Le député Mohammad Kabbani a tenu hier une réunion avec des représentants de la direction de la circulation routière, du service d’enregistrement des véhicules, du ministère de l’Éducation et des importateurs de voitures et de motos. La discussion a porté sur le nouveau code de la route et plus spécifiquement sur l’interdiction d’importer des véhicules usagés sans l’attestation mécanique du pays d’origine indiquant que le véhicule est en état de rouler. De nombreux véhicules commandés avant l’adoption du code de la route sont donc aujourd’hui bloqués au port de Beyrouth. Les membres de la réunion ont étudié la possibilité de demander aux ministres des Finances et de l’Intérieur de publier une décision réglementaire permettant d’introduire ces véhicules, dont les contrats d’achat ont été signés avant le 25 octobre 2012, date de publication du code de la route dans le Journal officiel.
Dans ce cadre, de nombreux commerçants de voitures et de représentants de bureaux de dédouanage ont organisé un sit-in de protestation devant le siège des douanes, au port de Tripoli. Ils ont dénoncé l’interdiction d’importer les véhicules usagés au Liban sans attestation mécanique de la part du pays d’origine.
Ils ont affirmé avoir déjà commandé et transporté un important nombre de voitures, avant l’adoption de la loi. Ils ont donc demandé aux responsables concernés de trouver des solutions à leur problème. Ils ont enfin souligné leur attachement au nouveau code de la route, mais à la condition que les véhicules déjà commandés et qui se trouvent déjà au port de Beyrouth puissent être introduits.
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commentaires (3)
YÂ HARÂM !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
09 h 49, le 22 novembre 2012