son matériel, reprochant au wakf maronite d'empiéter sur des terrains appartenant à la communauté chiite.
Au lendemain de l'incident, Mme Farah a présidé une réunion dans son bureau au sérail de Jbeil, en présence du président de la municipalité de Lassa, Akram
Mokdad, des moukhtars du village, Mahdi Kamel
Mokdad et Fawaz Abdelkarim Itaoui, et des responsables de la sécurité dans le caza.
À l'issue de la réunion, Mme Farah a expliqué que le topographe en question accomplissait « un travail privé sur un terrain propre au diocèse et n'a pas été empêché de poursuivre son travail par un cheikh du village ». La caïmacam a appelé à « ne pas conférer à cette affaire des dimensions sectaires et politiques, surtout en ces temps difficiles ».
Joint hier au téléphone par L'Orient-Le Jour, l'ancien député et secrétaire général du 14 Mars Farès Souhaid a indiqué qu'à l'issue de la même réunion, les moukhtars ont annoncé qu'il n'y aura plus de cadastres à Lassa « sans l'autorisation préalable des responsables politiques ». M. Souhaid a tenu à relever que « le terrain sur lequel le topographe effectuait son travail n'est même pas un terrain disputé, mais une propriété de l'Église ».
Pour le secrétaire général du 14 Mars, « l'autorité de l'État à Lassa ainsi que celle de l'Église sont désormais bafouées ». M. Souhaid a estimé que « l'incident a pris fin, mais le topographe Fadi Akiki ne retournera probablement plus pour poursuivre ses travaux ».

La caïmacam de Jbeil, Najwa Soueidane Farah, a démenti l'information selon laquelle le topographe Fadi Akiki, travaillant pour le compte de l'État, avait été empêché par un cheikh chiite du village de Lassa, dans le jurd de Jbeil, d'effectuer une étude des dénivellations du terrain.Fadi Akiki s'était rendu mardi sur un terrain sur lequel est construit un édifice relevant de...

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